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Fin spécialiste des études iraniennes, Morgan Lotzdémêle les idées reçues sur les relations entre l'Iran et les Juifs. De Cyrus le Grand à la République islamique, en passant par le rôle méconnu de l'Iran pendant la Seconde Guerre mondiale, il s'agit de (re)découvrir une histoire millénaire marquée par la tolérance, les échanges culturels et une coexistence souvent ignorée. Une analyse nuancée qui remet en perspective les tensions géopolitiques actuelles.
- 0'00'00 : Pourquoi parler des Juifs en Iran ?
- 0'07'18 : Les racines anciennes : Cyrus le Grand, le Talmud de Babylone et l'héritage zoroastrien
- 0'21'24 : L'Iran pendant la Seconde Guerre mondiale : le "Schindler iranien" et la protection des Juifs
- 0'38'36 : La place des Juifs sous la République islamique : droits, représentation et participation à la révolution de 1979
- 0'58'51 : Les minorités religieuses en Iran aujourd'hui : synagogues, églises et temples zoroastriens
- 1'02'42 : Mahmoud Ahmadinejad et les malentendus médiatiques : antisionisme vs antisémitisme
- 1'07'26 : Pourim, Esther et Mardochée : comment l'histoire biblique résonne en Iran
- 1'10'06 : SAVAK, Mossad et tensions israélo-iraniennes : les cicatrices de l'Histoire
Un entretien mené par Pierre-Yves Rougeyron.


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Directeur-adjoint des opérations pour SOS Chrétiens d'Orient, Alexandre Goodarzy est un fin connaisseur de l'Iran, pays héritier d'une civilisation plurimilléraire.
De la Perse antique à l'Iran contemporain, quelles sont les constantes civilisationnelles qui continuent d'agir en profondeur et à structurer la vision géopolitique iranienne ? Quelles sont les contradictions internes qui traversent cette culture et ce pays ? Et enfin, quelles sont dans le contexte de crise actuelle, les différents scénarios d'évolution possibles pour l'Iran ?
- 0'00'00 : Introduction du sujet et présentation de l'invité
- 0'01'35 : Perse et Iran, est-ce la même chose?
- 0'09'37 : L'empire parthe ou le pouvoir des nomades iraniens
- 0'11'45 : Les raisons de l'extension impériale Perse et centralité de l'Iran
- 0'13'46 : Les Safavides, quand les turcs dirigent l'Iran
- 0'17'16 : A quel moment le grand Turan devienne-t-il turc?
- 0'24'55 : Les perses et la résistance linguistique à l'arabisation
- 0'26'15 : Du zoroastrisme au chiisme en passant par le sunnisme
- 0'44'54 : Le chiisme, c'est quoi ?
- 0'55'36 : Quand le chiisme devient progressivement iranien
- 1'02'36 : Le centre de gravité impérial de l'Islam se déplace vers la Perse
- 1'10'07 : Mort des 12 imams, occultation d'Al Mahdi et crise théologique au sein du chiisme
- 1'21'46 : Rivalité entre Abbassides et Alides et falsification religieuse.
- 1'24'40 : Les iraniens et la redécouverte de leur vocation impériale
- 1'27'59 : Expansion du chiisme, Saladin et consolidation du monde sunnite
- 1'30'38 : Récapitulatif
- 1'32'46 : Safavides et émergence d'un clergé chiite
- 1'37'56 : Bouleversements politiques, modernisation forcée et déclassement du clergé
- 1'40'30 : La "Wilayat al Faqih", quand le clergé décide de prendre le pouvoir
- 1'48'17 : République Islamique et négation du passé Perse
- 2'05'43 : Du point de vue arabe, faut-il davantage craindre un Iran nationaliste qu'un Iran chiite?
- 2'13'15 : Israel, un allié naturel pour les nationalistes iraniens ?
- 2'26'40 : Le panturquisme, l'Iran et la question Azérie
Un entretien mené par Rachid Achachi.




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Dans ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique de l'été 2025.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
- 0'00'00 : Introduction du Grand Entretien d'été
- 0'02'17 : Commission d'enquête sur les Influenceurs
- 0'34'30 : Actualités Nationales
- 0'35'00 : Référendum de 2005
- 0'40'05 : Election des Partis
- 0'58'15 : Assassinat à l'école
- 1'14'03 : Violences du PSG
- 1'17'46 : Dockers Marseillais
- 1'24'46 : Frères mulsulmans
- 1'40'19 : Lettre du Pape
- 1'45'24 : Augmentation de la censure
- 1'51'06 : Eric Denécé
- 1'54'53 : Bernard Cassen
- 1'56'00 : Pierre Nora
- 2'02'13 : Actualités du Cercle
- 2'22'00 : Actualités Internationales
- 2'22'06 : Elections en Pologne
- 2'27'33 : Emeutes en Irlande
- 2'33'03 : Israël vs. Iran
- 3'14'57 : Politique des USA
- 3'31'26 : Guerre en Ukraine
- 3'37'44 : Vietnam membre des BRICS


