Alors que dans Comprendre l'Empire, Alain Soral partait de la Révolution française, de la succession Ancien Régime, République, de l'opposition Religion et Raison, y démontrant notamment tout ce que ce régime théocratique avait de raisonnable sur le plan pratique et tout ce que cette raison politique avait de fanatique et de déraisonnable dans les actes et les faits, s'y déployait aussi une logique, une logique politique de pouvoir et de domination. Mais de domination au nom de quoi ?
Cette nouvelle domination des uns sur les autres, de la démocratie républicaine sur la monarchie théocratique, puis même de la république démocratique sur la démocratie républicaine s'est faite au nom d'un nom magique, d'une idée parfaitement séductrice : l'égalité !
L'épopée moderniste, la grande idée, le concept au coeur de la dynamique du cycle c'est ça : le pouvoir au nom de l'égalité. Et une égalité de plus en plus totale, soit, en bonne logique, de plus en plus formelle et abstraite, ce qui se traduit le plus souvent dans la pratique en absurdité, voire en son contraire. Le voilà le coup de génie qui embrasse toute l'époque, la suprême arnaque comme sortie de la tête même du diable : l'inégalité au nom de l'égalité !
Comprendre l'Époque : pourquoi l'Égalité ?, nous fait cheminer de la Tradition à Marx, de la logique formelle à la complexité du réel, de la parole du Christ à la loi du nombre et du Marché, jusqu'à ce futur qui se déploie sous nos yeux, entre surveillance de masse, censure et dictature à venir du grand reset...
Émission "Pourquoi tant de haine ?", animée par Monsieur K.
Alors que dans Comprendre l'Empire, Alain Soral partait de la Révolution française, de la succession Ancien Régime, République, de l'opposition Religion et Raison, y démontrant notamment tout ce que ce régime théocratique avait de raisonnable sur le plan pratique et tout ce que cette raison politique avait de fanatique et de déraisonnable dans les actes et les faits, s'y déployait aussi une logique, une logique politique de pouvoir et de domination. Mais de domination au nom de quoi ?
Cette nouvelle domination des uns sur les autres, de la démocratie républicaine sur la monarchie théocratique, puis même de la république démocratique sur la démocratie républicaine s'est faite au nom d'un nom magique, d'une idée parfaitement séductrice : l'égalité !
L'épopée moderniste, la grande idée, le concept au coeur de la dynamique du cycle c'est ça : le pouvoir au nom de l'égalité. Et une égalité de plus en plus totale, soit, en bonne logique, de plus en plus formelle et abstraite, ce qui se traduit le plus souvent dans la pratique en absurdité, voire en son contraire. Le voilà le coup de génie qui embrasse toute l'époque, la suprême arnaque comme sortie de la tête même du diable : l'inégalité au nom de l'égalité !
Comprendre l'Époque : pourquoi l'Égalité ?, nous fait cheminer de la Tradition à Marx, de la logique formelle à la complexité du réel, de la parole du Christ à la loi du nombre et du Marché, jusqu'à ce futur qui se déploie sous nos yeux, entre surveillance de masse, censure et dictature à venir du grand reset...
Sommaire :
- Peut-on dire que Comprendre l'Époque est le pendant philosophique de Comprendre l'Empire ?
- Pouvez-vous nous présenter le "monde de la Tradition" dont vous parlez dans les premiers chapitres de Comprendre l'Époque ?
- Tradition et Modernité : deux systèmes de valeurs en opposition radicale ?
- Quelles sont les conséquences du passage de la logique formelle à la logique concrète ?
- D'où vient l'idée d'égalité ?
- Compensation, complaisance, hypocrisie : quelle est la vision du monde de la classe bourgeoise ?
- Derrière le positivisme bourgeois, la prédation kabbaliste ?
- Est-il possible d'aller au-delà de la bourgeoisie ?
- Demain le Grand Reset ou le grand ménage ?
Un entretien mené par Pierre de Brague.
Dans le contexte d'une modernité en déroute, Michel Michel, sociologue de son état, appelle au recours à la Tradition, celle du "pérennialisme" : "ce qui été cru par tous, toujours et partout". Non pas une nostalgie du passé, mais parce que les principes qui fondent le monde moderne – individualisme, croyance au Progrès, "désenchantement du monde" rationaliste, Homme Nouveau autocréé – sont pour paraphraser Chesterton "des idées chrétiennes devenues folles".
Il a été plus facile à l'Église "d'aller aux barbares" que de résister à ses propres hérésies. À la fin du XXe siècle, la pastorale de l'Église ne s'est pas contentée de "s'adapter" au monde, mais semble s'être massivement ralliée aux hérésies idéologiques de la modernité.
