Quel est le rapport entre le processus politico-institutionnel qui se déroule depuis une cinquantaine d'années sous le nom d'intégration européenne et l'Europe, cette civilisation qui avait connu pendant plusieurs siècles un développement remarquable et qui avait présidé, au XIXe siècle, au développement de l'humanité, pour s'effondrer spirituellement et politiquement au xxe siècle ?
Voilà la question qui inspire la critique historique de l'idée européenne menée par Christophe Reveillard.
Conférence prononcée dans le cadre du congrès "L'Europe d'hier et de demain", au 3ème colloque "La contribution des chrétiens à l'Europe de demain".
Après une présentation rapide, le psychothérapeute Alain Valtério répond aux questions suivantes :
– les rôles du père et de la mère, dans l’éducation de l’enfant, sont-ils distincts ?
– quelles sont vos réflexions sur le phénomène actuel de l’adulescence ?
– on connait le phénomène des vedettes masculines qui se retrouvent toutes, un jour ou l’autre accusées de viol 10, 20, 30 ans après les faits. Votre expérience vous porte t-elle à penser que nombre de ces viols sont inventés, et quels processus psychologiques la Femme met-elle en place pour vivre avec ces histoires à la réalité plus ou moins augmentée ?
– que vous apprend votre expérience sur le rapport de la Femme dite moderne au couple et à l’argent ? En quoi l’Homme constitue t-il encore une ressource dans un monde voulu égalitaire par les femmes elles-mêmes ?
– comment expliquez-vous l’incapacité de la Femme a entendre un discours de réalité sur ses propres déterminations et sur les relations ?
La pathologie typique de l’ancien mode d’institution était la névrose, l’intériorisation de l’interdit, la constitution de soi autour de l’autorépression.
La rançon caractéristique du nouveau, c’est l’impossible entrée dans la vie. Son trouble emblématique, ce n’est plus le déchirement intérieur, mais l’interminable chemin vers soi-même.
Pour chaque enfant, c'est la famille conjugale qui est le lieu de l'humanisation. Les fonctions de la mère et du père restent différenciées et asymétriques même si, aujourd'hui, le mot de parentalité laisse souvent entendre le contraire : la mère est le premier autre, le père intervient en deuxième, et il s'agit pour lui d'inverser la prévalence naturelle donnée à la mère, non pas à son profit - comme le voulait souvent le patriarcat - mais au profit de l'inscription de l'enfant dans le langage, capacité qui définit notre espèce.
La parentalité est alors l'indice d'une défense inédite contre le sexuel. La société néolibérale du tout possible prétend se débarrasser de la dissymétrie entre père et mère. Elle ne s'aperçoit pas qu'elle rend ainsi plus difficile le travail d'humanisation que la génération du dessus assume à l'égard de celle qui suit.
S'en suivent des conséquences cliniques qui méritent d'être identifiées...
Frédéric Mariez, fondateur du "mouvement matricien" et anthropologue autodidacte indépendant, a effectué des travaux pour comprendre pourquoi le matriarcat était un système familial adopté par les anciennes civilisations organiques avant la naissance des états.
Grâce à ses recherches et à ses expériences individuelles comme son récent voyage en Chine chez les mosos (un peuple pratiquant encore le matriarcat), il explique les avantages de cette organisation familiale si spécifique.
Une émission loin des clichés et du discours traditionnel, qui remettra en cause nombre de préjugés sur la famille nucléaire.