L'Italie, le gouvernement Meloni et l'Union européenne. Avec Frédéric Farah à la Nouvelle Action Royaliste.


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31.01.2024

Fque nous lui avons demandé d’évoquer la politique du gouvernement Meloni vis-à-vis de l’Union européenne.
A ses débuts, Giorgia Meloni a promis d'engager une épreuve de force avec Bruxelles et surtout avec la Banque centrale européenne. La dirigeante d'extrême droite s'est opposée à la révision du Mécanisme européen de stabilité, en espérant contraindre ses partenaires à adoucir le Pacte de stabilité qui est en préparation.
Frédéric Farah, fin connaisseur de l'Italie, explique pourquoi et comment le gouvernement Meloni a perdu son pari, révélant sa véritable nature : sa soumission à l'orthodoxie néolibérale et sa politique anti-sociale qui font de Giorgia Meloni une thatchérienne d'extrême droite.

Questions:
 - 0'53'27 : Pari perdu sur l'immigration
 - 1'03'29 : Un "thatcherisme de gauche" ?
 - 1'06'53 : Quid des mouvements comme le M5S ou le PRC ?
 - 1'11'01 : Mémoire italienne des memorandums en Grèce
 - 1'16'40 : Acronymes obscurs et cas concret des politiques de l'UE.
 - 1'20'36 : Rôle de S. Mattarella
 - 1'27'20 : Possibilité en Italie d'une crise à la "Gilets Jaunes" ?
 - 1'29'47 : Séparation de l'Italie entre Nord et Sud

La french theory, what else ? Avec François Cusset sur France Culture.


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07.09.2016

Foucault, Deleuze, Derrida, et compagnie : comment les États-Unis ont-ils lu ces auteurs français ? Et comment expliquer leur succès si différent outre-Atlantique ?
François Cusset, auteur de French Theory, éclaire aujourd'hui ces déplacements inattendus de la pensée française en terre américaine.

Émission "Les Chemins de la philosophie", animée par Adèle Van Reeth.

Quel monde après la fin des énergies fossiles. Avec Jean-Marc Jancovici et Véra Nikolski pour Front Populaire.


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01.2024

Les énergies fossiles ont façonné notre civilisation. Leur déclin, inéluctable, pose la question du monde d'après. Devons-nous nous attendre à des crises démographiques, sanitaires, et économiques, climatiques ? Comment limiter les conséquences de cette pénurie ?
Pour répondre à ces questions, Jean-Marc Jancovici, président du Shift Project, échange avec Véra Nikolski, docteur en science politique et auteur du récent Féminicène (Fayard).

Michel Foucault, de la "pensée du dehors" au "capital humain". Avec Gilles Labelle pour le Collectif Société.


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04.02.2023

Une fréquentation même sommaire et partielle de l'immense littérature qui a été consacrée à Michel Foucault révèle qu'elle repose en grande partie sur une décontextualisation de l'oeuvre. Dans un souci de contextualiser celle-ci, Gille Labelle défend trois arguments :
 1) le rejet de la "pensée dialectique", dont la phénoménologie est le cas le plus récent suivant Foucault, doit être considéré comme structurant tout son travail, de l'Histoire de la folie à l'âge classique à l'Histoire de la sexualité et au cours de 1979 consacré au libéralisme et au néolibéralisme.
 2) Cette posture constitue une prise de position à l'égard des principes qui structurent ce qu'on peut désigner comme le monde moderne ou la modernité. À la pensée dialectique, Foucault oppose d'abord ce qu'il désigne comme "pensée du dehors", qui correspond à ce que Hegel désignait comme "pensée de l'entendement" en ce qu'elle pose l'existence d'oppositions irréductibles et indépassables. L'exemple paradigmatique de cette pensée désignée par Hegel comme pensée du "ou bien… ou bien…" est donné dès le départ de l'oeuvre de Foucault : ou bien la déraison (dont la folie est un cas), ou bien la raison. Ce qui est dès lors rejeté est l'idée de synthèse ou de réconciliation entre les éléments contradictoires dont hérite la modernité (par exemple entre l’idée de totalité et celle de liberté), qui caractérise selon Foucault la pensée dialectique dans ses diverses déclinaisons, hégélienne, marxienne et phénoménologique.
 3) Cette prise de position à propos de la pensée dialectique et de la modernité permet de situer Foucault dans l'actualité immédiate où s'est déployée son oeuvre – la critique de la colonisation d'abord, le gauchisme post-soixante-huitard ensuite, ce qu'on peut désigner comme le "post-gauchisme" enfin – et éclaire en partie au moins la réception dont elle a fait l’objet.

