Simone Weil, juriste du travail. Avec Alain Supiot à l'Université de Nantes.


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10.10.2009

Pourquoi travailler ou pourquoi faut-il travailler pour vivre ?
La question reste ambiguë et encore aujourd’hui d’actualité : soit le travail est nécessaire à l’expression de la dignité de l’homme, soit l’expression du travail est réduite à celle d’une activité aliénante à laquelle on se soumet pour vivre.
Alain Supiot tente avec nous de comprendre dans quelles circonstances le travail peut être expérience de la nécessité, ou comment l’organisation sociale peut s’accorder avec l’exercice de la pensée.

Conférence prononcée dans le cadre du colloque "Le travail ou l’expérience de la nécessité", à l’occasion du centenaire de la philosophe Simone Weil.

Contre-culture et avant-garde. Avec Adrien Abauzit à Nancy.


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27.06.2015

Dans cette conférence, Adrien Abauzit revient sur l’émergence d’une nouvelle contre-culture de droite, qui se développe en dehors de tout appareil politique, grâce à internet.
Demain une nouvelle révolution conservatrice ?

La médecine aujourd'hui. Avec le Dr. François Plantey sur Radio Courtoisie.


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29.11.2000

Etat des lieux de la médecine moderne et de notre mode d'alimentation. 

Emission du Libre Journal de Serge de Beketch.

L'unité d'inspiration de la pensée d'Ivan Illich. Avec Olivier Rey à l'ENS.


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30.11.2012

Si Ivan Illich s’est intéressé à un très grand nombre de sujets, sa pensée n’en a pas moins une profonde unité. Illich a lui-même donné quelques indications sur ce qui fonde cette unité : "Je crois que le thomisme –ou plutôt Thomas, que j’ai redécouvert grâce à Jacques Maritain– a imprégné ma pensée, ma vie, mon expérience, et que je lui dois cette structure intellectuelle qui m’a permis d’aller de Hugues de Saint-Victor à Kant, et de Schutz –ou Dieu sait quel autre étrange auteur allemand– à Freud, voire de pénétrer dans le monde de l’islam, sans jamais me disperser."
Dans ce sillon s’enracine l’extrême sensibilité d’Illich à la notion d’échelle pertinente. Leopold Kohr, qu’il a côtoyé à Porto Rico, a attiré son attention sur l’importance cruciale de la taille des sociétés humaines, et une très grande partie des travaux d’Illich peuvent être envisagés comme une généralisation des idées de Kohr. La question de l’échelle est un impensé de la tradition philosophique occidentale, qui met un point d’honneur à définir des concepts sans jamais s’inquiéter des bornes quantitatives entres lesquelles ces concepts ont un sens. Les réflexions d’Illich sont un remède à cet impensé. Dans tous les domaines où elles se sont portées, elles ont mis au jour les liens étroits qui unissent le bien à ce qui a la bonne taille – une taille au-delà de laquelle ce qui servait la vie se met à lui nuire et à la détruire.

La conférence est donnée dans le cadre du colloque "Vivre et penser avec Ivan Illich. Dix ans après."

Vers un art de l'hypercontrole. Avec Bernard Stiegler à Aix-en-Provence.


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16.12.2014

Bernard Stiegler développe l’idée que nous sommes entrés dans l’époque de l’hypercontrôle, rendue possible par les technologies numériques, les systèmes de big data, de traces et autres automatismes, omniprésents dans les développements et applications technologiques "hyperindustriels".
Dispositifs qui nous suivent autant qu’ils nous guident dans nos comportements, et qui constituent selon lui un processus de désintégration sociale.
Selon un fil historique et conceptuel, nous serons amenés à comprendre les éléments du contrôle et de la surveillance : tels qu’ils ont été pensés et utilisés depuis William Burroughs, l’écrivain américain chez qui Gilles Deleuze avait trouvé la récurrence du terme de contrôle, et à partir duquel il conceptualisa la formule de "société de contrôle", cela en passant par les écrits de Foucault et sa description des dispositifs de surveillance. Bernard Stiegler décrira les "sociétés de l’hypercontrôle" et l’automatisation généralisée, tout en posant le défi d’un "art de l’hypercontrôle" comme thérapeutique, ou "pharmacologie positive".

L'école publique va-t-elle disparaître ? Avec Veronique Bouzou au Cercle Aristote.


