Les média sont-ils un pouvoir ? Avec Marcel Gauchet chez Elisabeth Lévy sur France Culture.


(0)
1322 Vues
0 commentaire
21.01.2006

Loin de tracer une vision positive de ce qu’il faut faire, la culture de la dénonciation et de la déploration autour de laquelle les médias s’organisent contribue à rendre le monde illisible et désespérant, peuplé qu’il est d’un mal inépuisablement renaissant, dont les racines restent incompréhensibles et auquel il est vain, en dernier ressort, de vouloir remédier. Le message subliminal et ultime est qu’on ne peut rien.
Cette situation n’est pas le dernier mot de l’histoire. Elle n’est que le premier de la période dans laquelle nous avons été jetés sans bien comprendre ce qui nous arrivait.

Emission "Le premier pouvoir".

La politisation des officiers. Avec Laurent Henninger et Benoist Bihan sur France Culture.


(0)
1193 Vues
0 commentaire
15.02.2012

Dans le cadre d'une série consacrée aux relations de l'armée à la nation, l'émission "La Fabrique de l'Histoire", animée par Emmanuel Laurentin, se penche sur l'histoire complexe qui lie l'armée française aux différents régimes politiques qui se sont succédés depuis la Révolution française.

Les enjeux spirituels de la culture. Avec Françoise Bonardel sur France Culture.


(0)
1117 Vues
0 commentaire
09.03.2014

Françoise Bonardel, philosophe et écrivain, a enseigné durant vingt ans la philosophie des religions et s'intéresse particulièrement au bouddhisme.
Auteur d'une douzaine d'ouvrages alliant philosophie et poésie, elle s'inspire de traditions anciennes (hermétisme, gnose, alchimie) pour renouveler l'approche de certaines oeuvres d'art ou de questions contemporaines : la transmission, le nihilisme, la crise de l'identité culturelle européenne. 

Emission "Les Racines du ciel", animée par Frédéric Lenoir et Leili Anvar.

La démocratie contre la culture ? Avec Renaud Camus, David Kessler, Christophe Girard et Maryvonne de Saint-Pulgent sur France Culture.


(0)
1504 Vues
0 commentaire
25.06.2008

Amis du Désastre et Niveau-montistes sont formels : la culture s'est répandue dans toutes les couches de la population. Renaud Camus soutient le contraire. 
Si la culture s'est répandue, selon lui, c'est comme le lait de Perette : plus la culture est diffusée, moins il y en a pour chacun et moins elle a de consistance. L'université fait le travail des lycées, les lycées celui des écoles primaires, les classes maternelles celui que les parents ne font pas, ayant eux-mêmes été élevés par l'école de masse, qui a formé la plupart des nouveaux enseignants. Arte, France Culture ou France Musique se consacrent aux tâches jadis dévolues aux chaînes généralistes, celles-ci imitent les postes et stations de divertissement. 
Tout a baissé d'un cran. C'est la grande déculturation. Le paradoxe est que l'objectif quantitatif, qui est au cœur de l'ambition démocratique en sa transposition culturelle, fait partout le lit de l'argent, par le biais de la publicité, des taux d'audience et des lois du marché.
Le constat est-il partagé ? Et ce phènomène est-il irréversible ?

Les sens de l'amour. Avec Claude Hagège, Fabrice Hadjadj et Valérie Girard au Forum Le Monde-Le Mans.


(0)
1382 Vues
0 commentaire
04.08.2013

Une table ronde animée par Jean Birnbaum et constituée de trois interventions :
 - Claude Hagège : "Amour et langue". La gestuelle, notamment des yeux et des mains, peut tenir lieu de déclaration, mais il n'est de meilleur et plus adéquat canal pour la faire que les mots. Le langage de l'amour est le langage lui-même, ou l'amour lui-même, comme on voudra.
 - Fabrice Hadjadj : "Devoir aimer". On connaît la chanson : "Aimez-vous les uns les autres". On nous commande d'aimer. N'est-ce pas une méprise ? Un autre refrain ne nous dit-il pas que l'amour est un "oiseau rebelle" ? Pour sortir de cette apparente contradiction, certains ont cru bon d'opposer Eros et Agapè, le premier relevant de la passion ignorante des règles, le second, de l'accomplissement même de la loi. Et si l'amour venait avec son propre ordre ? Si le sexe lui-même, dans son élan le moins maîtrisé, contenait une exigence que le puritain aussi bien que le libertaire s'efforcent de ne pas entendre ?
 - Valérie Gérard : "Une question de géographie ?" Tomber amoureux, c'est désirer vivre une histoire, qu'il sera possible de raconter et de se raconter. Mais s'il s'agit d'histoire, il s'agit aussi de monde - du monde dans lequel s'inscrit l'histoire et qu'elle crée. Elle est en effet d'emblée inséparable de son lieu, de son cadre ; ce qui est désiré et chanté c'est tout un monde - et cette inscription donne à l'histoire sa précarité mais aussi sa consistance. Et lorsqu'il arrive que l'histoire se termine, s'il y a eu quelque chose, et ce qu'il reste, c'est un monde.

Qu'est ce que le populisme ? Avec Chantal Delsol et Dominique Reynié à Répliques sur France Culture.


(0)
1199 Vues
0 commentaire
14.03.2015

Partout en Europe, les partis populistes renaissent et fleurissent, rencontrant des succès électoraux surprenants et de plus en plus souvent spectaculaires.
Mais le vocable "populiste", jamais revendiqué par ceux-la qui sont désignés sous cette étiquette, est d'abord une injure.
Est-il alors possible de donner une définition et d'analyser correctement ce phénomène contemporain qui s'est imposé dans notre paysage médiatique ?

Vers la société libérée. Avec André Gorz sur France Culture.


(0)
1584 Vues
0 commentaire
03.1991

Voici une occasion de découvrir la voix de l'un des penseurs les plus visionnaires du XXe siècle : celle d’André Gorz, un des pères de l’écologie. 
Également considéré comme l’un des premiers théoriciens de la décroissance, André Gorz a esquissé de nouvelles perspectives sur la place du travail dans nos vies et la relation entre écologie et travail, remettant l’homme au centre d’une éthique du temps libéré et non le profit.

Un entretien mené par Marie-France Azar pour l'émission "A voix nue".

Régis Debray est-il réactionnaire ? Avec Régis Debray à Répliques sur France Culture.


(0)
1735 Vues
0 commentaire
01.04.2006

Examinant les valeurs de ceux qui sont dans le camps du progrès et ceux appartenant à celui de la réaction, Régis Debray montre qu'aujourd'hui, des progrès multiples, complémentaires et pluridisciplinaires se sont substitués à la notion totalitaire, abstraite et idéalisée d'un progrès censé changer le monde.
Il revient également sur son propre itinéraire, livrant une analyse morale et philosophique.