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Sans contester la validité de la lutte contre le racisme ni l'honneur de ceux qui en furent les pionniers, Renaud Camus fustige l'aveuglement que le "communisme du XXIe siècle" qui désigne l'antiracisme dogmatique, impose, en s'appuyant sur la déculturation de masse, à la société française quant à son destin. Nous n'allons pas vers un fraternel mélange de cultures, mais, entre violence et enseignement de l'oubli, vers un rapide réensauvagement de l'espèce.
Renaud Camus va droit au but : mettre en lumière, avant qu'il soit trop tard, une entreprise de nivellement et d'intimidation qui promet à une rapide disparition une culture, un art et un mode de vie naguère admirés parmi les plus précieux - la civilisation française.


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Régis Debray, compagnon du Che en Bolivie dans les annés 60 pendant que les trosko-libertaires et les maos faisaient leur crise d'adolescence, néogaullien depuis 1990 ("A demain de Gaulle", Gallimard, 1990) et démonteur impitoyable des médias-mensonges, analyse avec la lucidité et le recul qu'on lui connait le naufrage de la Gauche française. Il lui reproche sa conversion au libéralisme, son abandon du peuple, ses références atlantistes, son eurobéatisme et son manque d'imagination.
L' "élargissement" de l'Union Européenne, célébré en grande pompe n'a pas amené les français à retrouver leurs frères européens de l'Est, mais à souder l'Europe aux "Etats-Unis de l'Est".
Comme Emmanuel Todd, il envisage la fin possible de la démocratie européenne, née en France en 1789, et donc du politique, cédant la place aux logiques ethniques et communautaires sur le retour.


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Frédéric Guigain, prêtre éxégète, philosophe linguistique, a étudié avec attention la question de l'origine des Evangiles, en particulier la manière que les disciples du temps de Jésus ont utilisée pour passer de l’oralité des sermons et des enseignements vocaux à la mise par écrit de la parole du Christ sous forme de récit, à l'aide des différents systèmes de transmission et de mémorisation alors en place.


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Le philosophe expose le cœur de l'anthropologie libérale était cette formule : "Les vices privés font la vertu publique", l'idée en somme qu'il ne faut pas d'instances de répression des pulsions, et que celles-ci, laissées à elles-mêmes, généreraient une organisation bénéfique à tous. Le libéralisme économique, qui a trouvé sa pleine expansion dans les années 80, s'est appuyé sur les valeurs anti-répressives portées par le mouvement de 68 et congruentes de fait avec les valeurs libérales.


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On se représente souvent la folie comme un regrettable accident pouvant survenir dans le parcours de tout un chacun. Le philosophie prendra le parti inverse et soutiendra que la folie se trouve au cœur de la condition humaine. La folie ne serait donc pas accidentelle, mais structurelle.
La question serait alors de savoir
1° pourquoi ?
2° quels sont les effets de cette diffusion de la folie dans l'histoire ?
3° Quels seraient les remèdes ?


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La démocratie, au terme des "trente piteuses", apparaît à la fois comme la réalité politique la plus partagée et la plus discutée. À l'heure des crises économiques et des tensions géopolitiques qui mettent à mal son modèle, les questions qu'on croyait oubliées reviennent à la surface.
La démocratie représentative est-elle encore capable de représenter dans des sociétés écartelées entre une marge sans cesse grandissante d'exclus et des niches toujours plus exceptionnelles de privilégiés ? Comment les lieux qui ont fait et où s'est réalisée la démocratie survivent-ils aux différentes crises qui les secouent : rue, école, prétoire, tribune, médias ?


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A l'occasion de la parution de "L'ami lointain, Paris Bucarest", une correspondance entre Cioran et Constantin Noica, l'écrivain roumain se livre.
Il évoque aussi bien ses parents que les problèmes entre la Roumanie et la Transylvanie, ce qu'il pense de Nicolae Ceausescu et du gouvernement actuel de la Roumanie comme le départ de la minorité allemande et le rôle qu'aurait pu jouer l'Allemagne.
La méconnaissance des Français de l'histoire de cette zone l'irrite.
Il évoque ensuite sa relation à Constantin Noica (ils sont arrivés ensemble à Paris en 1937) et le rôle qu'il a joué en Roumanie après son retour.
Enfin, il parle de la Roumanie et du destin politique de son pays d'origine.