Heidegger, Arendt : philosophie et nazisme. Avec Emmanuel Faye et Henri de Monvallier à l'Université Populaire d'Issy-les-Moulineaux.


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2023

Peut-on lire Heidegger en dissociant l'homme de la pensée, l'engagement national-socialiste de ses concepts d'être, d'enracinement et de peuple ? Et comment lire Arendt qui a tout autant critiqué la dimension déshumanisante d'Etre et Temps que fait l'éloge de celui qui lui a appris à penser ?
Henri de Monvallier donne la parole au philosophe Emmanuel Faye et à ses recherches fouillée sur l'introduction du nazisme dans la philosophie.

Barthes et la tyrannie de la langue. Avec Eric Marty sur France Culture.


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14.03.2016

Le langage n'est pas la langue, la langue n'est pas le discours, le discours est autre que la parole, la parole ne se réduit pas aux mots, les mots sont plus que des lettres, les lettres qui existent sans les sons, les sons qui ne forment pas toujours des phrases, les phrases qui ne constituent pas à elles-seules un langage.
Dans le langage, on tourne facilement en rond. Puisqu'en parler c'est déjà le solliciter. Comment alors lui tendre un miroir sans le déformer par notre subjectivité ?
Le langage est un pays dans lequel nous pouvons voyager, comme on arpente un terrain familier dont chaque recoin nous paraît, de plus près, étranger. Le langage, par définition, on n'y pense pas puisque c'est lui qui nous fait penser. Mais à le tenir pour acquis, hors de soi, immobile, il s'assèche, et fige la pensée dans des postures incapables de dire ce que nous voulons dire. C'est que le langage n'est pas à notre service. Il est un pouvoir, une tyrannie qui, même lorsqu'on en fait un jeu, s'impose à nous avec insolence, et parfois, humiliation. Essayez de le dompter, il montrera les crocs. Mieux vaut renoncer à toute domestication.
Comment alors se faire entendre dans ces mots qui ne sont pas les miens ? Et pourquoi Roland Barthes vit-il le langage comme une maladie ? Pourquoi la langue est-elle "fasciste", selon le mot du sémiologue ? En quoi consiste son pouvoir ?

Émission "Les Chemins de la philosophie", animée par Adèle Van Reeth.

Qu'est-ce que la Motown ? Avec Florent Mazzoleni et Gilles Pétard sur France Culture.


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15.09.2021

Motown, l'un des labels les plus importants de l'histoire de la musique populaire, fondé à Détroit, a lancé les plus grands artistes de la musique noire américaine et mené la musique soul à son apogée dans les années 1960-1970.
Sous l'impulsion de Berry Gordy dont la seule devise était de "créer, fabriquer, vendre", la Motown appliqua le fordisme à la création musicale pour en tirer le symbole de la pop musique, au croisement entre la culture noire et la culture blanche.
Comment Berry Gordy est-il devenu le premier afro-américain à la tête d'un label indépendant ? En quoi témoigne-t-il d'une conscience de développer une musique en rapport avec les aspirations de la classe laborieuse ? Comment étaient recrutés les talents de la maison de disques ?

Émission "Sans oser le demander", animée par Matthieu Garrigou-Lagrange.

Louis de Bonald : nostalgie ou modernité ? Avec Flavien Bertran de Balanda sur StoriaVoce.


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12.2021

Considéré comme l’intellectuel qui a inspiré toute la pensée réactionnaire, Louis de Bonald est réputé comme un penseur rétrograde et moralisateur. Né en 1754 et mort en 1840, on le dissocie rarement de son contemporain Joseph de Maistre (1753-1821). Louis de Bonald n'est pas seulement philosophe. Maire de Millau à l'aube de la Révolution, il suit une carrière politique active durant toute la première moitié du XIXe siècle et expose son analyse du monde qui va dans de nombreux journaux.
Était-il vraiment le nostalgique que l'on décrit ? De quelle monarchie souhaite-t-il le rétablissement ? Sa pensée est-elle plus philosophique qu'idéologique ?  Comment le moraliste conjugue-t-il ses idéaux philosophiques et sa carrière politique ?

Émission "Grands entretiens", animée par Mari-Gwenn Carichon.

Le procès Althusser. Avec Eric Marty sur France Culture.


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21.05.2018

Le meurtre par Louis Althusser de sa femme Hélène Rytman le 16 novembre 1980 a-t-il marqué la fin d'une époque, symbole macabre ou conséquence ultime de l'anti-humanisme et du refus de la subjectivité, contradiction criante avec l'exemplarité qui devrait être celle de l'intellectuel communiste ? Mais a-t-il seulement été un événement, puisque Althusser, en pleine crise de confusion mentale, n'y était pas ?
Eric Marty revient sur une absence de procès qui a fourni la matière d'une œuvre, L'avenir dure longtemps, et nous raconte l'histoire d'un non-lieu qui n'en a peut-être pas fini de durer.

