Le tiers-mondisme, l'écologie et le militantisme à l'extrême-droite. Avec Philippe Baillet chez Daniel Conversano sur Vive l'Europe.


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04.2023

Essayiste, journaliste et traducteur, principal introducteur de la pensée de Julius Evola dans l'aire francophone, Philippe Baillet s'autorise enfin, après une vie dédiée au militantisme et à la pensée, à faire le bilan.
Ces entretiens permettent de revenir sur des thèmes qui lui sont chers et qu'il a traités dans plusieurs essais : la question du rapport à l'Autre à l'extrême-droite avec L'autre tiers-mondisme, des origines à l'islamisme radical, l'écologie dans Piété pour le Cosmos et les milieux militants avec De la Confrérie des Bons Aryens à la Nef des fous.
Des constats sans concessions qui ne laisseront personne indifférent.

La collapsologie ou l'écologie mutilée. Avec Renaud Garcia au Centre international de recherches sur l'anarchisme à Marseille.


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09.01.2021

Des feux ravageant des milliers d'espèces animales et végétales aux pandémies, en passant par le dérèglement climatique, tout conspire à signer la faillite du projet moderne de contrôle intégral de la nature par l'ingénierie humaine. L'effondrement des sociétés industrielles deviendrait sinon certain, du moins probable. À l'ombre de ce curieux futur sans avenir, les nouvelles consciences politiques sont façonnées par un discours écologiste effondriste, qui ne cesse de s'étendre.
Voilà qui paraît encourageant. À ceci près que cette collapsologie, autrement dit l'étude des effondrements passés, présents et à venir, et des moyens de s'y préparer, pourrait bien n'être qu'une énième recomposition du Spectacle. Cet ensemble de constats scientifiques, de grandes orientations éthiques et de conseils pratiques de survie participe de l'occultation d'une part de l'écologie politique. Celle qui a pourtant mené la critique la plus pertinente du capitalisme industriel, et a proposé les voies les plus sûres pour en sortir. En ce sens, la collapsologie est l'écologie mutilée.

Urgence, eschatologie, maîtrise du temps : le nazisme comme paradigme de l'anthropocène. Avec Johann Chapoutot à l'Université catholique de Louvain.


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23.04.2024

On crédite les nazis d'avoir su légiférer pour protéger la nature : le lien qu'ils établissaient entre le sang et le sol, le culte romantique de la nature et l'hygiénisme raciste qu'ils défendaient les auraient prédisposé à mettre en pratique une sensibilité écologiste précoce parmi les États contemporains. Un examen de la législation écologique nazie montre que les projets de loi dataient de la république de Weimar, et qu'ils ne furent guère appliqués : marais, forêts et montagnes furent soumis aux impératifs de la politique de production et de défense nazie. Un examen plus attentif du sort dévolu à ces zones protégées fait apparaître qu'elles furent, à l'instar des autres territoires et des hommes qui l'occupaient, totalement réifiées, et considérées comme des fonds d'énergie et de matière mobilisables pour l'effort de guerre du Troisième Reich.
La nature prisée par les nazis n’est pas celle des naturalistes et autres écologistes, mais une nature sommairement darwinienne, plus germanisée qu'anthropisée. Elle n'a rien à voir avec l'amour et le respect de la biodiversité. Et de façon concrète, tant sur un plan civil que militaire, les nazis se sont montrés de redoutables destructeurs de la nature, tant sur le plan de l'agriculture que sur celui de l'aménagement du territoire.
Il est temps d'en finir avec une approximation inepte.

Les quatre fois ou l'humanité a basculé. Avec Laurent Testot pour le Circular Metabolism Podcast.


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08.2024

Quels sont les éléments clés qui ont fait basculer nos sociétés, parfois jusqu'à leurs effondrements ? Qu'est-ce que le passé nous apprend pour faire face aux crises actuelles et futures ?
C'est en compagnie de Laurent Testot que nous explorons comment l'humanité a complètement bouleversé son environnement au cours des 12 000 dernières années, et comment ces changements nous ont impactés en retour durant 4 grandes périodes de l'histoire : le Néolithique, l'âge des empires, la modernité et la grande accélération.

 - 0'00'00 : Introduction
 - 0'04'06 : Histoire classique vs. Histoire globale
 - 0'13'36 : Désaccords entre les histoires globales
Période de -10000 à -4000 :
 - 0'15'28 : 1ère période : Le Néolithique
 - 0'26'44 : Agriculture et domestication
 - 0'29'31 : Agriculture et sédentarisation
 - 0'36'06 : Agriculture et démographie
Période de -3000 à 500 :
 - 0'39'11 : 2ème période : Les empires
 - 0'39'28 : Arrivée de la métallurgie
 - 0'47'20 : Métallurgie et déforestation
 - 0'53'35 : Empires et religions universelles
 - 1'07'20 : Premières grandes cités
Période de 1500 à 1900 :
 - 1'08'11 : 3ème période : La modernité
 - 1'09'36 : Colonisation et domination européenne
 - 1'15'18 : Domination européenne et commerce
 - 1'21'10 : Domination européenne et conquête des océans
 - 1'24'34 : Europe vs. Chine
 - 1'28'47 : Energies fossiles et  révolution industrielle
 - PÉRIODE 4 (de 1950 à aujourd'hui)
 - 1'36'13 : 4ème période : La grande accélération
Conclusion :
 - 1'52'05 : Quelles pistes ouvre l’histoire globale ?
 - 2'01'25 : Résumé de l'épisode

Gare à l'écologie (dé)coloniale. Avec Quentin Berard sur Radio Libertaire.


