Le premier âge du capitalisme. Avec Alain Bihr au Café marxiste.


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03.02.2023

Sociologue et marxiste, Alain Bihr a principalement travaillé sur la justice sociale, les inégalités au sens large, l'extrême droite et le capitalisme.  
De 2018 à 2019, il publie Le Premier âge du capitalisme en 3 tomes, une œuvre titanesque de près de 3'300 pages, qui détaille l'histoire des origines du capitalisme.

 - 0'00'00 : Introduction
 - 0'02'36 : Éléments décisifs chez Marx sur les origines du capitalisme
 - 0'32'04 : Tome 1 : L'expansion européenne
 - 0'45'08 : Tome 2 : La marche de l'Europe occidentale vers le capitalisme
 - 0'59'11 : Tome 3 : Un premier monde capitaliste
 - 1'11'20 : Comment lire cet ouvrage monstrueux ?

Théorie critique et crise écologique. Avec Franck Fischbach à l'Université Paris VIII Vincennes.


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25.01.2023

La théorie critique de la société fait-elle face à la crise écologique comme à un défi qui l'oblige à se renouveler et à se transformer ? Poser la question en ces termes, c'est présumer que la théorie critique ne serait en réalité pas véritablement armée pour faire face au défi de la crise climatique et écologique, que son histoire et l'héritage qu'elle porte ne lui permettraient pas de l'affronter sans devoir subir un sévère aggiornamento. Ce jugement est aujourd'hui largement répandu, notamment au sein de l'éco-marxisme nord-américain.
Tout en reconnaissant que "l'une des contributions durables des théoriciens sociaux de l'École de Francfort, représentée en particulier par la Dialectique de la raison publiée en 1944 par Max Horkheimer et Theodor Adorno, a été le développement d'une critique philosophique de la domination de la nature", John Bellamy Foster et Brett Clark n'en estiment pas moins que, "lorsque le mouvement écologique a émergé dans les années 1960 et 1970, le marxisme occidental était, avec sa notion abstraite, philosophique de domination de la nature, mal équipé pour analyser les formes changeantes et de plus en plus périlleuses de l'interaction matérielle entre l'humanité et la nature".
Franck Fischbach se demande dans quelle mesure une telle critique de la catégorie de domination est fondée et dans quelle mesure aussi cela peut justifier de lui substituer la catégorie de "rupture métabolique". Est également posée la question de savoir si la liquidation de la catégorie de domination n'aurait pas le tort de s'accompagner de l'occultation d'un double lien auquel les théoriciens de Francfort accordaient à juste titre une importance considérable, à savoir d'une part le lien entre la domination de la nature et la domination sociale, et d'autre part (mais les deux sont inséparables) le lien entre raison et domination.

Une conférence organisée par le Centre d'études sur les médias, les technologies et l'internationalisation, dans le cadre du séminaire "Capitalisme Cognitif : communs, plateformes et crise écologique".

Le marxisme est-il démodé ? Avec Denis Collin pour République souveraine.


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03.2024

La réalisation du marxisme au XXe siècle s'est révélée si catastrophique qu'on ne voit pas ce qui pourrait rester des idées du grand philosophe. Le marxisme orthodoxe, celui qui servit de doctrine aux partis socialistes, aux partis communistes et aux divers groupes issus du trotskisme, ce marxisme-là est mort et bien mort. Et les opérations de "reconstruction", "refondation" et "réhabilitation" sont vouées à l’échec.
Il reste cependant un bon usage de Marx qui fournit des outils pour comprendre notre temps. Comprendre l'échec du marxisme et du communisme à l'aide des outils théoriques légués par Marx : tel est le premier objectif du travail de Denis Collin.
L'évolution du mode de production capitaliste est par ailleurs conforme aux grandes tendances analysées par Marx. Nous ne vivons pas une époque d'excès du capital financier, comme on le lit un peu partout, mais plutôt une époque de pleine réalisation de tout ce que le capital contenait en germe.
Enfin, face à la course folle du capital, il faut penser les moyens de sauver le monde, de sauver un monde vivable, un monde humain pour tous les hommes que porte cette planète. Et là encore, on trouvera de bonnes pistes chez Marx.