Émission "Les Chemins de la philosophie", animée par Adèle Van Reeth.

Histoire populaire de la psychanalyse. Avec Florent Gabarron-Garcia à la Librairie Terra Nova.


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29.10.2021

"La psychanalyse doit se tenir à l’écart de la politique." Cette ligne de conduite, hâtivement attribuée à Freud, a autorisé tous les revirements jusqu'aux plus récents qui voient la psychanalyse régulièrement convoquée au chevet des pires positions réactionnaires (contre le féminisme, l'antiracisme, les mouvements sociaux…). C’est aussi une façon commode d'enterrer tout un pan de l'histoire de la discipline, et avec lui son legs révolutionnaire.
Avec Florent Gabarron-Garcia, on voit Freud accueillir avec enthousiasme la révolution de 1917 et encourager Vera Schmidt dans ses efforts pour acclimater la psychanalyse dans la Russie bolchévique ; Wilhelm Reich combattre en Autriche puis en Allemagne la prétendue neutralité politique de la discipline ; on suit la trajectoire de François Tosquelles de la guerre d'Espagne à l'hôpital de Saint-Alban, celle de Jean Oury de Saint-Alban à la clinique de La Borde ; on découvre le renouveau d'une psychanalyse révolutionnaire dans l'Allemagne des années 1960 avec le SPK (Collectif de patients socialistes) dont le programme était de Faire de la maladie une arme.
Un héritage précieux qui doit être ranimé pour remettre enfin la psychanalyse au cœur des luttes d'émancipation.

Schopenhauer et le féminisme. Avec Félix Niesche sur ERFM.


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27.07.2022

Schopenhauer jugeait les femmes infantiles et superficielles. Mais leurs déficiences mêmes, dans un retournement dont elles n'ont pas conscience et dont elles ne pourraient s'enorgueillir, se révèlent parfois indispensables, aux hommes ou à l'espèce dont elles ont la charge d'assurer la continuité.
C'est pourquoi, nous dit-il : "La morale secrète, inavouée et même inconsciente, mais innée des femmes, est celle-ci : "Nous sommes fondées en droit à tromper ceux qui s'imaginent quils peuvent, en pourvoyant économiquement à notre subsistance, confisquer à leur profit les droits de l'espèce. C'est à nous qu'ont été confiés […] la création de la génération future" […] dans le fond le plus obscur de leur cœur, elles sentent vaguement qu'en trahissant leurs devoirs envers l'individu, elles le remplissent d'autant mieux envers l'espèce qui a des droits infiniment supérieurs."
Mais leur subsistance et leur rang reposent pourtant bien sur la qualité de l'homme auquel elles ont su plaire et cette dépendance, cette fragilité ont généré chez elles un esprit de corps – alors qu'elles sont naturellement ennemies – qui les fait parler de respect et d'honneur, alors qu'il ne s'agit, selon l'auteur, que de contraindre l'homme à la monogamie et à la capitulation par le mariage.
Félix Niesche, préfacier de l'Essai sur les femmes de Schopenhauer, utilise cette oeuvre pour mettre en lumière les principaux aspects du féminisme : son origine, ses causes et son chemin dans l'histoire.
Érudition et drôlerie au programme !

Émission "Pourquoi tant de haine ?", animée par Lounès Darbois.

Dysphorie de genre, santé publique : l'enfance et l'adolescence en danger. Avec Nicole et Gérard Delépine pour le Cercle Aristote.


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2023

Si la transition de genre a toujours existé chez les adultes, l’irruption du phénomène de dysphorie de genre chez les enfants et les adolescents appelle à une extrême vigilance. Comment admettre, en effet, qu'un mineur, qui n'est pas assez mature pour voter ou avoir des relations sexuelles, puisse consentir à des traitements qui supprimeront sa fertilité et modifieront son corps de manière irréversible ?
Quelles sont les conséquences médicales des hormones, et quelles en sont les conséquences psychologiques et psychiatriques ? Pourquoi une prise en charge totale des traitements et opérations alors que l'OMS déclare que la dysphorie de genre n'est plus classée parmi les maladies ? Pourquoi la détransition reste-t-il un phénomène tabou ? Comment le transgenrisme est-il entré dans le débat politique ?
Autant de questions et de réponses pour éclairer les risques et les dérives de la transition de genre chez les mineurs.