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05.2021

Auteur du récent Éléments d'écologie politique, Quentin Berard nous propose d'analyser la supercherie de "l'écologie décoloniale". En effet, sous prétexte de défense de la nature, les discours islamistes, (dé)coloniaux, (anti-)indigénistes ou intersectionnels infiltrent progressivement tous les milieux écologistes, comme ils ont infesté et ravagé la presque totalité des débris de la gauche militante.
L'occasion de rappeler une série de notions fondatrices et de pointer une illusion qui inhibe la démarche de l'écologie politique que devrait viser à une profonde transformation de nos sociétés et du lien qu'elle entretient avec la nature.

Émission "Offensive Sonore".

Sobriété : enjeux économiques et moraux d'une notion aujourd'hui mal comprise. Avec Pierre Caye à Toulouse Business School.


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07.01.2023

Depuis la crise énergétique née de la guerre en Ukraine, la sobriété est dans toutes les bouches. Mais le terme ne dépasse jamais en réalité dans le débat actuel le niveau de la lutte anti-gaspi selon l'expression à la mode dans les années 1970. Jamais l'expression de nécessité vertu n'a été aussi justifiée. La notion de sobriété est assurément plus exigeante et globale. Elle renvoie à une dimension morale de la vie qui englobe l'ensemble de nos faits et gestes. Davantage elle semble étrangère à nos économie fondées entièrement sur la production et la consommation.
En partant de la morale antique où la sobriété occupe une place considérable, nous voyons avec Pierre Caye toutes les conséquences qu'implique dans l'économie contemporaine une sobriété clairement assumée dans sa dimension aussi bien morale que matérielle.

Une conférence organisée par le Groupe de Recherche pour l'Éducation et la Prospective.

Les nouvelles sorcières américaines : le mouvement Wiccan. Avec Isabelle Stengers sur France Culture.


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29.03.2003

Qu'est-ce que la Wicca ? Qu'est-ce que le Wiccanisme ? De quoi est fait et qu'a donc à nous dire ce néo-paganisme très œcuménique, teinté de féminisme et d'écologie, venu tout droit de la West Coast des années 70 ?
Professeure retraitée de philosophie des sciences, Isabelle Stengers a donné une postface à l'édition française de Dreaming the Dark, ouvrage paru aux États-Unis en 1982, dont l'auteur, militante éco-féministe et sorcière, Starhawk, alias Miriam Simios, peut être considérée comme la figure la plus notable de la Wicca féministe. Elle est donc tout indiquée pour nous aider à comprendre ce que signifie ce mouvement, à la fois post-moderne et archaïque.

Émission "Les vivants et les dieux", animée par Michel Cazenave.

Pourquoi l'extrême-droite a gagné ? Avec Jean-Marc Jancovici pour le podcast Limit.


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06.2024

C'est en compagnie de Jean-Marc Jancovici, ingénieur et spécialiste des énergies, que l'on revient sur la montée de l'extrême droite en Europe et les causes profondes, notamment énergétiques, qui donnent sens aux grandes tendances politiques en Europe et aux Etats-Unis.

 - 0'00'00 : En préambule
 - 0'01'30 : Teaser
 - 0'02'20 : Début de conversation !
 - 0'04'00 : Les conférences de Janco
 - 0'08'30 : ‪@thegreatsimplification‬
 - 0'11'00 : Le conflit de nos pensées sur le système
 - 0'15'50 : Accepter de ne pas forcer
 - 0'21'00 : L'avantage de court-terme
 - 0'23'00 : Le déterminisme géographique
 - 0'26'00 : Les USA en déclin
 - 0'28'31 : Le revenu des ménages et la production industrielle
 - 0'32'00 : Le cordon sanitaire belge et la montée de l'extrême-droite
 - 0'33'50 : Décrue du pétrole dans l'OCDE
 - 0'35'30 : Y a-t-il encore de la croissance ?!
 - 0'38'00 : Gestion des ressources et transformation
 - 0'41'50 : Payer pour ne pas toucher aux ressources ?
 - 0'43'00 : Le Pétrole de Schiste
 - 0'44'00 : L'économie est un système physique ayant besoin d'énergie
 - 0'48'00 : Sortez les sortants
 - 0'52'55 : Marine Le Pen, enfant du carbone
 - 1'00'16 : La culture et le sens
 - 1'03'00 : Pic ou pas pic du Pétrole ?
 - 1'08'15 : Transition, possible ou impossible ?
 - 1'16'35 : Débat sur le solaire l'éolien et les défis liés à la transition énergétique
 - 1'23'58 : L'énergie nucléaire
 - 1'31'46 : Conclusion
 - 1'37'08 : Jean-Marc en Politique ?