Contre histoire du géneral de Gaulle. Avec Adrien Abauzit sur Meta TV.


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16.10.2014

Adrien Abauzit nous livre le résultat de ses recherches qui portent sur les roles véritables du maréchal Pétain et du général de Gaulle pendant la seconde guerre mondiale.
Sa démonstration s'appuie sur de nombreux ouvrages rédigés par des témoins directs et d'anciens acteurs importants de cette période.
Cette analyse suscitera le débat, car le mythe de la France résistante rangée derrière de Gaulle pour combattre l'infâme régime collaborationniste reste encore intacte !

Céline et Pierre Drieu la Rochelle, une rencontre à distance. Avec Julien Hervier à la Fondation Singer-Polignac à Paris.


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09.11.2011

Aussi individualiste l’un que l’autre et fréquentant des milieux très différents, Céline et Drieu n’ont pas eu l’occasion de se rencontrer beaucoup personnellement.
Mais Drieu professait une grande admiration pour Céline et l’a exprimée dans ses critiques : pour lui, le Voyage est essentiellement un livre sain. On possède également une lettre très cordiale de Céline à Drieu en 1941.
Tous deux très marqués par la guerre, ils se rejoignaient dans leur amour de la littérature et des femmes – et en particulier des Américaines –, dans leur dénonciation de la décadence et dans leur détestation du monde moderne. 

La shoah, l'antichristianisme juif et les enjeux de l'histoire. Avec Martin Peltier pour Kontre Kulture.


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07.2014

En s'attaquant à des sujets comment l'histoire de la shoah ou l'antichristianisme juif, Martin Peltier nous rend sensible au rôle hautement politique de l'instrumentalisation de l'histoire.
N'oublions jamais la sentence lapidaire de Georges Orwell, dans 1984 : "Celui qui a le contrôle du passé a le contrôle du futur. Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé."

Conquérir la souveraineté populaire : sur la valeur et sur la monnaie. Avec Frédéric Lordon et Bernard Friot à la Librairie Tropiques.


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03.10.2014

Frédéric Lordon et Bernard Friot partagent l'ambition de créer une théorie politique et économique d'émancipation et de progrès social.
Leur échange permet d'étudier en profondeur la proposition du salaire à vie, défendu depuis de longues années par Bernard Friot comme un outil de dépassement du capitalisme, trouvant ses racines dans un certain nombre de pratiques déjà existantes qui doivent être radicalisées et généralisées.
L'émancipation passera forcément par la reconquête de la souveraineté populaire !

Jean-François Revel, libéral intégral. Avec Alain Laurent à l'Institut Turgot.


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14.05.2014

Philosophe et essayiste libéral, Alain Laurent est aussi directeur de la collection Penseurs de la liberté, aux éditions des Belles Lettres. A l'occasion de la sortie du livre de Philippe Boulanger "Jean-François Revel : la démocratie libérale à l'épreuve du XXème siècle", Alain Laurent nous présente l'étonnante évolution intellectuelle et politique qui a mené Jean-François Revel, à partir de la fin des années 1970, des rivages d'un engagement de gauche au service du socialisme jusqu'à l'écriture d'ouvrages relevant d'une pure philosophie "libérale intégrale", voire même, par certains aspects, franchement libertarienne.
Alain Laurent nous montre en quoi Jean-François Revel occupa à la fois une place centrale et singulière dans l'histoire des idées en France. Centrale car il a participé aux polémiques les plus vives sur les terrains les plus divers et les plus sensibles ; singulière, car sa posture résolument libérale l'a clairement condamné -à gauche comme à droite- à l'incompréhension irritée ou à l'ostracisme affiché des milieux politiques, médiatiques et académiques français.

Vers un retour aux fondamentaux historiques : territoires, ressources, reproduction. Avec Laurent Ozon sur Radio Courtoisie.


