L'individu qui vient après le libéralisme. Avec Dany-Robert Dufour à la librairie Ombres Blanches.


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05.11.2011

Comment dépasser la crise – politique, économique, morale, esthétique, subjective,  etc. – qui affecte aujourd’hui tous les aspects de la vie en société ?
Après avoir subi au 20e  siècle des séismes dévastateurs de nature différente, comment la civilisation occidentale peut-elle se refonder ?
L’auteur s’interroge, en tant que philosophe et citoyen, sur les moyens de résister au dernier totalitarisme en date : le néolibéralisme.
Faut-il, après les avoir dépoussiérés, en revenir aux grands récits venus l’un de Jérusalem –avec les monothéismes–, l’autre de la Grèce –avec le Logos et la raison philosophique ?
Il est en tout cas temps de trouver une issue. Celle, possible, que propose l’auteur : faire enfin advenir un individu qui, rejetant les comportements grégaies sans pour autant adopter une attitude égoïste, deviendrait enfin "sympathique", c’est-à-dire libre et ouvert à l’autre.

Néolibéralisme ! Avec Christian Laval sur Radio Aligre.


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18.11.2008

Le sociologue Christian Laval fait la généologie de l'idéologie néolibérale, en illustrant sa démonstration par la construction européenne, fondée sur une vision ordolibérale.
Emission "J'ai dû louper un épisode".

La violence de l'idéologie publicitaire. Avec François Brune à Genève.


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09.02.2012

Ce qu’on appelle familièrement "la pub" est bien autre chose qu’un ensemble de réclames en faveur de produits ou services particuliers. Il s’agit d’un système qui quadrille toute la vie privée et publique, et qui diffuse en permanence une idéologie, c’est-à-dire à la fois une vision du monde et un mode d’emploi de la "vie".
On peut faire deux reproches à ce système :
 1. la nature aliénante de son idéologie (aspect qualitatif)
 2. le caractère massif de sa domination (aspect quantitatif)
Ce double aspect fait de la publicité une propagande constante, chargée de façonner et de réduire les gens au simple statut de consommateurs. Pour servir l’expansion sans fin de l’économie capitaliste, l’idéologie de la consommation se révèle l’autre face, indispensable, de la "marchandisation du monde".
Conférence donnée à la maison des associations de Genève, organisée par le "Réseau Objection de Croissance".

L’eau, ressource naturelle : allons-nous en manquer ? quelle sécurité hydrique ? Par Bernard Barraqué sur Canal Académie.


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30.01.2012

Allons-nous manquer d’eau ? Se battra-t-on pour l’eau au XXI ème siècle comme on s’est battu pour le pétrole ou pour l’or ?
L’eau est-elle un bien collectif ? un bien collectif ? un bien de marché ? Les problèmes que l'on rencontre viennent-ils d'un manque d’eau ou plutôt de la pollution ? Qui consomme l'eau : les populations, l'industrie ou l'agriculture ? Qu'est ce que la "sécurité hydrique" ?
Telles sont quelques unes des questions abordées par Bernard Barraqué dans la communication qu’il a donnée devant les membres de l’Académie des sciences morales et politiques.

Addiction en société moderne et dépendance sans substance. Avec Julien Gautier à Bobigny.


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10.12.2009

"C’est en philosophe, et dans la lignée des travaux de Bernard Stiegler et de l’association Ars Industrialis, que je voudrais aborder ici la question de l’addiction en général, c’est à dire en fin de compte le thème du désir et de la vie, de la vie du désir, de la vie comme désir. Nous soutiendrons en effet que la vie elle-même, et sans doute la vie humaine d’une manière plus profonde encore, est addictive en son principe, dans la mesure où elle est animée par du désir, affectée, motivée, mobilisée par des « objets » auxquels elle s’attache et qu’elle investit et même sur-investit : aimer, c’est, en un sens, être « addict », ne pas pouvoir s’imaginer sans l’autre. De ce point de vue, nous proposerons d’interpréter le développement des addictions proprement pathologiques – ce que n’est pas toute addiction - comme le signe d’une dégradation du désir individuel et collectif, de sa régression au niveau d’un fonctionnement pulsionnel, compulsif et monomaniaque. Or, nous voudrions montrer que ce type de comportement addictif est d’une certaine manière érigé en norme et pratiquement organisé par le capitalisme consumériste, dont le système repose fondamentalement sur la sollicitation incessante des pulsions d’achat des consommateurs par le marketing : en ce sens, la société de consommation est en elle-même une société d’addiction, et par là addictogène, qui surexploite, épuise et dérègle aussi bien les milieux psychiques et sociaux que les milieux naturels." Julien Gautier
Conférence prononcée dans le cadre d'une journée consacrée à l'éducation par l'association de consultation familiale SAGA à Bobigny.

Marché de l'art et dirigisme culturel. Avec Aude de Kerros et Jean-Louis Harouel à l'Institut Turgot.


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19.01.2011

La politique culturelle est un domaine d'intervention publique lourde : l'Etat et les collectivités consacrent des dotations importantes pour acheter sur les marchés de l'art et du spectacle dont les principales transactions sont conduites par des opérateurs marchands internationaux.
Cette intervention publique française se révèle pourtant particulièrement pernicieuse, notamment dans le domaine des arts plastiques: peinture, sculpture, gravure ... domaine où triomphe depuis trente ans le concept forgé de "l'art contemporain".

La crise du libre-échange mondialisé. Avec Jean-Luc Gréau sur Radio Aligre.


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14.01.2010

Un regard sur la crise par l'un des seuls économistes à avoir averti dès 2005 des conséquences probables d'une économie intégralement libre-échangiste.
Le remède protectionniste européen est également proposé comme alternative crédible au modèle actuellement en vigueur.
Emission "J'ai dû louper un épisode..." animée par Pascale Fourier.

TV Lobotomie. Avec Michel Desmurget à Lyon.


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08.06.2011

"Chaque mois, les revues scientifiques internationales publient des dizaines de résultats de ce genre. Pour les spécialistes, dont fait partie l’auteur, il n’y a plus de doute : la télévision est un fléau. Elle exerce une influence profondément négative sur le développement intellectuel, les résultats scolaires, le langage, l’attention, l’imagination, la créativité, la violence, le sommeil, le tabagisme, l’alcoolisme, la sexualité, l’image du corps, le comportement alimentaire, l’obésité et l’espérance de vie."