Description :
La modernité s’est voulue consommatrice et, finalement, liquidatrice du passé. Elle tend toujours plus à ignorer ce qui en lui constitue une dimension fondatrice du présent. Sur le passé le plus lointain, elle se révèle même franchement amnésique.
L’héritage indo-européen fait pourtant partie de la mémoire la plus longue, et c’est pourquoi sa reconnaissance relève, elle aussi, du devoir de mémoire. Cet héritage, culturel au sens le plus large – la langue est toujours plus qu’un simple moyen de communication –, n’est évidemment pas exclusif d’apports ultérieurs, ni d’ailleurs non plus d’apports antérieurs. Tout héritage est composite, encore faut-il accepter d’en faire l’inventaire. Dans une époque de transition qui ressemble parfois à la fin d’un monde, il serait temps de connaître ce que fut le monde des débuts.
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