En France, le syndicalisme est depuis longtemps confronté à ses divisions. Mais la recherche de l’unité des travailleurs est indissociable d’une orientation de classe ferme et sans ambiguïté.
C’est en effet dans les périodes où le syndicalisme de classe l’a emporté sur le réformisme syndical que de grandes conquêtes et droits sociaux ont vu le jour comme en 1936 et à la Libération.
Un rappel historique des luttes qui ont façonné le monde du travail au XXe siècle, et que nous avons aujourd'hui tendance à oublier.
Dans cet entretien sont traitées les problématiques relatives aux différents échelons de la vie politique et communautaire que sont : la communauté, la cité, la nation et la civilisation.
Index chronologique :
- Les enjeux de l’urbanisation et de l’organisation du territoire
- Département l’échelon qui doit sauter ? Les départements bientôt supprimés entre métropole et hyper-région ?
- Dernières élections départementales : l’enjeu du redécoupage des départements et des régions
- Métropolisation des villes contre les cités historiques
- Assimilation ou communautarisme ?
- Les diasporas dans la globalisation
- Citoyenneté et nationalité
- Une citoyenneté européenne ?
- Vers une Europe alternative ?
Comment comprendre l'émergence du fascisme, idée neuve du XXe siècle ? Quelles en sont les racines intellectuelles ? Comment classer le fascisme historique par rapport aux autres expériences autoritaires de l'époque ?
Une émission pour entreprendre l'étude conceptuelle et pratique du fascisme, terme trop souvent employé, largement dévoyé et mal interprété.
Emission animée par Jean-Louis Roumégace.
L'Europe comme puissance indépendante est un mythe qui ne résiste pas à l'analyse, avec les ingérences notable de l'OTAN et les politiques absurdes de l'Union européenne.
Comment en sommes-nous arrivés là ? Comment interpréter les derniers événements faisant l'actualité politique ?
Bruno Gollnisch et Francis Cousin nous apportent leurs éclairages politique et philosophique.
Guillaume de Tanoüarn recoit dans son émission "Les Livres du Jour - Voix au chapitre" Pierre-Yves Rougeyron, fondateur du Cercle Aristote et des éditions Perspectives Libres.
L'occasion de converser de l'actualité du Cercle Aristote et du dernier numéro double de sa revue intitulé "Le Retour de l'Etat". L'occasion également de parler de la France, de sa souveraineté perdue, de la Nation et du nécessaire retour de l'Etat, dans le sens le plus noble du mot.
Alors que certaines minorités agissantes se permettent de désigner des communautés entières comme les ennemis officiels à combattre, il est important que chacun prenne conscience des dangers auxquels nous faisons face.
Afin de parer à la guerre civile, Alain Soral et Jacob Cohen appellent chaque communauté -la communauté musulmane en particulier- à s'organiser afin que nous puissions continuer à vivre en bonne intelligence sur le sol français.
Le sentiment de "malaise dans la civilisation" n’est pas nouveau, mais il a retrouvé aujourd’hui en Europe une intensité sans précédent depuis la seconde guerre mondiale. La saturation de l’espace public par des discours économiques et identitaires est le symptôme d’une crise dont les causes profondes sont institutionnelles. La Loi, la démocratie, l’Etat, et tous les cadres juridiques auxquels nous continuons de nous référer, sont bousculés par la résurgence du vieux rêve occidental d’une harmonie fondée sur le calcul. Réactivé d’abord par le taylorisme et la planification soviétique ce projet scientiste prend aujourd’hui la forme d’une gouvernance par les nombres, qui se déploie sous l’égide de la "globalisation".
La raison du pouvoir n’est plus recherchée dans une instance souveraine transcendant la société, mais dans des normes inhérentes à son bon fonctionnement. Prospère sur ces bases un nouvel idéal normatif, qui vise la réalisation efficace d’objectifs mesurables plutôt que l’obéissance à des lois justes. Porté par la révolution numérique, ce nouvel imaginaire institutionnel est celui d’une société où la loi cède la place au programme et la réglementation à la régulation. Mais dès lors que leur sécurité n’est pas garantie par une loi s’appliquant également à tous, les hommes n’ont plus d’autre issue que de faire allégeance à plus fort qu’eux. Radicalisant l’aspiration à un pouvoir impersonnel, qui caractérisait déjà l’affirmation du règne de la loi, la gouvernance par les nombres donne ainsi paradoxalement le jour à un monde dominé par les liens d’allégeance.