La guerre nucléaire qui vient. Avec Jean-Pierre Dupuy pour l'Association Recherches Mimétiques.


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17.03.2023

En quoi la possibilité de la guerre nucléaire confirme ou altère-t-elle les analyses développées par René Girard et Benoît Chantre dans leur livre Achever Clausewitz ? Celui-ci met en scène classiquement l'opposition entre l'attaque et la défense et démontre la primauté de cette dernière.
Avec l'arme atomique, on a affaire à trois termes, et non pas deux : la défense, l'attaque, nommée "préemption", et la dissuasion. Jean-Pierre Dupuy démontre que la défense est mise hors circuit, tant pour des raisons techniques que par le fait que la dissuasion implique que l'on ne se défende pas : on prouve ainsi à l'ennemi qu'on ne l'attaquera pas en premier. Il montre aussi que dans l'histoire de l'ère nucléaire, la préemption l'a emporté sur la dissuasion et que les chefs d'État soviétiques russes et américains n'ont jamais exclu de leurs répertoires d'action la décision de frapper en premier.
Jean-Pierre Dupuy illustre finalement ces thèses par cette question lancinante : si Poutine perd la guerre conventionnelle contre l'Ukraine, aura-t-il recours contre les puissances de l'OTAN à ses armes nucléaires tactiques, domaine dans lequel il est de loin le plus fort ?

Israël-Hamas, une lecture géopolitique du conflit. Avec Youssef Hindi, Eric Denécé et Rachid Achachi sur Ondes De Chocs TV.


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10.2023

Le samedi 7 octobre 2023, au lever du jour, la bande de Gaza était le théâtre d'une démonstration de force inquiétante de la part du Hamas. Dans une attaque audacieuse, ce movuement islamiste et nationaliste palestinien a défié la puissance militaire israélienne en lançant des milliers de roquettes sur plusieurs colonies. Cette série d'attaques a ébranlé la mythique réputation du dôme de fer israélien. En parallèle, des combattants du Hamas ont pénétré en territoire israélien en franchissant l'une des frontières les plus fortement gardées au monde, perpétuant ensuite plusieurs massacres et capturant de nombreux civils. Les heures qui ont suivi étaient marquées par une tension palpable, provoquant un traumatisme indélébile du côté israélien.
Lors de cet échange, Youssef Hindi, Eric Denécé et Rachid Achachi nous livrent trois lectures géopolitiques qui, selon les aspects traités, se complètent ou divergent, mais nous permettent de mieux comprendre les tenants et aboutissants du conflit autour de la bande de Gaza.

Discours médiatiques et idéologie dominante. Avec André Perrin pour le podcast Hérétiques.


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09.2023

Les grands médias contemporains (presse écrite, radiophonique ou télévisuelle) véhiculent tout un ensemble de postures, de discours qui forment ce qu'il faut bien appeller une idéologie dominante, c'est-à-dire minoritaire dans la société car propre à une classe ou une caste. À l'intersection de la "gauche" et de la "droite", ce prêt-à-penser est une camisole bien-pensante qui vise précisément à empêcher de penser, par l'intoxication, l'intimidation, le chantage politique au "fascisme". Quels sont les ressorts qui poussent la presque totalité des journalistes influents à colporter de tels discours ? Comment mener des réflexions libres dans cette époque de confusion délibérément entretenue ?
André perrin, enseignant de philosophie, dans une multitude d'exemples relevés au fil des années dans ses derniers livres, en appelle à la lucidité et au courage pour que vive une pensée juste s'émancipant tout autant du conformisme politquement correct qu'aux provocations outrancières.

L'école en 10 questions. Avec Normand Baillargeon pour Savoir média.


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2022

Le philosophe et professeur Normand Baillargeon, accompagné d'invités acteurs et penseurs de l'éducation, tente de répondre à 10 questions de fond en éducation en se basant sur la pensée de dix philosophes importants dans le domaine.
Les questions abordées, plus actuelles que jamais, s'adressent autant autant au corps professoral qu'aux parents, aux étudiants qu'aux citoyens !

