A propos du satanisme. Avec Gilbert Abas sur Sud Radio.


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12.03.2012

Ancien Officier de Police des Renseignements Généraux, Gilbert Abas profite des expériences qu’il a vécues pendant ses missions de recherche du renseignement pour dénoncer les agissement des groupuscules sataniques. Pédophilie, torture, rites morbides empreints de mythologie, cette réalité tragique du délit ou du crime s'organise en réseaux puissants enveloppés d'un étrange voile d'impunité.

Les journalistes d'investigation, 30 ans déjà. Avec Pierre Péan questionné par Elisabeth Lévy.


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21.05.2005

Emission "Le premier pouvoir".

L'ordre spontané et l'égoïsme rationnel. Avec Alain Laurent accueilli par Alain Madelin et Students For Liberty Paris.


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20.12.2013

Alain Laurent, en tant qu'intellectuel libéral, s'interroge sur le pourquoi et le comment de l'ordre social en utilisant la méthode de l'individualisme méthodologie.
La célèbre "main invisible" a été conceptualisée par des penseurs de renom, notamment des sociologues : de la société ouvertes de Karl Popper aux effets de composition de Raymond Boudon en passant pas l'égoïsme rationnel d'Ayn Rand, c'est toute l'histoire de l'émergence de l'ordre spontané qui est ici convoquée.
Un document important pour comprendre l'approche des libéraux pour qui le facteur surdéterminant reste "l'action humaine" (Von Mises).

L'économiste, la cour et la patrie. Avec Arnault Skornicki sur Fréquence Protestante.


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31.03.2012

La science économique est devenue la forme dominante du discours politique. Elle se présente pourtant volontiers comme le plus neutre et impartial des savoirs. Que signifie cette dénégation du politique de la part d’une science si intimement liée au champ du pouvoir ?
Arnault Skornicki propose un détour historique par la France des Lumières pour mettre au jour l’impensé de ce qui n’était pas encore une discipline universitaire, mais un simple genre intellectuel.
De la naissance du libéralisme d’État au Dialogue sur le commerce des blés de Galiani, de la science du commerce aux luttes entre Turgot et Necker en passant par la Physiocratie, le XVIIIe siècle apparaît en effet comme une période clé pour l’économie politique. Savants, hommes de lettres, philosophes et administrateurs mettent leur intelligence au service des Lumières qui s’officialisent et d’un État éclairé qui tente de se réformer. L’économie politique finira par accéder aux sommets du pouvoir, pour ne plus jamais les quitter.
Un travail intéressant pour comprendre la naissance du libéralisme.

Les Français et la naissance des Provinces-Unies. Avec Blandine Kriegel sur France Culture.


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26.01.2012

À l'heure où, partout dans le monde, les peuples se tournent vers la république démocratique, mais à l'heure aussi où l'Europe hésite à bâtir une république commune, que sait-on véritablement de l'histoire de la république européenne ? Est-elle issue, comme l'affirment nombre d'historiens anglais, des cités antiques et médiévales ? Est-elle née, comme le voudrait un préjugé francocentrique tenace, de la Révolution française de 1789 ?
En contournant ces deux généalogies, trop longue ou trop courte, la philosophe Blandine Kriegel retrace une histoire originale et inédite de la république moderne. Celle-ci naît en effet de la rencontre inattendue des traditions des républiques de cité et de celle du droit politique moderne de l'État qui permet à l'insurrection des Pays-Bas néerlandais de vaincre le despotisme impérial de Philippe II. Mieux, tous les États-nations européens, au premier rang desquels la France et l'Angleterre, contribuent à sa victoire. Mieux encore, le droit politique neuf de cette première république d'État qui s'affiche dans les discours de Guillaume d'Orange, véritable "Prince moderne", comme dans les Déclarations d'indépendance des Provinces-Unies, est rédigé par des Français, protestants et "politiques". L'épilogue de cette histoire culmine avec le «Grand Dessein» d'Henri IV et de Sully de construire une république européenne... devant laquelle nous trébucherons encore.
La république moderne, une idée européenne ? Ou quand le retour sur le passé peut permettre de frayer la voie à l'avenir.

Emission "Questions d'éthique" présentée par Monique Canto-Sperber.

La trisomie est une tragédie grecque. Avec Jean-Marie Le Méné sur Canal Académie.


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29.03.2009

Jusqu’en 1959, on appelait la trisomie mongolisme ou syndrome de Down. Les allégations souvent fantasques relatives aux différences physiques des enfants atteints, prirent fin grâce à la découverte par le médecin français Jérôme Lejeune de la présence d’un chromosome supplémentaire sur la 21e paire.
Retour sur l’histoire de cette découverte ainsi que sur les questions éthiques actuellement posées, en compagnie de Jean-Marie Le Méné, président de la fondation Jérôme Lejeune.