Or le monde passe; aussi, le ralliement de l'Église à la "religion séculière prométhéenne" de la modernité est inefficace car cette religion est elle-même en déclin.
Avec la postmodernité, le recours à la Tradition est la plus probable arche de salut pour passer le naufrage de la modernité.
Alors que dans Comprendre l'Empire, Alain Soral partait de la Révolution française, de la succession Ancien Régime, République, de l'opposition Religion et Raison, y démontrant notamment tout ce que ce régime théocratique avait de raisonnable sur le plan pratique et tout ce que cette raison politique avait de fanatique et de déraisonnable dans les actes et les faits, s'y déployait aussi une logique, une logique politique de pouvoir et de domination. Mais de domination au nom de quoi ?
Cette nouvelle domination des uns sur les autres, de la démocratie républicaine sur la monarchie théocratique, puis même de la république démocratique sur la démocratie républicaine s'est faite au nom d'un nom magique, d'une idée parfaitement séductrice : l'égalité !
L'épopée moderniste, la grande idée, le concept au coeur de la dynamique du cycle c'est ça : le pouvoir au nom de l'égalité. Et une égalité de plus en plus totale, soit, en bonne logique, de plus en plus formelle et abstraite, ce qui se traduit le plus souvent dans la pratique en absurdité, voire en son contraire. Le voilà le coup de génie qui embrasse toute l'époque, la suprême arnaque comme sortie de la tête même du diable : l'inégalité au nom de l'égalité !
Comprendre l'Époque : pourquoi l'Égalité ?, nous fait cheminer de la Tradition à Marx, de la logique formelle à la complexité du réel, de la parole du Christ à la loi du nombre et du Marché, jusqu'à ce futur qui se déploie sous nos yeux, entre surveillance de masse, censure et dictature à venir du grand reset...
Questions :
- 0'36'24 : Que pensez-vous de la tribune des généraux publiée par Valeurs actuelles ?
- 0'43'47 : Comment expliquez-vous que les personnes ayant toute l'intelligence requise pour sortir de la matrice refusent de le faire ?
- 0'46'19 : Que pensez-vous de Florian Philippot qui termine l’ensemble de ses communiqués par "Vive les patriotes" et "Vive la France" ?
- 0'51'29 : Quels conseils donneriez-vous pour échapper au passeport sanitaire, surtout dans un contexte professionnel ?
- 0'54'31 : Pourriez-vous faire un commentaire sur la récente sortie d'Hervé Ryssen, ainsi que sur les accusations qu'il prononce à l'égard de son premier avocat ?
- 1'11'42 : Comment concilier l'amour social tel que vous le définissez avec la vision hiérarchique et inégalitaire de la Tradition ?
- 1'14'11 : Pourquoi est-ce que mon mari vous écoute encore, alors qu'il sait déjà où vous allez en venir ?
- 1'16'11 : La révolte des nations est-elle encore possible et y croyez-vous encore ?
- 1'21'00 : Karl Zéro et Jacques Thomet, sur Sud Radio, dénoncent la pédocriminalité. Qu'en pensez-vous ?
- 1'30'20 : Avez-vous un pronostic sur la prochaine élection présidentielle, en 2022 ?
- 1'35'12 : Puisque le concept d'égalité est si dévalué à cette époque, pourquoi lui avoir conservé une importance centrale dans votre vision, en nommant votre association E&R d'après lui ?
- 1'39'13 : Qu'est-ce qui différencie la pensée partisane de la pensée philosophique ?
- 1'42'15 : Comment a-t-on pu en arriver à considérer qu’une pièce de rap ou de musique contemporaine peut valoir une œuvre de l’envergure d'un Bach, Beethoven ou Mozart ?
- 1'49'47 : Pourriez-vous synthétiser dans un ouvrage pratique les conseils que vous donneriez à un jeune de dix-huit ans qui se lance dans la vie de nos jours au milieu de tant d'incertitudes ?
- 1'51'22 : Comment peut-on réconcilier en philosophie l'approche spiritualiste et traditionnelle d'un René Guénon et celle du matérialisme marxiste ?
- 1'57'11 : Quel est le système le plus réellement égalitaire dans l'histoire ?
- 2'01'55 : Comment expliquez-vous que les clubs de football français ont le plus mauvais palmarès de tous les temps ?
- 2'09'05 : Que pensez-vous de l'affaire Sarah Halimi ?
- 2'11'54 : Pourriez-vous parler des différentes manières de soutenir E&R et de ce qui vous aide le plus ?