L'évangélisme sioniste et son influence sur la politique américaine au Proche-Orient. Avec Antoine Fleyfel à l'Institut de Recherche et d'études Méditerannée/Moyen-Orient.


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29.02.2020

Si le conflit israélo-palestinien est l'otage d'une pléiade de facteurs alliant histoire et géopolitique, d'autres pressions d'ordre socioéconomique et idéologique exercent une influence déterminante. C'est notamment le cas du puissant lobby sioniste chrétien aux États-Unis. S'ils puisent leur discours dans une théologie à fortes implications politiques, les sionistes chrétiens ne se reconnaissent pas dans un seul courant évangélique mais garantissent tous un soutien quasi inconditionnel et des plus efficaces à l'Etat israélien de la part de Washington.
C'est le théologien et philosophe franco-libanais Antoine Fleyfel qui revient sur les origines, la structuration et les enjeux de ce courant hétéroclite qui voit dans la création de l'Etat d’Israël une réalisation des prophéties bibliques et qui compte aux Etats-Unis plus de 100'000 pasteurs pour 40 millions d'adeptes.

Le sens du cosmopolitisme. Avec Alain Policar à l'Ecole Normale Supérieure.


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22.05.2017

En partant de l'état du monde, Alain Policar fait du cosmopolitisme une figure contemporaine d'une théorie de la justice globale. Celle-ci suppose un renouvellement du concept de citoyenneté qui conduit à reconnaître au citoyen des droits liés à son appartenance au monde. Il fait du souci moral à l'égard des autres, constitutif du cosmopolitisme moral, une valeur intrinsèque et suggère que l'attachement au bien commun est ancré dans notre condition. Alain Policar cherche donc à lier anthropologie et politique en examinant ce qu'implique l'idée de nature appliquée à l'homme.
Le cosmopolitisme ainsi conçu implique-t-il de renoncer à nos fidélités singulières ? Non, à condition d'adopter sur nos identités collectives un point de vue radicalement critique. Il termine l'exposé en précisant dans quel sens on peut comprendre un cosmopolitisme politique, défini comme un cosmopolitisme de l'accueil, construit autour de la figure de l'étranger, et faisant de l'hospitalité une partie du patrimoine moral de l'humanité.

Traduire Dostoïevski, Tchekhov et Shakespeare. Avec André Markowicz et Françoise Morvan sur France Culture.


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09.04.1999

La traduction, par essence, est nécessairement imparfaite. Mais il existe des solutions qui sont moins insatisfaisantes que d'autres !
André Markowicz, accompagné de sa compagne Françoise Morvan, est le traducteur infatiguable de Dostoïevski, Pouchkine, Gogol on encore Shakespeare.
Il nous ouvre les portes de leur appartement, ainsi que celles de son ordinateur, un bruyant Macintosh, et raconte les projets en cours et leur manière de travailler, souvent à quatre mains...

Sur Pierre Gripari. Avec Alain de Benoist pour l'Association des amis de Pierre Gripari.


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21.03.2023

Surtout connu du grand public comme un écrivain pour enfants, Pierre Gripari est pourtant un auteur accompli qui publia beaucoup à la maison d'édition L'Âge d'Homme. C'est en tant que rédacteur régulier d'Éléments et compagnon de route du GRECE qu'il croisa régulièrement Alain de Benoist.
L'occasion de revenir avec ce dernier sur leur amitié et la carrière de ce "martien en exil" qu'était Pierre Gripari.

Autobiographie philosophique. Avec Pierre Magnard sur Radio Courtoisie.


