Qu'est-ce que l'anthropologie ? Avec Maurice Godelier sur Radio Libertaire.


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12.02.2010

Bernard Graber et Aliette Geistdoerfer reçoivent Maurice Godelier qui raconte l’anthropologie comme une science sœur de l’histoire, en lien avec le travail de terrain.
Maurice Godelier illustre son propos en prenant exemple des séjours prolongés qu’il fit chez les Baruyas de Papouasie-Nouvelle Guinée.

Remarque : la qualité audio de l'enregistrement est très mauvaise.

La Télécratie contre la démocratie. Avec Bernard Stiegler sur France Inter.


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09.10.2006

La télécratie qui règne désormais en France comme dans la plupart des pays industriels ruine la démocratie : elle remplace l’opinion publique par les audiences, court-circuite les appareils politiques et détruit la citoyenneté. La télévision et l’appareillage technologique qui la prolonge à travers les réseaux numériques de télécommunication sont en cela devenus le premier enjeu politique. 
De ces effets ruineux de la télécratie, qui transforment la vie quotidienne dans ses aspects les plus intimes, les candidats au scrutin présidentiel de 2007 ne disent pas un mot : ils ont été produits par ce système. Car à travers ce que l’on appelle les industries de programmes, c’est la relation politique elle-même qui est devenue un nouveau marché, et ce marketing confine aujourd’hui à la misère politique : au cours de la dernière décennie, l’appareil télécratique a développé un populisme industriel qui engendre à droite comme à gauche une politique pulsionnelle, et qui semble conduire inéluctablement au pire. 
Ce devenir infernal n’est pourtant pas une fatalité. La philosophie se constitua à son origine même contre la sophistique : celle-ci, par une appropriation abusive de l’écriture, développait une gangrène qui menaçait de guerre civile la cité athénienne. De cette lutte contre les tendances démagogiques de la démocratie grecque résultèrent les formes de savoirs qui caractérisent l’Occident.
Prônant un nouveau modèle de civilisation industrielle, Bernard Stiegler affirme qu’un sursaut démocratique contre les abus de la télécratie est possible, et appelle l’opinion publique française et européenne à se mobiliser contre la dictature des audiences.

Emission "La bande à Bonnaud".

Panorama des Internets actuels en politique. Avec Benjamin Bayart et Adrienne Charmet au Capitole du Libre à Toulouse.


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15.11.2014

Un retour sur un an d'actualités politiques françaises et européennes sur Internet, avec le double regard de FDN (French Data Network, le fournisseur d'accès Internet français le plus ancien encore en activité) et de La Quadrature du Net.

Sujets abordé :
 - Projet de loi contre le terrorisme
 - Monopole d'Orange en fibre optique et aménagement du territoire
 -  Travaux de la Quadrature du Net
 - Chiffrement des communications
 - Sujets convergents entre associations
 - Commissaires européens et neutralité du net
 - Droit à l'oubli, censure et réécriture de l'histoire

Le Bon Plaisir. Avec Cornelius Castoriadis sur France Culture.


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20.04.1996

En dialoguant passionnément avec un biologiste, un mathématicien, un psychanalyste et un poète, Cornelius Castoriadis montre sa détermination de "penser tout le pensable".
Reconnaissant que l'homme ne sera jamais maître et possesseur de la nature, il démontre, dans ces entretiens, que le raisonnement philosophique n'est ni dévalué ni affaibli par la démarche scientifique. Pour lui, sciences exactes et sciences cognitives doivent avoir le même objectif : aider les êtres humains à devenir les plus autonomes et les plus créateurs possibles.

Les entretiens sont menés par Katharina von Bülow.

La pensée de Johann Sebastian Bach. Avec Maxence Caron interrogé par David Mascré sur Radio Courtoisie.


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24.04.2010

Jean-Sébastien Bach (1685-1750) est l'un des plus grands compositeurs de l'histoire de la musique. La littérature abonde sur l'homme qui, parmi tant d'autres chefs-d'oeuvre, entendit et écrivit les Concertos Brandebourgeois, les trois centaines de Cantates, les Variations Goldberg, le Clavier bien tempéré, la Passion selon saint Matthieu, L'Art de la fugue, ou le continent des oeuvres pour orgue. 
Pourtant, aucun de ces nombreux ouvrages n'a jamais estimé nécessaire de se pencher sur la pensée de Bach, son inspiration d'artiste, et son approche des questions cruciales de l'existence humaine. 
Le premier pas qui permet de parler d'un homme qui n'a jamais fait secret de son inspiration profondément chrétienne est celui qui ouvre l'accès à sa pensée, celui qui accepte de traverser l'oeuvre que Bach a en toute conscience présentée comme sommet et testament : la Messe en si mineur. Car c'est bien dans cette messe que s'exprime l'insoupçonnée pensée théologique et catholique de Jean-Sébastien Bach, dont la musique témoigne au plus profond de la foi en l'Eucharistie.

Emission du "Libre journal des sciences".

Les impostures intellectuelles dans les sciences humaines. Par Jean Bricmont à l'Ecole Normale Supérieure de Paris.


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14.10.2004

Jean Bricmont explique ici l’évolution des idées postmodernes, en évaluant de façon critique les différents arguments en présence, et en tentant de préciser la situation actuelle du débat autour des Impostures intellectuelles.

L'autre dissidence belge. Avec Jean Bricmont sur Meta TV.


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08.05.2014

Jean Bricmont est un professeur de physique à l'université mais également un essayiste engagé, auteur de nombreux ouvrages.
Son dernier livre, "La république des censeurs", est un pamphlet contre la pensée unique, accusée de brider la liberté d'expression.
S'en suit un entretien tonique sur les idées de nation et d'union européenne, Jean Bricmont se démarquant des idées communément admises dans la dissidence.
Un point de vue différent et radical à écouter avec attention.

Automatismes et désautomatisations. Avec Bernard Stiegler à Montpellier.


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18.02.2015

Avec la numérisation totale qui installe la société automatique et l’automatisation intégrale et généralisée (c’est à dire la destruction de l’emploi dans tous les secteurs de l’économie), il y a désintégration des sociétés industrielles issues de l’Aufklärung par les sociétés hyperindustrielles parce que celle-ci constituent le troisième stade de la prolétarisation. Après la perte des savoir-faire au XIXe siècle, puis des savoir-vivre au XXe siècle, le temps vient au XXIe siècle de la perte des savoirs théoriques comme si la sidération était provoquée par un devenir absolument impensable.
La fin de l’emploi, qui est promise par l'automatisation intégrale, nécessite de généraliser le statut des intermittents du spectacle sous la forme d’un revenu contributif soutenant un vaste processus de déprolétarisation de la société. Cela permettra à tout un chacun de profiter des automates en ayant acquis des capacités de les désautomatiser, de produire de la néguentropie contre l’entropie qu’autrement ils généraliseraient - et en fin de compte, de réinventer le travail libéré de l'emploi.