Henri Laborit continue son exploration des comportements de l'être humain en revenant sur son essai/récit/fiction qui devait initialement s'appeler "De mes couilles au cosmos"...
Rêve, réalité, fantaisie, discours logique, un peu de tout, pêle-mêle… de quoi nourrir une réflexion sur les aspects variés de la vie humaine.
En Europe, le terrorisme se dissipe ; dernier groupe terroriste "sérieux" d’Europe, l’ETA basque a déserté la lutte armée fin 2011. De plus, à l’échelle européenne, on constate une baisse de la toxicomanie chez les jeunes (15 à 24 ans). Or, de longue date, le danger en Europe tenait d’abord au terrorisme et au narcotrafic – qui pourraient s’écrouler...
Cette situation inouïe aura d’immenses conséquences en matière criminelle : les ex-terroristes dégénéreront en bandits (constante historique), l’ONU estime le marché mondial du cannabis à 175 milliards de dollars par an, à moitié pour le crime organisé. Si la consommation baisse de 30%, cela fait 27 milliards de dollars de pertes pour les mafias, pour qui une telle déperdition annuelle d’argent est insupportable. Car le crime organisé comptabilise mal son argent, en perd lors de son transport et du blanchiment – simplement survivre lui coûte des fortunes.
D’où l’urgence absolue de nouvelles ressources, dès que fléchissent celles qu’il exploite. Le milieu ira donc vers de nouveaux marchés illicites : cyber-criminalité, contrefaçons-contrebande, etc...
Quel est le rapport entre le processus politico-institutionnel qui se déroule depuis une cinquantaine d'années sous le nom d'intégration européenne et l'Europe, cette civilisation qui avait connu pendant plusieurs siècles un développement remarquable et qui avait présidé, au XIXe siècle, au développement de l'humanité, pour s'effondrer spirituellement et politiquement au xxe siècle ?
Voilà la question qui inspire la critique historique de l'idée européenne menée par Christophe Reveillard.
Conférence prononcée dans le cadre du congrès "L'Europe d'hier et de demain", au 3ème colloque "La contribution des chrétiens à l'Europe de demain".
Dans la 1e partie consacrée à Alphonse de Lamartine, l'historien met en lumière le rôle politique qu'il a joué. De 1833 à 1851, il est député à la Chambre, représentant le courant d'un christianisme libéral et social. Orateur influent, il accentua son opposition à Louis-Philippe. 1848 marque l'apogée de sa carrière politique. Lamartine est membre du gouvernement provisoire et ministre des Affaires étrangères. Mais le coup d'Etat de Louis-Napoléon Bonaparte met fin à cette carrière politique.
Dans la 2e partie, Henri Guillemin s'intéresse à la personnalité de Lamartine, dessinée à travers plusieurs moments marquant de sa vie, tels la mort de sa fille - un drame qui modifiera profondement la foi de cet homme croyant. Mais aussi la générosité naturelle de son caractère, ses passions amoureuses et son voyage à Jérusalem.
Nombre de questions sont ici abordées, dans des domaines aussi divers que la philosophie, l'histoire des idées, la physique quantique, la liberté d'expression où les sciences politiques.
- Comment définis-tu le relativisme cognitif, et en quoi est-ce une erreur ?
- Qu'est-ce qu'on appelle le post-modernisme, ou POMO, et en quoi est-ce une impasse ?
- Le relativisme cognitif est-il une spécificité française ?
- Quelles sont les trois ou quatre plus récurrentes bêtises que tu entends sur le monde quantique ?
- Peux-tu tirer un bilan de l'affaire Sokal, 15 ans après ?
- Quel lien fais-tu entre ton travail scientifique et tes engagements politiques ?
- Quels sont tes partenaires dans cette démarche, outre Chomsky ?
- Science politique, science historique : loi Gayssot et lois mémorielle Quels sont les œuvres/ouvrages qui t'ont le plus marqués dans ta construction d'intellectuel ?
Et en bonus, une phrase lapidaire à retenir pour les férus d'histoire des idées : "Le relativisme, c'est l'idéalisme + la décolonisation" !
Au travers de plusieurs entretiens, Philippe Grasset présente les thèmes développés sur le site dedefensa.org, liés à l'actualité crisique des événements en cours.
Ces événements sont replacés dans une perspective méta-historique, telle que développée dans le livre La Grâce de l’Histoire.
