Dans ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique et géopolitique de l'été 2019.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
PARTIE 1 : questions nationales
- Les élections européennes
- Marion Maréchal-Le Pen / Eric Zemmour
- L'écologie politique
- L'armée française et les officiers supérieurs
- Le cas Vincent Lambert et l'euthanasie
- La Réforme du bac
- La PMA
- La loi AVIA
- Le foot féminin
PARTIE 2 : questions internationales
- Nominations européennes
- L'Allemagne / Le Brexit / L'Italie / La Grèce
- Trump 2020 ?
- Libye / Mali
- Les Aéroports de Paris
- Les taux négatifs
- Les miniboots italiens
- La finance de l'ombre / Deutsche Bank
- La chute de l'empire américain
- Origine socialiste ou capitaliste de l'immigration ?
- Hommage
Alors que le Conseil européen a récemment décidé de reporter de six mois l'échéance de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, le pays devrait théoriquement participer aux élections européennes de 2019. Et si le Brexit aura bien lieu, nul ne sait quelles en seront les conditions ni l'échéance.
Retour avec le journaliste et rédacteur en chef du mensuel Ruptures Pierre Lévy sur ce feuilleton politique d'apparence complexe, mais dont le fond est finalement assez simple...
On nous ment. L'autre Europe plus démocratique, plus protectrice, plus coopérative, bref l'Europe de la paix ne se fera pas dans le cadre des institutions actuelles.
L'Europe de Bruxelles a mis le marché et la concurrence au centre de ses institutions. Il en résulte une forfaiture démocratique, une guerre économique et sociale. En quittant les institutions de l'actuelle Union, l'Europe de la coopération des Nations peut s'entreprendre.
Et c'est l'alsacien Jean-luc Schaffhauser, philosophe de formation et député européen, qui nous raconte en quoi son expérience lui a montré l'indispensable sortie des institutions actuelles pour retrouver l'esprit initial de l'Europe de Strasbourg.
Après la deuxième guerre mondiale débutent les Trente glorieuses, caractérisées par une croissance industrielle soutenue, par l'amélioration continue du niveau de vie des salariés et par la densification de la classe moyenne. C'est ce qu'on appelle le système fordiste caractérisé par la production et la consommation de masse ainsi que l'État-providence.
Les Trente glorieuses ont scellé un compromis temporaire entre la classe moyenne, essentiellement salariée, et le capital industriel. La coïncidence géographique de la production et de la consommation au Nord engendrait un cercle vertueux conduisant à un développement relativement autocentré.
Mais à partir des années 70, le capitalisme se financiarise et la production industrielle est relocalisée principalement sur le continent asiatique qui dispose d'une main d'œuvre à très bas salaires. Et si la désindustrialisation frappe les pays du Nord, elle touche également les pays du Sud qui avaient, dans le cadre du nationalisme–clientéliste, adopté des stratégies d'industrialisation par substitution des importations.
Alors, pourquoi un tel changement ? Comment le néolibéralisme s'est-il imposé comme le dogme économique de notre temps ?
L'analyste politique Coralie Delaume et l'économiste David Cayla nous décrivent l'échec programmé du modèle économique de l'Union européenne, mis en oeuvre en France par Emmanuel Macron.
Privatisation des Aéroports de Paris, mouvement des Gilets jaunes : où quand les logiques conjointes du Marché unique et de l'Euro continuent à produire leurs effets...
Dans sa forme actuelle, l'Union européenne semble définitivement passée sous commandement allemand. Mais par quels mécanismes l'intégration européenne a-t-elle finalement dépouillée les nations de leur souveraineté et reconstituer un nouveau Saint-Empire romain germanique ?
Car le vaste ensemble politique du vieux continent n'était pas forcément destiné à avoir pour noyau et centre décisionnel l'Allemagne. Un nombre important d'abandons de souveraineté concédés par les élites politiques des pays alentours, notamment de la part de la France, explique cette situation.
Retour sur l'histoire mouvementée de la construction européenne.
Émission du "Libre Journal de la souveraineté", animée par Michel Leblay.
À la suite des élections européennes, qu'en est-il du "populisme" ? Doit-on distinguer les populistes de conviction et ceux qui ne le sont que de situation ? Et d'ailleurs, le populisme est-il une réalité ou un simple concept fourre-tout et trompeur ?
Pourtant, le populisme est bien un mot important et positif. Il est cependant utilisé comme une insulte par les démophobes, ennemis du peuple, d'abord au singulier comme équivalent d' "extrême droite et démagogue", pour ensuite être accordé au pluriel pour y fourrer "la gauche radicale"...