Alors que Sylvie Simon est décédée le 08 novembre 2013, cette émission lui est dédiée, en l'honneur de ses combats contre les dérives de l'industrie pharmaceutique et alimentaire.
C'est donc l'occasion de passer en revue l'actualité de la marchandisation/appropriation du vivant et de la médicalisation de la société par l'usage massif des vaccins, en compagnie de Claire Séverac invitée au micro du "Libre Journal des Sciences et des Techniques" de Paul Deheuvels.
Pur produit des derniers développements technoscientifiques, le domaine des nanotechnologies nous pose un certain nombre de questions auxquelles Céline Lafontaine tente de répondre.
Ce projet est-il sous-tendu par un ensemble de valeurs, ou est-il abandonné à la pure logique de la performance et aux conquêtes de nouveaux territoires économiques à exploiter ?
Existe-t-il des limites dans l'intrication de l'homme et de la machine ? Qu'est ce que le transhumanisme et que veut dire concrètement améliorer la puissance et les capacités humaines ?
Emission "La grande équation", animée par Normand Mousseau.
Roger Garaudy fait le point sur l'état de l'impérialisme occidental et la mise en place du Nouvel Ordre Mondial.
Les agents actifs de ces bouleversements sont les Etats-Unis d'Amérique et la politique sioniste d'Israël. Ces stratégies poursuivent et intensifient les logiques d'exploitation du tiers-monde en général, et du monde arabe en particulier, en vertu des injonctions du monothéisme de marché.
Presque vingt ans après, cette intervention est -malheureusement- toujours d'actualité...
C’est à partir de la critique du fétichisme de la marchandise et de la valeur qu'Anselm Jappe cerne notre moment social-historique.
S’il s’agit bien d’une critique marxiste, celle-ci abandonne la centralité du concept de luttes de classes considérant qu’il ne peut plus suffire de changer les modes de distribution des richesses. Cela, parce que la critique de la valeur révèle une contradiction dynamique et interne au capitalisme, dont la crise ouverte en 2008 en serait l’accomplissement. Une contradiction qui conduit nécessairement le capitalisme à la diminution continue de la valeur produite. De richesse il n’y en à plus suffisamment pour relancer le capitalisme social des années 60 : un capitalisme de plein emploi, de salaires élevés et de l’école ascenseur.
Comment comprendre la constitution de la valeur à travers le concept de travail abstrait ? Et quel est le rôle de la technologie dans la diminution de la valeur ? A quoi sert le crédit et la finance dans la prolongation de l’agonie du capitalisme ?
Anselm Jappe, en plus de répondre à ces questions, propose également une critique de la culture, de la modernité et du sujet, s’appuyant sur la théorie du fétichisme de la marchandise comme structure déterminante des formes même de l’agir et de la pensée. Ce que le capitalisme emportera avec lui dans son écroulement, c’est la socialisation telle qu’elle s’est constituée depuis la révolution du capitalisme anglais de Manchester. Un écroulement susceptible de mettre à nu le "sujet automate" du capitalisme incapable de se socialiser autrement que par l’échange d’unité de valeur...
Pierre Hillard démarre la conférence en brossant un portrait de l'actualité mondialiste : redécoupage des régions françaises, traité de libre-échange transatlantique et conflit en Ukraine sont au menu.
Suit l'intervention de Michel Drac, qui se concentre sur une analyse plus conceptuelle du mondialisme. Il tente de nous en faire comprendre le sens au travers des quatre grandes méthodes historiques disponibles à ce jour : l'histoire événementielle, l'histoire infrastructurelle (point de vue marxiste, luttes des classes), l'histoire structuraliste (concepts socio-économiques) et l'approche mystique.
Au travers de cette conférence, les deux intervenants cherchent d'abord à nous fournir les armes intellectuelles qui nous permettront de comprendre la logique mondialiste, pour ensuite la combattre.
Une longue session de questions/réponses clot la rencontre.
La conférence est organisée par le Cercle Politzer.
La bioéconomie est le stade ultime du capitalisme !
C'est en étudiant les nouvelles dynamiques liées à la bioéconomie que Céline Lafontaine dresse ce constat. Sang, tissus, cellules, ovules : le corps humain s'est constitué en nouveau marché mondial.
Céline Lafontaine, de son point de vue féministe matérialiste, se propose de dégager les enjeux épistémologiques, politiques et éthiques de cette évolution sans précédent, liée aux nouveaux espaces des possibles que les dernières avancées scientifiques et technologiques autorisent.
Marie Gaille lui répond dans un second temps. La séance se termine par un échange avec les participants.
L'échange est animé par Catherine Larrère.
Dans le cadre d'une interessante fresque de la pensée économique, Jean-Marc Daniel revient sur les personnalités et les logiques de pensée des deux géants que furent Ricardo et Keynes.
Non seulement il se révèle bon professeur de l'histoire des idées, mais il excelle également dans l'art de faire le lien avec les problèmes actuels de politique économique.
Ricardo et Keynes : deux visions de l'organisation de la société et de l'économie.
Alors que le droit français commence à entériner des pratiques nouvelles concernant la filiation, Aude Mirkovic s'interroge sur les conséquences et les contradictions que ces nouvelles lois impliquent.
Son discours, particulièrement clair et précis, est important pour comprendre ces sujets de société et les fondements juridiques des opposants à ces projets.