Journaliste et critique gastronomique, Périco Légasse célèbre les produits du terroirs à partir desquels est élaborée une cuisine régionale, traditionnelle que d'autres qualifient de franchouillarde ou de réactionnaire.
Il a récemment publié un Dictionnaire impertinent de la gastronomie qui ne va pas lui valoir que des amis...
Cette émission est consacrée aux liens complexes unissant croyances originelles de l’Europe –le paganisme en d’autres termes– et christianisme catholique depuis l’Antiquité romaine.
Pour traiter de cette question, Wilsdorf reçoit une universitaire, historienne médiéviste, qui sera appelée Mélusine et Clémentin Hautain des Editions du Rubicon.
Chroniqueur de bonne chère et de vins, fin connaisseur des métiers de bouche et des circuits de production alimentaire, Périco Légasse s'indigne de l'ignorance des français à table, à l’exception d'une élite d'initiés. En cause, l'industrie agro-alimentaire, la grande distribution, le non-respect des saisons et la disparition dramatique des paysans et des pêcheurs : un constat qui fait froid dans le dos.
Mais passé la dénonciation des dérives alimentaires en France, il s'agit bien de mettre en lumière l'aspect politique que peut revêtir l'alimentation en montrant les implications du modèle productiviste européen qui nous est imposé par Bruxelles.
Chacun doit (re)devenir acteur de son bien-être en adoptant de bonnes pratiques culinaires : c'est à nous qu'il revient de préserver notre patrimoine agricole.
S'il est un bien commun au peuple français, c'est son identité, cette réalité précieuse et fragile qui permet à l'individu de ressentir une appartenance unique et profonde à une communauté incarnée, de partager le même héritage et le même destin avec ses compatriotes.
Qu'est-ce, aujourd’hui, qu'être français ? Qui peut se réclamer de cette identité nationale ? Comment reconnaître et préserver l’unité identitaire et culturelle de la France, pour laquelle nos aïeux sont tombés en nombre au champ d'honneur et qui est aujourd'hui niée, bafouée, violée ?
Henry de Lesquen nous présente ses réflexions sur ce sujet crucial pour notre présent et pour notre avenir.
Pour cet entretien de juillet 2017, Julien Rochedy et Christopher Lannes reviennent pour un 4e épisode de "Sécession".
Au sommaire : l’actualité politique avec notamment les premiers jours du président Macron, les résultats des élections législatives, une réflexion sur les différences entre les libéralismes de droite et de gauche et, pour terminer, une partie questions-réponses un peu plus détendue...
Spartacus était-il obsédé par son identité ? Non, il luttait pour sa liberté. Maintenant, le bavardage politicien s'affole entre "conflits identitaires" et "crises identitaires", identités "heureuses" ou "malheureuses". C'est autour des thèmes de liberté et de souveraineté que s'est nouée l'histoire politique de l'Occident moderne ; et c'est au travers des figures renaissantes de leur culture que les nations ont affirmé leur caractère. De quoi alors l'obsession identitaire est-elle le signe quand elle s'empare du discours politique au détriment de la liberté et de la créativité ?
La réflexion de Philippe Forget nous permet de comprendre comment les bouleversements migratoires et le retour du pouvoir religieux affectent notre conscience de la liberté.
Mais plus profondément, autant derrière l'assignation à l'origine que derrière le culte oblatif de l'Autre, il décrypte une crise de la volonté. Pour qui n'attend plus rien du monde, reste l'unique négation de soi.
Les puissances prométhéennes de la liberté et de la créativité surmonteront-elles le nihilisme que révèle l'obsession identitaire ?
Nous observons un phénomène curieux : les éléments fondamentaux de la vision moderne de l’homme –l’esprit scientifique des Lumières, l’essor de la démocratie politique, l’autonomie du sujet personnel– sont à la fois radicalisés et ébranlés par les développements historiques de la "modernité tardive".
Est-il pour autant nécessaire de postuler l'existence d'une postmodernité qui serait radicalement différente à la grand épopée moderne ? Mais comment pouvons-nous alors comprendre cette transformation ? Quels problèmes dessine-t-elle pour l’avenir ? Et de quelles ressources disposons-nous pour les éclairer ?
Marcel Gauchet conteste l’idée qu’il existerait quelque chose comme une postmodernité au profit d’une interprétation différente de la situation qui est la nôtre. La vérité est que la discontinuité bien réelle que la notion de postmodernité a la vertu de signaler doit être comprise autrement que comme une remise en question de la modernité.