Laurent Ozon, à l'époque responsable de la politique écologique du Front National, dénonce le rôle nuisible des multinationales de l'agro-chimie et de l'agro-alimentaire dans le domaine de la santé publique.
C'est toute la chaîne de consommation qui s'en trouve affectée : la reprise en main de cette branche industrielle devrait être une priorité, pour le bien-être des citoyens français.
La recherche de profit appliquée aux marchés de la santé (alimentation, médicaments) conduit à une baisse de qualité des biens de consommation, et à de nombreux scandales sanitaires sans précédent (empoisonnements, conflits d'intérêt, corruption).
C'est la totalité des citoyens qui sont concernés : il est temps de réagir avant qu'il ne soit trop tard.
L'historien Dominique Venner anéanti ici la thèse jacobine républicaine selon laquelle la nation française serait une construction de l'Etat, mais bien plutot le fruit d'une maturation historique et civilisationnelle.
Il situe sa définition de l’identité française dans la continuité de celle livrée par l’historien Fernand Braudel (1902-1985), historien de la longue durée, auteur de "L’Identité de la France" : "Un Français est un condensé d'Européen", en raison même des origines qui sont celles du peuple français, dans lesquelles on retrouve les vieilles racines franques, gauloises, germaniques, etc. Fernand Braudel ajoute que, dans toute l'Europe, on trouve des modèles de moeurs (modèle familial, mariage, funérailles, divorce, image du corps, place de la femme dans la société, visibilité de la femme, idée de l'amour, idée de la vie et du trépas) ne présentant aucune différence fondamentale entre la vision que l'on a en France et la vision que l'on a dans l'ensemble de l'Europe occidentale.
Les français sont également membres d'un très vieux peuple qui n'est pas une construction politique. Toute la réalité de l'histoire française montre que le peuple français, sa langue, ses moeurs ne doivent rien en tant que tels à l'Etat. C'est ainsi que, dès le XIe et le XIIe siècles, nous avons les preuves littéraires d'une spécificité française puissante, à travers ces oeuvres fondamentales que sont La Chanson de Roland (XIe s.), première oeuvre immense en très vieux français, dans Tristan et Iseult (XIIe s.), dans le Lancelot ou le Perceval de Chrétien de Troyes à la fin du XIIe siècle, tous monuments primordiaux d'une francité bien enracinée dans un socle européen.
Emission du Libre Journal de Gérard Marin.
Quoi de plus subversif que de faire comprendre au plus grand nombre que nous ne sommes pas en démocratie ?
Antoine Chollet, politologue suisse et critique de la démocratie représentative suisse, nous livre sont travail d'analyse en se basant sur des auteurs comtemporains (Cornelius Castoriadis, Hannah Arendt) et classiques des sciences politiques (Rousseau, Montesquieu, Aristote).
Il s’agira ainsi de comprendre que la démcratie ne peut être pensée que comme projet, avec un ensemble de conséquences pratiques sur les institutions (principe du tirage au sort) et la pratique éducative.
Enfin, Antoine Chollet tente de rétablir le sens originel du populisme face aux critiques élitistes anti-démocratiques qui ne cessent d'attaquer les derniers bastions de souveraineté accordés au peuple.
La conférence est organisée par l'association Cause Toujours.
Suite à la prise de position très polémique de l’ancien ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, qui avait dit que "toutes les cultures ne se valent pas", Francis Wolff décide ici de poser la question en termes philosophique et anthropologique : toutes les cultures se valent-elles ? Y a-t-il des moyens d’évaluer, de comparer les cultures ?
Il présente alors deux positions traditionnelles qui se revendiquent toutes deux d’une tradition humaniste et qui s’affrontent : la position relativiste et la position universaliste, pour aboutir à une réflexion de fond qui tente de dépasser les contradictions apparentes.
Marc Rousset, au travers de la présentation de son dernier livre, essaie de comprendre la crise du continent paneuropéen dans le choc des civilisations.
