Né avec le XX siècle, l'immense historien Eric Hobsbawm revient sur sa traversée de "l'âge des extrêmes".
Il faut l'écouter raconter avec pudeur sa naissance hasardeuse à Alexandrie, ses heures précaires d'enfant juif dans la Vienne des années 20 et son adolescence exaltée dans le Berlin de 1933, où il découvre le communisme à 15 ans, au moment où Hitler est aux portes du pouvoir. Il faut le suivre dans sa fuite du nazisme pour trouver refuge à Cambridge, sur fond de guerre d'Espagne, et expliquer son engagement au parti communiste, envers et contre tout.
Après la guerre, il a été en première ligne pour renouveler le sens et la pratique de l'histoire au point de devenir, dans le monde anglo-saxon, l'équivalent de ce que représente Braudel en France.
Amoureux du jazz et des cultures populaires, Eric Hobsbawm est aussi un extraordinaire témoin de notre temps.
Esprit alerte et brillant, il nous livre au cours de ces entretiens une autre face, sur un mode plus personnel, de son projet d'histoire universelle.
Il est important de connaître Le Siècle, le club élitiste qui regroupe les personnalités les plus puissantes de France (média, politique, syndicalisme, industrie, finance).
Ce réseau opaque est évidemment un système de cooptation dans lequel se nouent de nombreuses intrigues importantes pour le devenir de la France, à l'insu des simples citoyens.
Questions abordées dans la première partie :
1 – Alain de Benoist : penseur de gauche ou de droite ?
2 – Qu’est-ce que la Nouvelle Droite ?
3 – Les médias et l’étiquette de droite
4 – Une évolution intellectuelle de la droite vers la gauche ?
5 – L’intellectuel engagé face au militant de parti
6 – Quête de vérité et recherche d’efficacité
7 – L’élite et le peuple
8 – Gramsci et la méthode du combat culturel
9 – Une droite allergique aux intellectuels
10 – L’Europe fédéraliste des peuples : contre l’Union européenne et contre les nationalismes
11 – Quelle alternative à la technocratie européiste ?
12 – Un exemple de résistance à l’européisme : la Suisse
13 – La géopolitique des blocs pour un monde multipolaire.
Dans la seconde partie :
1 – Le péril américain
2 – Peut-on parler d’une islamisation de l’Europe ?
3 – Le progrès, la mondialisation et le sens de l’histoire
4 – Quel avenir pour la globalisation ?
5 – L’écologie : à la fois conservatrice et révolutionnaire
6 – La décroissance : une chasse gardée de l’extrême gauche ?
7 – Considérations sur quelques esprits libres d’hier et d’aujourd’hui
8 – Quel mode de vie pour un penseur dissident ?
9 – S’instruire et écrire : une question d’organisation et de discipline.
Alain Soral met ici en lumière les logiques absurdes et les ravages du capitalisme néolibéral en France.
Contre la standardisation et contre l'extension de la sphère marchande, remettons la différence à l'honneur !
Alain Soral est ici invité par David Rachline, Conseiller Municipal de Fréjus et membre de la fédération du Front National du Var.
Rousseau est le penseur qui invente la méthode de pensée moderne ne s’appuyant ni sur la religion (c’est-à-dire Dieu), ni sur la Nature, que lui ont opposé les Encyclopédistes : Rousseau se fonde sur l’histoire.
La méthode produite historicise les concepts utilisés en essayant d'échapper aux aprioris : la phénoménologie précède ainsi la logique.
L'historien israélien Zeev Sternhell revient sur les origines françaises du fascisme et, d’autre part, sur la profonde pénétration des idées fascistes en France à la veille de la 2e Guerre mondiale. En temps que fondateur du mouvement "La Paix maintenant", il aborde le problème du sionisme et la question palestinienne.