De l'appréciation du rôle des Etats-Unis aux rapports historiques entre les Révolutions françaises et américaines (“déchaînement de la Matière”), en passant par le rôle de l’Allemagne, c'est une incursion “par le haut” dans ce qui constitue l’ossature métahistorique fondamentale du site dedefensa.org qui nous est ici proposée.
La pornographie aujourd'hui occupe une place importante au sein de notre société. Depuis la massification des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC), en particulier internet, elle a pris une ampleur incomparable à sa situation passée. Quelques statistiques pour en témoigner : d'après OnlineMBA, 12% des sites internet sont à caractère pornographique, 35% des téléchargements sont pornographiques et par ailleurs la pornographie sur internet génère 4,9 milliards de dollars.
La pornographie, devenue un phénomène social, économique et politique n'est donc plus un sujet que l'on peut éviter. Pour cette raison, ce débat est organisé dans l'espoir de mieux la comprendre.
Quel impact la pornographie a-t-elle sur la société et la vie sexuelle des individus ? Quel rapport avec l'économie et le marché en général ? Peut-on parler d'addiction à la pornographie ? Nos sociétés sont-elles hyper-sexualisées ou demeurent-elles encore pétries de tabous ? Le public de la pornographie est-il principalement masculin ? Et, surtout, peut-on imaginer une pornographie "féministe" ?
Après une présentation rapide, le psychothérapeute Alain Valtério répond aux questions suivantes :
– les rôles du père et de la mère, dans l’éducation de l’enfant, sont-ils distincts ?
– quelles sont vos réflexions sur le phénomène actuel de l’adulescence ?
– on connait le phénomène des vedettes masculines qui se retrouvent toutes, un jour ou l’autre accusées de viol 10, 20, 30 ans après les faits. Votre expérience vous porte t-elle à penser que nombre de ces viols sont inventés, et quels processus psychologiques la Femme met-elle en place pour vivre avec ces histoires à la réalité plus ou moins augmentée ?
– que vous apprend votre expérience sur le rapport de la Femme dite moderne au couple et à l’argent ? En quoi l’Homme constitue t-il encore une ressource dans un monde voulu égalitaire par les femmes elles-mêmes ?
– comment expliquez-vous l’incapacité de la Femme a entendre un discours de réalité sur ses propres déterminations et sur les relations ?
Peter Dale Scott, universitaire canadien, professeur émérite de Littérature anglaise à l'Université de Berkeley, Californie, décrit avec précision la façon dont, depuis les années 1960, les choix en matière de politique étrangère états-unienne ont conduit à la mise en œuvre d’activités criminelles, et à leur dissimulation, tantôt partielle parfois totale.
Il montre comment l’expansion de l’Empire américain depuis la seconde guerre mondiale a conduit à des processus de décisions iniques et dangereuses dans le plus grand des secrets, souvent à l’insu des responsables démocratiquement élus : c'est la mise en place d'un "état profond".
Pour Jean Bricmont, la vision scientifique du monde s'est développée en opposition à la religion et à ses dogmes, et continue à s'opposer aux diverses "penseés magiques" d'aujourd'hui (psychanalyse, homéopathie, etc).
C'est donc une défense de la rationnalité scientifique que nous propose Jean Bricmont, dans le sillage de Hume, contre toutes les illusions possibles des croyances.
La publication des deux livres "Les guerres de Staline" de Geoffrey Roberts et "Khrouchtchev a menti" de Grover Furr aux éditions Delga permet à Aymeric Monville et Annie Lacroix-Riz de revenir longuement sur l'histoire particulièrement déformée de l'URSS.
Fort heureusement, le courant américain de soviétologie a récemment renouvelé l'étude de la question en adoptant une approche objective et dépassionnée. L'occasion de réviser le jugement que nous portons sur l'expérience du socialisme réel au XXe siècle.
Emission "Comaguer", présentée par Bernard Genet.
Un poète égaré en politique ? Nullement égaré ! Il avait un beau talent d’orateur, il fut l’une des grandes figures de la Révolution de 1848, il proclama la deuxième république !
Alphonse de Lamartine la quitta définitivement, la politique, après le 2 décembre 1848. Alors, la littérature… la poésie… Il fallait gagner de l’argent par les écrits… mais aussi par les vignes !
Et par-dessus le marché faire taire ses détracteurs, qui le traitaient de "mandoliniste" et qui ne lui accordaient qu’un "joli talent de salon" !