- 2'17'26 : Conclusion
Prix Nobel de physiologie et de médecine en 1973, Konrad Lorenz est un immense savant en même temps qu'un grand vulgarisateur. Il a fondé l'éthologie, la science du comportement, et changé le regard de l'homme sur l'animal et sur lui-même.
Jean-Yves Le Gallou nous emmène à la (re)découverte de son livre Les huit péchés capitaux de notre civilisation, réflexion sur les tares de notre mode de vie et des idéaux qui nous animent. Un texte prémonitoire qui reste d'une grande actualité.
Le terme de tradition est d'un usage fréquent en philosophie, et pourtant même là il se trouve rarement défini ; on peut même dire que très souvent le terme de tradition ne reçoit pas la dignité d'un concept, et sert avant tout d'arme idéologique. Ainsi, pour affirmer un nouveau commencement en philosophie, on cherche, par exemple, à faire table rase de la tradition passée. Autrement dit, on se donne souvent la facilité d'opposer le nouveau concept (de nature, d'histoire, d'homme, de société etc.) avec un concept "traditionnel" que l'on se garde bien de définir et qui devient en quelque sorte un fourretout. Cela souligne déjà qu'il ne suffit pas de tout ignorer pour pouvoir commencer quelque chose de nouveau.
De ce point de vue, le rapport de la philosophie à la tradition peut servir d'analyse "exemplaire" pour tenter d'élucider le sens de la tradition en général, dans la mesure où la philosophie se comprend et se vit comme une tradition. En effet, afin qu'une pensée neuve puisse apparaître, il est nécessaire de parvenir à identifier, le plus clairement possible, la thèse que l'on veut réfuter, et dont la réfutation va servir de fondement à de nouvelles analyses. Il est alors possible de dire, au-delà du seul exemple de la philosophie, qu'il n'y a d'innovation possible qu'à partir d'une démolition radicale, et c'est pourquoi tout commencement est un recommencement.
Néanmoins, une thèse nouvelle ne peut se poser qu'en constituant en plus une autre tradition dont elle va se comprendre comme étant l'aboutissement. En un sens, cela semble être une loi d'essence de toute pensée commençante qu'elle constitue deux traditions : celle qu'elle refuse et celle dont elle se réclame. Même si bien évidemment, dans les deux cas, la tradition passée peut être déformée à partir des questions présentes, quitte à projeter sur les textes des expressions anachroniques. Néanmoins, c'est dans cette reprise, même déformante, que la tradition n'est pas la mémoire morte des vivants, mais la mémoire vivante des morts. De ce point de vue, il y a bien un lien d'essence entre innovation et tradition ; c'est même une exigence méthodologique de l'innovation que de se construire à partir de véritables désaccords, et non bien sûr à partir de simples disputes contingentes liées à l'air du temps.
En fin de compte, il est possible de dire que dans tout acte de pensée véritable, il y a toujours trois traditions : celle que l'on refuse, celle dont on se réclame, et enfin celle qui se trouve ouverte. Ainsi, c'est à partir de l'avenir que le sens du passé peut-être constitué, et cela sans tomber dans un simple relativisme. En conséquence, ceux qui font abstraction de la tradition, ou qui ont un rapport très léger avec elle, ne font finalement que répéter ce qui a déjà été dit. Il n'y a pas de philosophie sans une authentique histoire de la philosophie. La question se pose alors de savoir s'il est possible d'avoir accès à l'origine d'une tradition et donc de savoir si une tradition est véritablement achevable, ou bien si le propre d'une tradition est d'être inachevable, même si elle meurt un jour.
Une communicatin donnée dans le cadre du séminaire "Enjeux de l'écriture".
"Retrouver le pays natal, pouvoir se prévaloir d'un authentique retour aux origines, c'est ainsi que l'on devient philosophe, pour reprendre pied quand le sol vient à se dérober."
C’est à emprunter un chemin d'écolier que nous invite le dernier livre de Pierre Magnard. Un chemin qui part d'une rencontre, celle de la pensée de Heidegger, dans la khâgne de Jean Beaufret en 1946, où se joue l'intime d'une vocation philosophique.
Un chemin jalonné d'anecdotes savoureuses, où l'on croise toutes les grandes figures de la pensée française de la seconde moitié du XXe siècle, de Gandillac à Boutang, de Foucault à Michel Henry, dialoguant avec Platon, Montaigne ou Bergson.
Un chemin où l'âme d'un vieux maître d'école se recueille pour mieux se livrer, et "conjuguer une fois encore la poussière et l'étoile".