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20.09.2014

De toutes parts, les convergences catastrophiques se rapprochent de notre pays. La colonisation de peuplement explose, la violence physique et sociale s’aggrave, la pauvreté augmente, nos valeurs de civilisation les plus fondamentales sont attaquées, les ressources diminuent, la nature est surexploitée, bref, nous le sentons tous, notre société s’effondre lentement.
La planche à billets tourne pour maintenir encore quelques temps un système économique et social à bout de souffle financé par la dette. Cette société engendrera bientôt des souffrances à grande échelle et de forte intensité, en particulier à cause de l’échec inévitable du multiculturalisme et de l’invraisemblable politique migratoire, qui bouleverse les populations de la France et de toute l’Europe occidentale.
Nos compatriotes commencent à se tourner les uns vers les autres pour se protéger, se lier, se regrouper, se préparer. La vision d’un monde uni dans la paix, l’intelligence et le progrès matériel, par le jeu de la libre-concurrence, se dissipe. À sa place, reviennent s’imposer, lentement, inexorablement, les vieilles lois du vivant depuis que le monde est monde : Territoires, Ressources, Reproduction. Nous y voilà, à nouveau, finalement.

Leur dette, notre démocratie ! Par Frédéric Lordon chez ATTAC.


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15.01.2012

A la lumière de l'inertie présente de la "croyance monétaire allemande", Frédéric Lordon reparcourt les diverses configurations possibles : union complète (mais pour l'heure sans l'Allemagne), union partielle, solution nationale classique, pour souligner que cette dernière, si elle ne s'impose pas univoquement, n'a en rien à être exclu de l'ensemble des options disponibles.

Conférence organisée par ATTAC et Mediapart.

Une histoire critique de la laïcité. Avec Philippe Prévost chez Fils De France.


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21.04.2013

L'historien Philippe Prévost explique l'émergence de la laïcité en France, soit le résultat d'une guerre conduite -et gagnée- par la république contre l’église catholique de 1789 à 1905.

L'individu qui vient. Avec Dany-Robert Dufour à l'Université Populaire du 2ème arrondissement de Paris.


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25.02.2014

Après avoir surmonté en un siècle les deux séismes majeurs que furent le nazisme et le stalinisme, la civilisation occidentale, se trouve emportée par le libéralisme d'aujourd'hui, le néolibéralisme. Il en résulte une crise générale d'une nature inédite : politique, économique, écologique, morale, subjective, esthétique et intellectuelle.
Il n'y a cependant nulle fatalité dans cette troisième impasse historique en un siècle. Il convient en effet de reprendre les choses là où elles ont été interrompues par le triomphe de cette religion immanente et matérialiste qu'on appelle le "divin Marché". Laquelle fonctionne, comme toute religion, sur une promesse : le salut par l'augmentation sans fin de la richesse. Fuite en avant qui mène tout droit à la dévastation du monde.
Pour obvier à ce sort, il faut en revenir au cœur de la civilisation occidentale afin d'y trouver les principes nécessaires à la refondation de notre monde. Cette civilisation possède les sources et les ressources nécessaires à sa Renaissance pour peu qu'on se donne un droit d'inventaire sur les deux sources du grand récit occidental :
 - le récit monothéiste, que les Latins tenaient de Jérusalem, pour lui faire admettre une seconde fois la dignité de l'homme et de la femme
 - le récit du Logos, venu des Grecs et d'Athènes en particulier, en visant à le débarrasser de l'exclusion qu'il prononçait à l'encontre de certaines catégories de citoyens voués à l'entretien des maîtres.
L'enjeu, c'est tout simplement la perspective d'une nouvelle Renaissance

L’influence anglo-saxonne sur le mode de gouvernance de l’Union européenne. Avec Christophe Reveillard à l’Institut pour l’Etude de la Francophonie et de la Mondialisation.


