L'adoption prochaine d'une nouvelle motion par le Parti Socialiste sera-t-elle le Bade-Wurtemberg des socialistes français ?
Un panel d'invités aux opinions fort différentes débattent de l'histoire et de l'avenir de ce parti qui aura en grande partie façonné la vie politique française au XXe siècle.
Émission du Libre Journal d'Henry de Lesquen.
Christian Harbulot nous délivre une intervention de haute volée autour de son dernier livre Sabordage, comment la France détruit sa puissance.
Sont notamment développés les concepts de puissance, d’intelligence et de guerre économiques. La géopolitique, l’impérialisme américain et le suivisme européen servent d'illustration aux thèses dont il est ici question.
Emission du Libre Journal des Lycéens, animé par Hugues Sérapion.
Peu de questions plus politiques que celle du pain dans l'histoire de la France. Elle est consubstantielle à la formation de l'Etat, au développement économique, à la tranquillité sociale, à la légitimité du prince (ou du président du Conseil), etc.
On mesure, par convention historiographique (qui mérite d'être scrutée), la préoccupation acharnée avec l'approvisionnement presque exclusivement selon un seul critère : la quantité de céréales, et partant de farine et de pain disponible.
Steven Kaplan souhaite montrer ici la centralité de la question de la qualité -notion polysémique- dans la théorie et la pratique politiques. Pour ce faire, il évoque de nombreux cas soulignant ce souci permanent : le pain mollet (années 1660) ; la doctrine Delamariste sur la qualité requise (fin Louis XIV) ; les maladies populaires (1692/3, 1709, 1725) ; le refus de l'ersatz (1740) ; la première libéralisation (1763-64) ; la mouture économique ; les Lumières économiques et le pain de ménage ; le complot de famine, la marche sur Versailles (octobre 1789), le pain de l'égalité (1792-94) ; le souci de Napoléon ; la qualité sociale (grande enquête de 1849) ; la sueur pathologique (1880-1910) ; le siècle de la double chute de la qualité et de la consommation (XXe s.) ; la question sociale dans la boulangerie (années 1920/1930) ; l'organisation du marché du blé et ses séquelles (années 1930-1940) ; la longue pénurie après la Libération (les dix peu glorieuses, 1945-55) ; L'ONIC ; le CNERNA ; et Pont-St-Esprit.
Conférence enregistrée dans le cadre du séminaire "De la survie au bien-être" du pôle Sociétés et espaces ruraux de la Maison de la Recherche en Sciences Humaines.
Le témoignage d'Eric Toussaint est très important : il nous conte par le menu l'histoire récente du cheminement politique du parti Syriza jusqu'à l' "accord" du 13 juillet 2015.
Pour rappel, Eric Toussaint est coordonnateur pour la commission de la vérité sur la dette publique grecque, dont l'audit a été créé le 4 avril 2015 à la demande de la présidente du parlement grec, Zoe Konstantopoulou. Mais la carte du moratoire de la dette n'a pas été joué par Syriza, notamment en raison de l'influence des conseillers économiques de Tsipras, Stathakis et Dragasakis.
Bien que le terme de capitulation soit repris régulièrement ces derniers temps, l'histoire de la Grèce ne s'arrêtera pas le 13 juillet 2015, date funeste pour la démocratie grecque et pour la démocratie en Europe. Puisse l'audit de la dette produire ses véritables effets pour tous les peuples injustement tenus en esclavage financier !
Dans cet entretien, Pierre-Yves Rougeyron aborde différentes thématiques : déclin des États-Unis, place de la Chine, de la Russie, et de la France dans le monde, l'impérialiste et l'anti-impérialisme français, la sortie de l'euro et le problème de la dette, le néolibéralisme et le socialisme.
L'occasion de prendre un peu de recul face au déferlement des nouvelles d'actualité...
La destinée du Général est plus facile à résumer dans son parcours éblouissant qu'à suivre des yeux, pas à pas.
Des zones d'ombre subsistent dans cette trajectoire, et les moyens mis en oeuvre par de Gaulle pour parvenir à ses fins ne sont pas tous du même ordre ; il arrive que l'élégance y tombe dans la manigance.
Il y a, dans l'aventure du Général, trois temps bien distincts. La vingtaine d'années d'abord qu'il employa au service de sa volonté de puissance ; ce qui nous mène à ses cinquante-quatre ans (1944). Puis un trou, un long piétinement, douze ans de chômage, cruel et mal supporté. Enfin, dans sa vieillesse, de soixante-sept à soixante-dix-huit ans, de Gaulle monarque, tel qu'il souhaitait l'être.
Toutes ces circonstances ne vont pas sans le recours à des procédés parfois surprenants. Le personnage public de Charles de Gaulle, nous commençons à pouvoir le deviner avec assez d'exactitude. Mais la personne sous le personnage ? Autre histoire. De Gaulle verrouillait sa vie privée. Là, pour nous, l'énigme.
Dans cet entretien de rentrée 2015, Pierre-Yves Rougeyron évoque les décès d’Emmanuel Ratier et de Charles Pasqua avant de brosser l’actualité nationale (Mistral, Pierre Bergé, Guignols, migrants…) et internationale (Donald Trump, Grèce, Turquie, Yémen, sanctions contre la Russie, lion Cécil…).
Avant de conclure sur des conseils de lecture, Pierre-Yves Rougeyron fait également une mise au point sur les accusations qui le touchent et qui portent sur sa supposée complaisance à l’égard de la Russie.