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10.04.2012

Alors que l'école publique française est gangrénée par l'héritage de Mai 68, la culture de masse et tous les mots qui finissent généralement en "isme" (antiracisme, communautarisme, égalitarisme), il est urgent de faire un état des lieux et de s'attaquer à la rénovation de cette institution qui jouait jadis le rôle d'ascenceur social.
Les divers représentants de l'institution s'empèchent volontairement de regarder la réalité en face : c'est ce à quoi nous convie Véronique Bouzou et son expérience de terrain au milieu de classes difficiles.
La survie de l'Education nationale est un défi lancé aux politiques, aux professeurs, aux parents et aux jeunes. Il est grand temps de le relever.

La religion admet-elle le pluriel ? Avec Pierre Magnard à l'Académie Royale de Belgique.


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22.03.2011

Les religions - et singulièrement ce que nous nommons les "monothéismes" - sont redevenus un objet d’attention des sciences humaines et sociales, contrairement à une prévision trop généraliste qui les regardait comme des objets ancestraux, archaïques, incapables de résister à ce que seraient les nouvelles catégories a priori du paradigme de la modernité : le siècle, la raison et le monde.
Pierre Magnard, en philosophe des religions mais aussi philologue réputé, tient en réalité, quant à la notion de "monothéisme" des hypothèses singulières : il prend d’emblée le concept dans une acception historique et positive, pour en montrer les effectuations pratiques dans une analyse qui s’inspirant moins du principe de différenciation s’articule autour d’une méthodologie ouvrant vers une métaphysique du religieux.
On verra ainsi, et de manière différenciée, ce que veut dire un Dieu nommé "un" et quelles sont les représentations du monde et de la nature qui en découlent, singulièrement au regard des représentations historiques de Dieu lui-même et, par exemple, de la loi qu’il donne. 
Pierre Magnard expliquera enfin pourquoi, selon lui, le mot "religion" n’admet pas de pluriel, pour autant bien sûr qu’il tente de désigner l’effectivité historique d’une union capable d’embrasser l’humanité entière, selon une logique de l’harmonie, allant contre ce qui divise, individualise et particularise.

Le récentisme à l'examen. Avec Marion Sigaut et Claire Colombi pour Egalité&Réconciliation Bourgogne.


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2015

Marion Sigaut et Claire Colombi se sont penchées sur l’hypothèse récentiste, selon laquelle plusieurs siècles et personnages historiques bien connus n’ont en réalité jamais existé.
Sans concession, les deux historiennes appuient leur examen sur les faits et passent au crible les sources les plus fameuses du récentisme.
Les deux historiennes expliquent également la différence fondamentale entre le travail sur les archives et le travail sur les livres.
Enfin, elles donnent les conclusions de leur examen des différents arguments récentistes.

Qu'est-ce que la musique contemporaine ? Avec Bernard Stiegler et Karol Beffa à Répliques sur France Culture.


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14.05.2005

Alors qu'elle n'est plus pratiquée que dans des institutions subventionnées par l'état, la musique contemporaine est-elle dans l'impasse ? Quelle est sa fonction ? Et plus généralement, quelle est le message de cet discipline élitiste et recroquevillée sur elle-même ?

La perception de l'Islam au tournant des Lumières. Avec Henry Laurens à l'institut de Recherche et d'études Méditerannée/Moyen-Orient.


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05.10.2013

Alors que la société européenne commençait à vivre des bouleversements intellectuels de grande ampleure, il est intéressant de comprendre le rapport que les acteurs des Lumières entretenaient avec l'Islam.
Henry Laurens nous introduit à la question en insistant sur l'usage que les penseurs de l'époque ont fait du monde oriental et de sa religion.

Conférence prononcée dans le cadre de la série "Place et perception de l'Islam du Moyen-âge au XIXème siècle."

L'oubli. Avec Paul Ricoeur au Forum Universitaire De l'Ouest Parisien.


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09.02.1999

Paul Ricoeur consacre sa conférence à la mémoire et aux phénomènes mnémoniques, tout en méditant sur le sens de l'oubli.
Sa réflexion s'encadre dans une herméneutique de la condition historique des humains que nous sommes : c'est bien la problématique de la représentation du passé qui l'occupe.
Entre le trop de mémoire ici et le trop d'oubli ailleurs, il paraît sage de recourir à l'idée d'une politique de la juste mémoire.

Extreme money, de Satyajit Das. Avec Pierre-Yves Rougeyron pour le Jardin des Livres.


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2014

Satyajit Das est un financier mondialement connu, spécialiste du risque bancaire. Pierre-Yves Rougeyron nous introduit à son livre "Extreme Money" dans lequel il raconte avec verve et un humour glacé comment la crise a été vécue au sein de Wall Street par les traders, et pourquoi leurs réactions et leurs actions ne peuvent qu'être qualifiées de "surréalistes", surtout lorsqu'on regarde un peu en arrière.

Remarque : certains passages de la présentation sont en anglais.