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17.03.2011

L’Union européenne (UE) est un processus tout à fait particulier d’intégration d’États européens dans un ensemble sui generis et situé entre l’organisation internationale et la fédération supranationale. Parmi les différents systèmes régionaux existants dans le monde, l’UE est celui qui a poussé le plus loin l’intégration des États puisqu’à l’union douanière, économique et monétaire s’ajoutent les plans politique, juridique et de défense. Son aire d’épanchement ne semble pas connaître de limite identitaire car des six pays fondateurs d’Europe occidentale on est passé à l’élargissement d’une organisation de bientôt plus d’une trentaine d’États, aujourd’hui 28 avec l’adhésion récente de la Croatie, dont les limites approchent les frontières de l’Europe continentale, et pourraient même les dépasser avec l’intégration de la Turquie.
Les défis adressés à l’UE sont d’une telle importance qu’ils interpellent tous, quel qu’en soit l’aspect, son mode de fonctionnement. Or, celui-ci apparaît de plus en plus limité et inadapté.
Cependant, la rhétorique du "toujours plus d’Europe" ressassée depuis des décennies ne correspond plus aux défis colossaux et menaçants auxquels doit répondre l’UE. La "fédération politique", "l’union politique" qu’elle appelle de ses voeux sont autant de tentatives de réponses aux conséquences et non aux causes de la crise.
Malgré l’extrême ingéniosité de toutes ces propositions, le meccano institutionnel qu’elles suggèrent est évidemment loin d’être une réponse proportionnée à la crise systémique dont souffre l’UE. Car l’échec est ontologique et un saut qualitatif vers une fédération politique n’apparaîtrait que comme un prolongement du processus d’intégration accéléré depuis 2010. 
En effet, si le processus d’intégration est arrivé à son quasi-achèvement, à quoi bon continuer dans la voie ayant mené à l’échec ?
Afin de comprendre la logique institutionnelle de l'UE, Chritophe Reveillard nous en expose le coeur anglo-saxon qui préside à son évolution.

L'impact de l'archétype biblique sur les formes de pensée politique moderne. Avec Georges Corm à l'Université de Lausanne.


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28.11.2013

Le monde des sociétés monothéistes, au-delà des diversités apparentes, présente des caractéristiques communes trop souvent oubliées des politologues comme des théologiens ou des sociologues des religions.
Derrière la laïcisation de la pensée, continue souvent de se cacher inconsciemment un archétype de gestion des sociétés monothéistes, très marqué par le désir de réaliser sur terre l’idéal de l’unicité divine prêché par le judaïsme, l’islam et le christianisme.
L’Ancien Testament nous donne malheureusement la vision d’un Dieu exclusiviste de toute autre divinité, qui se choisit un peuple destiné à accomplir une mission universelle dans une perspective eschatologique. L’exclusion de l’autre, non converti à la foi dans le Dieu unique, voire son annihilation physique, constituent une pratique courante dont l’Ancien Testament nous donne des exemples (le Herem ou guerre sainte).
Les idéologies modernes, telles celles propres à différents types de nationalismes ou de marxismes, formellement laïcisées, semblent avoir continué de fonctionner suivant cet archétype : peuple ou classe sociale élue, systèmes philosophiques englobant et fermés, mission "civilisatrice" à accomplir pour le bonheur de l’humanité.
La fin de ces idéologies a ouvert la porte à différentes formes de "retour du religieux" et à la lecture littéraliste - et non plus symbolique - des textes sacrés des trois monothéismes. Judaïsme, Islam et Christianisme sont ainsi instrumentalisés depuis quelques décennies à des buts de puissance purement profanes.

Quel pouvoir voulons-nous ? Avec Charles Melman et Marcel Gauchet à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes en Psychopathologies.


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2014

Il y a aujourd’hui dans nos contrées une crise du rapport à l’autorité en général et au pouvoir politique en particulier.
Celui-ci semble particulièrement malmené en la personne de ses représentants, décrédibilisés au point de voir popularisée l’idée de démocratie directe ; et parallèlement défait dans la dissolution de l’image de l’instance que sous le nom de Père le catholicisme avait institué à la source de tout pouvoir, voire de toute représentation.
Il est plausible que ce désarroi soit dû à plusieurs facteurs : progrès technique qui garantit la maîtrise des processus de la reproduction (voire la genèse de nouveaux organismes), mondialisation des échanges économiques qui prend le pas sur le pouvoir des États, et débridement des mœurs encouragé par les stimulations à la consommation. Ce concours aboutissant à une crise sociale que semble impuissante à traiter la représentation politique, il est inévitable que surgissent les démons du totalitarisme.
Mais est-il aussi l’occasion de penser autrement ce que serait une relation pacifiée au pouvoir ?