La crise idéologique du socialisme. Avec Marcel Gauchet au CEPPECS.


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06.02.2010

L’ombre des années 30 continue de peser lourdement sur notre perception de la crise actuelle. Pourtant, soutient Marcel Gauchet, la différence saute aux yeux : l’offre idéologique par rapport à la crise que nous vivons est à peu près nulle. Elle se résume en fait à des succédanés d’idéologies du passé dont les adeptes eux-mêmes mesurent bien le caractère peu adéquat par rapport à la situation.
Sous l’effet de l’évolution de nos sociétés depuis la seconde moitié des années septante, le socialisme, tant dans sa branche révolutionnaire ou communiste que réformiste ou sociale-démocrate, est entré dans une profonde crise idéologique indépendante de ses succès comme de ses échecs électoraux, crise dont il faut comprendre les tenants et les aboutissants.
Le noyau de l’idée socialiste reposait sur deux piliers qui se sont écroulés sinon fortement érodés.
En premier lieu, le socialisme a perdu son acteur historique privilégié, le prolétariat, et le facteur de transformation sociale associé à celui-ci, la lutte de classes.
En second lieu, le socialisme a perdu l’assurance d’être au moteur de l’histoire et du changement social du fait de l’échec ou de la perte de confiance dans ses moyens, mais aussi à cause de l’effacement de son but.
Après trente années de consécration de notre foi dans la maîtrise du futur, la crise consécutive au choc pétrolier de 1973 a déjoué les prévisions techniques et fait défaillir les outils de gestion collective et de régulation économique. La rationalité de l’Etat comme le caractère désintéressé de ses agents ont été progressivement remis en doute. L’avenir cessant d’être figurable, la crise des instruments permettant d’en percer le mystère va amorcer le retour des marchés comme technique indépassable de gestion des incertitudes.
Enfin, le caractère souhaitable de la dissociation de l’Etat et de la société civile, l’échec de l’expérience collectiviste soviétique mais aussi le constat que la pénétration de la connaissance dans la gestion collective est plutôt source d’opacité et de dépossession que de transparence et de réunion avec soi vont peu à peu défaire la perspective d’une fin de l’histoire sous le signe de la communion humaine.
Au final, si l’objectif d’une société plus juste et plus démocratique conserve toute sa pertinence, force est de constater qu’il nous faudra pour y atteindre d’autres outils que ceux que l’évolution de nos sociétés a mise en défaut.
Conférence donnée au Collège Européen de Philosophie Politique de l'Education, de la Culture et de la Subjectivité (Ceppecs) dans le cadre du cycle "Qu'est-ce que le socialisme ?"

Une certaine idée de la France. Avec Hervé le Bras sur France Culture.


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22.03.2012

Existe-t-il une France qui transcenderait les différences, au point de les gommer ?
Emission "Du grain à moudre".

De Canguilhem a Foucault. La force des normes. Avec Pierre Macherey à Citéphilo.


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17.11.2009

Qu’est-ce qui s’est passé, qu’est-ce qui a passé de Canguilhem à Foucault ? La mise à jour d’une question dont ils ont été les premiers à reconnaître l’urgence : le rôle des normes dans la nature et dans la société. Les normes ne sont pas des lois, des règles d’obligation qui supposent une contrainte extérieure pour être obéies. Elles interviennent à même les comportements, qu’elles orientent de l’intérieur. D’où viennent ces normes ? D’où tirent-elles leur force ? De la vie, explique Canguilhem. De quelque chose qui, pour Foucault, pourrait s’appeler l’histoire. Comment la vie et l’histoire en sont-elles venues à conjoindre en pratique leurs actions respectives ?

Remarque: la qualité de l'enregistrement est médiocre.

Walter Lippmann et le libéralisme de gauche. Avec Alain Laurent à l'Institut Turgot.


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03.03.2011

La réédition du célèbre ouvrage de Walter Lippmann, "La Cité libre" (1937), est l’occasion de revenir sur les thèses bien balancées (ni laissez-faire, ni État-providence…) de ce grand penseur américain, associées à l’apparition du premier "néolibéralisme" lors du colloque Lippmann qui eut lieu à Paris en août 1938 (Hayek et Mises s’y opposèrent aux "libéraux sociaux").
Alain Laurent, philosophe libéral, fait le point sur ce qu’il y a de "néo" dans ce néolibéralisme version Lippmann, comme dans celui que journalistes et politiciens vilipendent de nos jours.