Émission "Fréquence Populaire", animée par Georges Kuzmanovic.

La pornographie, totem de la société hédoniste. Avec Romain Roszak pour l'Institut Humanisme Total.


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2024

Nous sommes aujourd'hui confrontés à la pornographie de multiples manières, que cela soit par la publicité, les contenus sexualisés ou encore la pornographie à proprement parler. Totalement banalisée, la pornographie est même devenue un symbole de la coolitude. Pourtant, sa consommation dégrade les individus, jusqu'à les prédisposer au réflexe sadique.
Romain Roszak, professeur agrégé de philosophie et auteur de La Séduction pornographique, expose les contradictions de ce problème moderne.

Retraites et capitalisme. Avec Antoine Vatan sur le Travailleur Alpin.


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03.2023

Les différentes journées de mobilisation contre la réforme des retraites Macron-Borne ont été massives et ont clairement montré le rejet populaire de la retraite à 64 ans.
Mais alors que le gouvernement continue de faire la sourde oreille et ne veut pas entendre la colère de la rue, alors qu'il continue de faire preuve de démogagie et de mensonge autour d'une réforme qu'il entend bien mener à son terme, Antoine Vatan décortique et analyse les mécanismes économiques et idéologiques du projet Macron-Borne, qui n'est qu'une énième tentative d'augmenter l'exploitation du prolétariat au profit du Capital.

Michel Clouscard critique de Bourdieu. Avec Loïc Chaigneau pour l'Institut Humanisme Total.


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02.2024

C'est d'arbod des points de vue épistémoloique et méthodologique que Loïc Chaigneau se consacre à l'examen des reproches formulés par Michel Clouscard à l'encontre des sociologues Pierre Bourdieu (et Jean Baudrillard). Clouscard critique Bourdieu en raison du sociologisme de ce dernier, c'est-à-dire de l'importation d'une forme de néo-positivisme dans la compréhension du monde social.
L'approche de Bourdieu, quoique intéressante sur le plan relationnel, c'est-à-dire de la mise en relation d'éléments propres au monde social, pèche par son absence de fonctionnalité pratique et réelle. C'est l'approche anhistorique de la sociologie de Bourdieu qui lui fait en réalité très mal connaître la bourgeoisie qu'il prétend expliquer et critiquer.

Romantisme, anticapitalisme et nature. Avec Michael Löwy à l'Institut La Boétie.


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07.02.2024

Ces dernières années ont mis au centre de l'attention la question de notre rapport à la nature dans un monde néolibéral. Des néoruraux à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, la tension entre une nature vue tantôt comme élément réactionnaire, tantôt comme élément révolutionnaire est au cœur de tous les débats.
Le romantisme, mouvement culturel et artistique majeur apparu au XIXe siècle, a posé les bases d'une vision du monde et de la nature toujours très présente. Et alors qu'ils souvent été considérés comme tenants d'un mouvement bourgeois et réactionnaire, les romantiques ont porté les germes d'une critique radicale du capitalisme et d'une pensée proprement écologiste.
Michael Löwy nous invite à redécouvrir les romantiques, leur pensée, leur vision du monde… pour nous aider à penser les grands défis de notre siècle !

Quel monde après la fin des énergies fossiles. Avec Jean-Marc Jancovici et Véra Nikolski pour Front Populaire.


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01.2024

Les énergies fossiles ont façonné notre civilisation. Leur déclin, inéluctable, pose la question du monde d'après. Devons-nous nous attendre à des crises démographiques, sanitaires, et économiques, climatiques ? Comment limiter les conséquences de cette pénurie ?
Pour répondre à ces questions, Jean-Marc Jancovici, président du Shift Project, échange avec Véra Nikolski, docteur en science politique et auteur du récent Féminicène (Fayard).