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2014

Entré en khâgne pour y devenir traducteur de Virgile et d'Homère, Pierre Magnard reçut de Jean Beaufret l'interpellation de Heidegger, qui fit vaciller ses certitudes et une certaine manière d'être chrétien. Ce vacillement le conduisit vers Pascal, dont l'angoisse colore la foi d'une manière inoubliable, lequel Pascal le conduisit à Montaigne, ami de toute une vie. Deux figures en miroir entre lesquelles il lui parut urgent de ne jamais choisir, et auxquelles il consacra beaucoup de son industrie, comme à ces philosophes de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance que Char eût dit des Matinaux.
Un humanisme faisant l'épreuve du néant en l'homme et du silence de Dieu était possible, dont Maître Eckhart et Nicolas de Cues montrent le chemin ; un christianisme aussi, fondé non sur l'usage d'une raison dogmatique mais d'une raison joueuse, laquelle, tout en sachant que c'est le coeur qui lui donne ses principes, se déploiera en toute liberté.
Nous voici donc conté le chemin d'un philosophe, professeur émérite en Sorbonne, jusqu'à la couleur du matin profond...

Émission "Le monde de la philosophie", animée par Philippe Nemo.

L'antilibéralisme à la racine. Avec Jean-Claude Michéa sur France Culture.


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05.10.2023

C'est dans un petit village des Landes que le philosophe Jean-Claude Michéa a décidé de s'installer pour fuir la ville et prendre ses distances avec un monde urbain qu'il estime aujourd'hui complètement artificialisé. Et c'est toute sa perception sur la ruralité qui s'est transformée, alors que le travail manuel et le travail de la terre sont devenus son pain quotidien.
Il met son expérience de la ruralité au service d'une réflexion sur le système capitaliste moderne et, par-delà les clivages traditionnels, analyse -non sans ironie- le déploiement du libéralisme, dont l'individualisme, la destruction de l'environnement et même le “wokisme” en seraient les fruits.

Émission "L'Invité des Matins", animée par Guillaume Erner.

Sécurite, territoire, population. Avec Michel Foucault au Collège de France.


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1978

Ce cours marque un tournant dans le développement de la recherche de Michel Foucault. Partant du problème du bio-pouvoir, introduit à la fin du séminaire Il faut défendre la société il se propose d'étudier la mise en place, au XVIIIe siècle, de cette nouvelle technologie de pouvoir, distincte des mécanismes disciplinaires, qui a pour objet la population et entreprend de la gérer à partir de la connaissance de ses régularités spécifiques. Technologie de sécurité indissociable – telle est la thèse originale que formule ce cours – du libéralisme comme rationalité gouvernementale fondée sur le principe du "laisser faire".
Cette analyse fait apparaître l'importance de la notion de "gouvernement". C'est pourquoi Michel Foucault choisit rapidement de resituer sa problématique dans le cadre d'une histoire de la "gouvernementalité". Coup de théâtre théorique, par lequel il déplace soudain l'horizon du cours : non plus l'histoire des dispositifs de sécurité, qui passe provisoirement au second plan, mais la généalogie de l'État moderne, à travers les procédures mises en œuvre, en Occident, pour assurer le "gouvernement des hommes".
Deux moments essentiels sont alors étudiés : l'invention tout d'abord, par le christianisme, d'un nouveau type de pouvoir, étranger à la tradition gréco-romaine, prenant en charge les hommes pour les conduire individuellement vers leur salut ; la formation, ensuite, d'une "gouvernementalité" politique, aux XVIe-XVIIe siècles, qui inscrit la conduite des individus dans l'exercice du pouvoir souverain.
Du pastorat chrétien au gouvernement selon la raison d'État, c'est ainsi la double face, individualisante et totalisante, de la rationalité politique dont procède l'État moderne qui se trouve dévoilée. Il devient possible, à partir de là d'analyser le statut de la liberté au sein de la gouvernementalité libérale née au XVIIIe siècle.

Culte du corps et société de décadence. Avec Alain Soral sur Biomécanique.


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10.2023

Surtout connu pour ses prises de positions polémiques, l'écrivain, réalisateur et éditeur Alain Soral n'en est pas moins un passionné et un pratiquant accompli de la boxe pieds-poings, plus spécifiquement de la boxe anglaise et de la savate.
Il revient dans ce long entretien sur le sport contemporain, ses évolutions récentes et ses contradictions qui permettent de comprendre, de manière plus générale, l'évolution de la société.