Cet industriel de haut rang (il a occupé pendant 20 ans des fonctions de Directeur Général dans des groupes multinationaux) pose un diagnostic sans concession et propose des remèdes à la crise généralisée de notre espace européen.
Le redressement passera par l'axe Paris-Berlin-Moscou ou ne sera pas !
Le professeur Henri Blocher mène une série d'études sur l'autorité en matière de foi dans l'église chrétienne.
En effet, la question de la référence qui permet d'exprimer le dogme fait débat depuis la naissance de l'église, dès les premiers siècle de notre ère. Les problèmes de la transmission orale, du canon biblique et de son interprétation : autant d'occasion de préciser les positions et de combattre les hérésies qui ne cessent de naître au sein du corps de l'église.
L'on comprend également l'ascension du pouvoir de l'église de Rome et l'élaboration du catholicisme romain, qui s'est faite notamment au travers des grands conciles et de leurs débats décisifs pour la vie de l'église (hiérarchisation de l'épiscopat et importance grandissante du patriarche de Rome).
Enfin, la période qui va de la fin du Moyen Age jusqu'à nos jours permet d'étudier la réforme protestante et l'idée d'une critique possible des opinions et des pratiques de l'église, en se fondant sur l'Ecriture Sainte.
Les enjeux actuels sont finalement abordés. Outre la polémique avec les théologiens catholiques qui reste vive, ce sont les nouveaux phénomènes comme le modernisme ou la naissance des réveils charismatique et pentecôtiste qui posent question.
Il existe aujourd'hui un problème typiquement moderne qui affecte les français dits “de souche” ainsi que les français immigrés : il s'agit de la question de l'identité.
Quel sens peut avoir aujourd’hui cette notion “d’identité” ? Comment doit-elle être posée ? De quelles façons peut-elle être reconnue ? Pourquoi n’avons-nous plus la capacité de transmettre ? Comment penser la présence d'une forte population musulmane sur les terres françaises ?
Ce sont quelques unes des questions auxquelles Alain de Benoist essaie de répondre.
Un large accord existe désormais sur la nécessaire préservation de la biodiversité.
Mais qu'en est-il de la diversité humaine ? Et de la diversité des cultures ?
Hervé Juvin nous invite, en grand voyageur, à sauver les différentes manières d'être homme, aujourd'hui laminées par une mondialisation se résumant à un développement économique aveugle et à l'indifférenciation juridique.
La France doit-elle accepter de voir sa substance démographique changer définitivement à l’horizon 2050 ? A l’inverse, les populations d’origines étrangères présentes en France ne pourraient-elles pas devenir pour elle un atout face au mondialisme ?
Après trente années de "doxa" sos-racisme, comment déconstruire le chaos communautariste ? Une "décroissance migratoire" est-elle envisageable ?
Les deux auteurs ont pu débattre ensemble de ces problématiques centrales pour l’avenir de notre peuple et de notre civilisation.
Ce débat a été l’occasion de s’appercevoir qu’au delà des deux approches qui certains voudraient irréductibles (assimilationniste, différentialiste), existe une réelle convergence.
A l’heure où notre pays achève de se dissoudre dans le magma mondialiste, il est fondamental d’aller au cœur des problématiques d’identité nationale et d’immigration. C’est bien dans la confrontation des points de vue des hommes de bonne volonté que pourra naître la synthèse rectificatrice.
Est diffusé un long entretien avec le romancier américain James Ellroy à l'occasion de la sortie de son dernier roman "Underworld USA".
Troisième et ultime volet de sa trilogie romanesque sur l'Amérique d'après-guerre, c'est une oeuvre hantée par les figures d'Hoover et d'Howard Hughes, décrivant l'Amérique de Johnson et de Nixon du point de vue des sombres coulisses, au travers du regard des voyeurs, maître-chanteurs et autres casseurs de bras...