Une conférence pour essayer de comprendre la perte d'influence du catholicisme au sein de la société française, particulièrement dans le domaine de la conduite politique du pays.
Y aurait-il moyen de renverser la tendance ? Quelles sont les marges de manoeuvres pour les mouvements se réclamant du catholicisme ?
De livres en livres, Rémi Brague éclaire le "fait religieux", malheureusement détesté par certains ou ignoré -voire caricaturé- par d'autres.
Pourquoi ? Comment se comprendre, soi-même ainsi que nos sociétés, sans comprendre la composante religieuse – ô combien constitutive de notre humanité ?
Ses réflexions l'amènent à interroger en profondeur la l’évolution du rapport que l'homme entretient avec la loi. En effet, après un monde s'ordonnant par rapport au cosmos (l'antiquité) ou d'après la révélation divine (les trois monothéismes), l’époque moderne tente de se doter d’une loi sans foi, dans une sorte d'auto-fondation. Mais ce projet est-il viable ?
Emission menée par Damien Le Guay.
Depuis la fin de la 2e Guerre Mondiale et jusqu'aux années 90, l'Allemagne apparaissait à la France comme un partenaire fiable et honnête.
Le redressement économique du pays ces dernières années, aussi soudain qu'inattendu, allié à la crise de l'euro, réactualise en Allemagne l'idée flatteuse d'une supériorité de principe. L'intérêt exclusif du pays submerge les digues du partenariat européen.
Comment expliquer la fin du mal-nommé "couple franco-allemand" ?
En s'appuyant sur l'histoire de longue durée, Alain Favaletto nous permet de comprendre pourquoi l'Allemagne semble aujourd'hui faire cavalier seul au sein d'une Europe moribonde.
Comment comprendre les incessantes reculades de l'Etat français ?
Pierre-Yves Rougeyron explique le délitement de cette institution par un double mécanisme : de perte de prestige symbolique d'abord (suppresion du Commissariat général du Plan, Deuxième gauche, think tanks) et de perte de souveraineté ensuite (production d'un droit supranational à Bruxelles).
Une dynamique infernale qui tend à détruire l'instance garantissant la paix civile et l'exercice des droits sur le territoire français.
En s’appuyant sur la période qui va de 1965 à 1985, pendant laquelle la rue devint le terrain d’affrontement entre l’extrême gauche, l’extrême droite et les forces de l’ordre (et appellée communément "années de plomb"), Gabriel Adinolfi et Michel Drac abordent le thème brûlant de la stratégie de la tension.
Le Collectif Urgence Palestine (Vaud) a invité le professeur de physique et essayiste belge, Jean Bricmont, à s'exprimer sur les questions suivantes :
- Pourquoi les Etats-Unis et l’Europe sont-ils pro-israéliens et considèrent-ils qu’Israël est notre allié dans la région ?
- Pourquoi les mouvements d’opposition à Israël sont-ils réduits au silence par des campagnes d’intimidation et assimilés à de l’antisémitisme ?
Figure du nationalisme français, Maurice Barrès acquit rapidement une autorité intellectuelle dans les premières décennies de la 3 République. Son influence sur sa génération fut réelle, c'est pourquoi on en fit le Prince de la jeunesse.
En effet, à droite de l'échiquier politique, cette figure semble incontournable. Nénamoins, il serait erroné d'en faire un doctrinaire, tant les facettes de sa personnalité et de son champ intellectuel sont nombreuses.
Il fut un passeur, à la différence d'un Maurras chez qui on aboutissait dans l'ordre des idées.
Le barrésisme -si barrésisme il y a- est en quelque sorte "un château à plusieurs ailes et aux multiples tours (…) plutôt qu’une bâtisse construite par l’auteur suivant des plans rigoureusement ordonnés".
C'est dire la complexité de cette oeuvre littéraire et politique que décortiquent ici Olivier Dard et Michel Leymarie.
Emission "Un jour dans l'Histoire", menée par Christophe Dickès.