Les questions commerciales ont connu un regain d’attention ces dernières années : TTIP et CETA ont notamment été l'objet de fortes contestations de la part d'associations et des syndicats. Les critiques adressées portaient sur plusieurs points (déficit démocratique lors des négociations, attaque des standards sociaux, environnementaux ou sanitaires, justice privatisée au travers de mécanismes d’arbitrage…) et sont apparues comme une opposition claire à un système de libre-échange débridé et généralisé. Cela n'a cependant pas débouché sur un débat autour du degré de protectionnisme utile ou nécessaire, tant est si bien que le sujet demeure le plus souvent tabou dans les débats publics.
Paradoxalement, depuis près de deux siècles, les pays industrialisés (USA, Grande-Bretagne, France…), principaux promoteurs du libre-échange, ont toujours usé de mesures protectionnistes en fonction d’intérêts particuliers, sectoriels ou de stratégies industrielles : droits de douane sur l'importation d'automobiles entre les États-Unis et l'UE, agriculture exportatrice subventionnée au travers de la Politique Agricole Commune, quotas, barrières réglementaires…
Quel degré de libre-échange/protectionnisme est acceptable, souhaitable ? Dans quel cadre : UE ? OMC ? accords bilatéraux et/ou régionaux ? Avec quelles conséquences pour l'emploi, les standards sociaux, environnementaux et les pays en développement ?
C'est à ces questions que tentent de répondre les économistes Jacques Sapir et Jean-Christophe Defraigne.
L'Europe est, politiquement parlant, en dormition. Et en dormition profonde, alors que de multiples dangers et menaces se développent et s'amplifient, dangers et menaces qui sont autant de défis.
Alors, l'Europe, le réveil ou la mort ? Tel est la question la plus importante à laquelle nous devons répondre, et que traite ici Robert Steuckers.
Dans ce grand entretien de rentrée, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique de septembre 2019.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
PARTIE 1
1. Cercle Aristote :
- 00'20 : actualité éditoriale
2. Questions nationales :
- 09'55 : Chirac, la mort du Grand Con
- 30'45 : la Convention de la Droite
- 45'40 : l'incendie de Lubrizol à Rouen
- 52'15 : Justice, affaires Balkany et Mélenchon
- 57'25 : Onfray vs. Asselineau
PARTIE 2
3. Questions internationales :
- 00'05 : le Brexit
- 24'50 : Italie -Salvini
- 33'50 : Trump
- 39'20 : Greta...
4. Economie :
- 44'55 : pauvreté de masse en Allemagne
- 47'50 : la crise
En 2016, les Britanniques ont voté pour que la Grande-Bretagne sorte de l'Union Européenne. Trois ans plus tard, rien n'a changé.
Entre tractations avec Bruxelles et blocage du parlement britannique face à Boris Johnson, les institutions semblent prêtes à tout pour éviter le Brexit...
L'économiste et président de l'Institut des Libertés Charles Gave et le président de l'UPR François Asselineau débattent ensemble du fonctionnement de l'Union Européenne et des blocages à l'origine d'un véritable imbroglio à Londres.
Émission "Le samedi politique", animée par Elise Blaise.
Dans ce grand entretien de rentrée, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique de juillet, août et septembre 2019.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
PARTIE 1
1. Cercle Aristote :
- 0'00'00 : actualité du Cercle Aristote
2. Questions nationales :
- 0'11'50 : condamnation du groupe Génération Identitaire
- 0'22'20 : primaire des Républicains
- 0'29'05 : Julien Aubert, la soltion des Républicains ?
- 0'33'16 : psychodrame à la France Insoumise
- 0'41'55 : Yann Moix
- 0'50'55 : casse sociale, grèves des urgentistes et réforme des retraites
- 1'00'05 : culte de la personnalité macronien
PARTIE 2
3. Questions internationales :
- 00'00 : les Etats-Unis et Donald Trump
- 08'45 : l'affaire Epstein
- 14'45 : bilan du G7 de Biarritz
- 30'25 : la situation à Hong Kong
- 32'20 : la Suède et l'évolution du modèle scandinave
- 37'25 : l'Inde et le Pakistan
4. Divers :
- 41'45 : CEDH et CEJ, laquelle est la pire ?
- 42'40 : les forêts françaises
- 47'20 : les femmes et la cause nationale
- 51'00 : hommage à Pierre Péan
Hervé Juvin, essayiste et homme d'affaires, est l'auteur de La Grande séparation : pour une écologie des civilisations (Gallimard, 2013), et de France, le Moment politique (éditions du Rocher, 2018). Après avoir travaillé au nom de l'Europe avec Raymond Barre et collaboré à la revue Débat, il se rapproche de Marine Le Pen en 2016, avant d’accepter de figurer en 2019 en cinquième position sur la liste Rassemblement National aux élections européennes.
Conservateur libéral tendance identitaire, penseur de l'écologie, Hervé Juvin est perçu comme la caution intellectuelle du mouvement et l'instaurateur d'un nouveau courant de pensée au sein du Front National : "le juvinisme".
Les idées d'un homme sont-elles transposables à l'échelle d'un parti ? Comment a-t-il influencé le projet européen sur lequel le RN fait campagne, et notamment son chapitre écologique ?
Contre une mondialisation "sauvage", Hervé Juvin prône un localisme qui favorise les espaces géographiques délimités et les frontières qui protègent la biodiversité.
Émission "La Grande table idées", animée par Olivia Gesbert.
Comme tout ordre de domination, le capitalisme et la bourgeoisie qui en tient les rênes ont besoin de nous (et de se) raconter une histoire qui les légitime. Une histoire qui justifie leur hégémonie et l'écrasement de tout ce qui leur est étranger.
De nos jours, c'est la construction européenne qui sert de colonne vertébrale au discours de l'ordre. En dépit de ses tares antidémocratiques et antisociales, l'Union européenne continue à faire consensus auprès des élites du pays. Au nom de sa prétendue contribution à la pacification du continent, la machine bruxelloise poursuit son travail de persécution économique des classes laborieuses.
Construire un projet anticapitaliste cohérent, c'est donc d'abord déconstruire le discours européiste pour commencer à imaginer une alternative. C'est ce que s'emploient à faire ici la journaliste Judith Bernard et l'écrivain François Bégaudeau.
Comment En Marche a capté l'électorat du bloc bourgeois ? Quelle stratégie opposer face à ce bloc, entre populisme, souverainisme, ou plutôt retour à une union de la gauche, façon programme commun ? Les gilets jaunes sont-ils l'expression de l'anti bloc bourgeois qui pourrait naître de la recomposition politique en cours ?
Pour tenter de répondre à ces questions, Théophile Kouamouo reçoit Bruno Amable, co-auteur avec Stefano Palombarini de L'illusion du bloc bourgeois.