Description :
On ne saurait aujourd'hui penser une puissance publique sans penser la puissance en tant que telle, et on ne saurait penser la puissance au XXIe siècle sans passer par Spinoza - qui passe lui-même par Aristote, dont le concept de puissance inspire sans doute aussi Simondon, le penseur du préindividuel et de l'individuation.
La puissance devient privée et technologique au cours du XIXe siècle, et, jusqu'à nos jours, ne cesse de se transformer : cette puissance se nomme alors le capitalisme, dont l'organisation économique aussi bien qu'épistémique est constituée par les technologies du calcul et à travers ce que nous appelons le processus de grammatisation en tant que processus de discrétisation - c'est à dire d'abstraction.
C'est depuis ces perspectives très générales que Frédéric Lordon est invité à s'exprimer.
En annexe :
Commentaires :