Description :
L’anglicanisme, cette forme étrange de christianisme, ne s’est pas levée d’un bloc. Il est la résultante d’un climat réformateur qui enveloppait le continent et, d’autre part, d’une série de circonstances liées au mariage malheureux d’Henri VIII et de la très catholique Catherine d’Aragon. Ne pouvant obtenir de Rome l’annulation qu’il demandait avec obstination, le roi choisit d’autonomiser l’Eglise d’Angleterre en se portant à sa tête : pape en son royaume, en quelque sorte. C’était un schisme mais, au milieu du XVIe siècle encore, il n’était pas irréparable.
La constitution d’une confession anglicane, avec son livre de prières, sa liturgie, son credo propres ne se fit que plus tard, sous les enfants d’Henri VIII : Edouard VI et Elisabeth sa demi-sœur. Mais là encore, il faut raison garder. L’anglicanisme est une voie moyenne issue des aléas du moment plus qu’une voie prophétique, il est tout fait d’empirisme et de particularisme, vertus bien anglaises...
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