Théorie du genre et subversion du droit. Avec Drieu Godefridi à l'Institut Turgot.


(1)
1125 Vues
0 commentaire
20.03.2013

La théorie du genre, dans sa forme la plus aboutie, nie la naturalité du sexe pour n’y voir qu’une construction purement culturelle. Elle considère que le modèle sexuel actuel -homme, femme- n’a d’autre fonction que d’assurer le primat de l’hétérosexualité et du masculin, en réprimant les modèles divergents.
Elle en appelle, dès lors -et logiquement- à éliminer toute référence au masculin et au féminin, et à porter le fer jusqu’au cœur de la loi, car ces références, explique-t-elle, ne sont que le paravent de "relations de pouvoir" illégitimes et oppressives.
La plupart des Français n'ont découvert l’existence de cette étonnante théorie qu’à l’occasion du débat sur le mariage homosexuel. Soit un an après l’adoption, au Conseil de l’Europe, de la Convention d’Istanbul contre les "violences de genre", qui consacrait la version la plus radicale de cette théorie.
Comment une prise de pouvoir aussi massive a-t-elle pu se réaliser de manière subreptice ? Quel est l’empire réel du "genre" sur le droit, en France et en Europe ? Quels sont les fondements et les objectifs ultimes de l’idéologie du genre ?
Telles sont les questions sur lesquelles Drieu Godefridi est venu nous entretenir.

L'origine des systèmes familiaux. Avec Emmanuel Todd à France Culture.


(0)
862 Vues
0 commentaire
06.10.2011

Entretien mené par Hervé Gardette. Partant du constat que la famille nucléaire, forme du cercle familial que connaissaient les Européens aux origines de l'histoire du Vieux Continent, est aussi la notre, Emmanuel Todd émet l'hypothèse que notre système familial actuel est finalement la forme la plus archaïque qui soit, une simple réminiscence de nos origines.
Emission "Du Grain à moudre".

L'origine des systèmes familiaux. Par Emmanuel Todd à l'association Isegoria.


(0)
1065 Vues
0 commentaire
05.12.2011

Le démographe présente son ouvrage, et revient une nouvelle fois sur les types familiaux tels qu’ils se révèlent à travers les règles d’héritage, les structures de parenté et les idéologies qui en découlent. Il définit ainsi une forme originelle, et commune à toute l’humanité : la famille nucléaire dont il analyse ensuite les conséquences sur le développement des civilisations.

L'avènement de l'enfant, du XVIIIe siècle à nos jours. Par Paul Yonnet à la Cité des Sciences.


(0)
2066 Vues
0 commentaire
19.12.2007

Du milieu du XVIIIe siècle à nos jours, le mortalité maternelle a été divisée par 131, et la mortalité infantile par 69. A présent, dans les sociétés développées, les enfants qui naissent et leurs mères sont assurés de vivre. Cette nouvelle certitude a révolutionné la venue au monde des enfants, et cette transformation, qui rompt avec une condition humaine marquée par la centralité de la mort dans l'expérience quotidienne de la vie, a provoqué l'avènement de l'individu contemporain. L'enfant n'est plus un enfant de renouvellement par anticipation, appelé à s'inscrire, un parmi d'autres, dans une descendance, mais il est un enfant du désir d'enfant, individuellement décidé, à chaque fois un enfant unique appelé à développer une singularité propre dans un monde d'où la mort précoce a été chassée.
L'enfant désiré est le point de rencontre du repli de la mort, déplacée vers la vieillesse, et d'une longue histoire de contention, puis de réduction de la fécondité, un processus propre à l'Europe de l'Ouest qui s'est universalisé.
Paul Yonnet montre comment ces nouvelles conditions d'arrivée au monde des enfants organisent l'infrastructure psychique de l'individu contemporain dès ses premières années, et leurs conséquences sociales, notamment durant l'adolescence.