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La chute du régime de Bachar al-Assad met fin à 55 ans de pouvoir autoritaire de la famille Assad en Syrie, marqué par une domination brutale de la minorité alaouite (15 % de la population), issue du chiisme. Ce pouvoir s'est imposé par la force et la terreur, notamment contre la majorité sunnite. La dictature syrienne a également joué un rôle déstabilisateur au Liban, en contrôlant ses institutions et en vidant en partie le pays de sa population chrétienne. L'assassinat de Rafic Hariri en 2005, attribué au régime syrien, a précipité le retrait de la Syrie du Liban et amorcé le déclin du régime.
À l’intérieur, le régime n'a jamais réussi à obtenir l'adhésion populaire, s'appuyant uniquement sur la répression, le soutien extérieur (Russie, Iran, Hezbollah) et une armée affaiblie. La répression sanglante contre les Frères musulmans dans les années 1980 à Hama et Homs a causé des dizaines de milliers de morts. Ces violences ont contribué à radicaliser une partie de la population, facilitant l'émergence de groupes islamistes plus extrêmes, parfois affiliés à Al-Qaïda, qui ont profité de la faiblesse du régime pour s'imposer sur le terrain.
Enfin, le rôle de la Turquie a été déterminant dans l'effondrement final. Ankara, refusant l'émergence d'un État kurde à sa frontière et souhaitant le retour de millions de réfugiés syriens, s'est opposée frontalement à Assad. Le refus de Damas de coopérer a conduit Erdogan à soutenir indirectement des groupes islamistes contre le régime.
Aujourd'hui, la Syrie est morcelée, Assad n'a plus de légitimité ni de contrôle réel, et le pays bascule vers une domination sunnite, posant une grave menace pour les minorités restantes, notamment les chrétiens.
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Alors que les fractures identitaires, religieuses et politiques s'approfondissent, une interrogation brutale surgit : la République serait-elle la principale fossoyeuse de la nation française ? De la trahison européenne à la laïcité dévoyée, en passant par la disparition des racines catholiques, les lignes de fracture deviennent des failles abyssales.
Derrière l'apparente neutralité du système républicain, certains voient un projet d'éradication des traditions millénaires, au profit d'un humanisme relativiste coupé de toute transcendance. L'Union européenne, loin d'apporter l'unité, parachèverait cette entreprise de dilution nationale par une technocratie froide et désincarnée.
Face à ce processus de décomposition, une question se pose : le catholicisme pourrait-il redevenir le socle de la reconstruction française ? Loin d'un simple retour au passé, il s'agirait d'une nécessité vitale pour restaurer la cohésion, la mémoire collective et l'âme d'un peuple en quête de lui-même.
Le choc des visions est inévitable : faut-il rompre avec la République, se libérer de l'Union européenne ou, d'abord, rétablir la primauté du spirituel ? À travers ce débat sans concessions, c'est l’avenir de toute une civilisation qui vacille. Un affrontement d'idées essentiel où les certitudes s'effondrent et où les vérités interdites surgissent dans l'ombre.
Un débat animé par Mike Borowski.


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S'il y a bien une tradition séculaire d'islam européen dans les Balkans, en Europe occidentale par contre l'islam s'est implanté de manière démographiquement significative à partir d'une immigration de travail durant deux décennies (1955-1975). La question "Islam en Europe ou islam européen ?" s'est seulement posée à partir de la seconde génération. Les membres de cette génération élevés dans la culture et les langues européennes se sont coupés de l'islam culturel de leurs parents. Ils ont le choix entre l'intégration par la sécularisation ou bien la reconstruction d'un islam détaché des cultures d'origine.
Mais cet islam "européen" tend à prendre des formes différentes :
1. un réformisme plutôt libéral, où l'on parle de valeurs communes
2. une réislamisation par l'autonomisation de marqueurs religieux (voile, hallal) appliqués à des pratiques occidentales, mais demandant à être reconnus dans un cadre multiculturaliste
3. un fondamentalisme littéraliste, où les normes, détachées de leur contexte culturel, s'appliquent de manière stricte à une communauté qui se tient à l'écart de la société dominante
Ce qui manque c'est la reconnaissance de l'islam comme "religion" au même titre que les autres. La question de ce que veut dire la liberté religieuse reste dès lors ouverte en Europe.


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Mouvement de libération nationale créé en 1987, puis transformé en parti politique, vainqueur des élections législatives palestiniennes de 2006, le Hamas s'impose aujourd'hui comme la principale forces politique palestinienne.Chirurgien français, fin connaisseur de l'histoire du conflit israélo-palestinien, Christophe Oberlin décrit l'évolution de ce mouvement politique méconnu, critiqué et caricaturé à l'extrême dans les pays occidentaux. Il revient enfin sur ses succès et échecs, ainsi que son impact sur le mouvement national palestinien.
Émission du "Libre journal des amitiés françaises", animée par Thierry Delcourt.


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Mouvement de libération nationale créé en 1987, puis transformé en parti politique, vainqueur des élections législatives palestiniennes de 2006, le Hamas s'impose aujourd'hui comme la principale forces politique palestinienne.
Chirurgien français, fin connaisseur de l'histoire du conflit israélo-palestinien, Christophe Oberlin décrit l'évolution de ce mouvement politique méconnu, critiqué et caricaturé à l'extrême dans les pays occidentaux. Il revient enfin sur ses succès et échecs, ainsi que son impact sur le mouvement national palestinien.