Le fétichisme de la marchandise est l'universelle domination sociale du quantitatif indistinct qui partout désormais développe l'exclusion spectaculaire du qualitatif dans la luxuriance aliénatoire de la dépossession humaine.
Aujourd'hui, dans ce monde du falsifié triomphant et de l'inversion généralisée, le krach inévitable du système des fictions faramineuses de l'économie spéculative s'annonce de plus en plus proche. Aussi, le gouvernement du spectacle mondial n'a t-il rien d'autre à offrir à la planète pour échapper à la faillite et tenter de sauver un dollar sur-hypothéqué que le chaos de la guerre sans fin par la mise en scène permanente de coup montés terroristes de vaste ampleur, menés de l'intérieur même des services spéciaux de la provocation étatique.
Francis Cousin nous livre une critique de la société de l'indistinction qui provient de l'histoire radicale des radicalités historiques elles-mêmes.
Un nouveau rapport sur la laïcité qui vient d'être remis au gouvernement fait le constat d'un "fléchissement de la mobilisation" sur ce sujet. Est-ce à dire que la laïcité est mal défendue ? Ou au contraire, qu'elle peut faire l'objet de plusieurs interprétations ?
Toujours selon son rapporteur, il semblerait que c'est dans "les territoires de la géographie prioritaire de la politique de la ville" que les contestations sont les plus fortes, autrement dit dans les quartiers populaires. Principal élément perturbateur selon lui : l'islam radical.
Comme le note l'Agence France Presse, ce rapport a été "fraîchement accueilli" dans certains milieux. Et ceci n'a rien de surprenant : depuis quelques années, la laïcité est redevenue un sujet de crispation, en particulier à gauche, entre les tenants d'une approche dite 'libérale', voire ouverte, et ceux qui défendent au contraire sa stricte application, pas seulement à travers la loi mais aussi en termes de principe politique. Ces positions sont-elles vraiment irréconciliables ?
Émission "Du Grain à moudre", animée par Hervé Gardette.
Après une jeunesse toulousaine marquée par le communisme familial, le philosophe du politique Pierre Manent va monter à Paris pour faire l'École Normale supérieure. Suivront quelques rencontres décisives pour la formation de sa pensée, notamment avec Raymond Aron et Léo Strauss.
Nous découvrons ici un itinéraire intellectuel d'une grande richesse, avec des réflexions fondamentales sur la genèse de la modernité, l'évolution des formes politiques (cité, empire, nation) et les défis d'aujourd'hui : quelle place pour les nations ? comment intégrer l'islam ? quelle laïcité voulons-nous ?
Pierre Manent, intellectuel majeur de notre temps, répond à ces questions en pédagogue et en croyant, au fil d'une conversation passionnante qui rend sa pensée accessible à tous.
"7 conversations philosophiques" animées par François Huguenin.
Dans ce 2e épisode de l'émission, nous est proposé une analyse de l'expression actuellement la plus utilisée par les politiques et une partie du peuple français depuis la tuerie Charlie Hebdo.
Comment comprendre cette expression de bon sens, parfois naïve, mais relativement désengagée et politiquement instrumentalisée ?
Alain Soral s'interroge à son tour, quelques jours seulement après les attentats terroristes de Bruxelles.
Alors que la France continue, en toute impunité, de vendre des armes à l'Arabie saoudite ensuite utilisées dans la guerre au Yémen, il est temps de s'interroger sur les complaisances de la diplomatie française envers le régime saoudien.
Car c'est bien un gigantesque lobbying financier à destination de nos politiques et une campagne de communication massive visan l'opinion publique française que mènent l'Arabie saoudite.
Pierre Conesa met à nu le soft power saoudien et révèle les dessous du royaume le plus puissant et le plus secret au monde.
son influence au sein de l'Hexagone.
La théorie du "Grand Remplacement" initiée par Renaud Camus en 2011, encensée par les uns, dénoncée par les autres, n'est que l'aboutissement d'un processus dont il n'est pas prouvé qu'il soit inéluctable.
Expert international de l'Afrique, des migrations et de l'islamisme radical, Jean-Paul Gourévitch interroge la réalité de la transformation quantitative et qualitative de la population française à partir des chiffres les plus récents. Il fait le point sur le solde naturel des naissances, le solde migratoire, l'importance et la structure de la communauté musulmane tout en rectifiant, au passage, des données souvent perverties par une désinformation militante.
Nous découvrons, en parallèle, l'ensemble des variables démographiques, climatiques et sociétales susceptibles de modeler l'évolution de la France pendant les trente prochaines années, avec les scénarios qui en découlent.
Puissons-nous tirer nos propres conclusions, à la lumière des analyses parfaitement documentées et sourcées que nous fournit Jean-Paul Gourévitch.
La laïcité à la française est pourtant en principe on ne peut plus clair ! Elle se résume en deux grands principes extrêmement simples, posés par les deux premiers articles de la loi de séparation de l'Église et de l'État en 1905 : Article 1 "La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes" et Article 2 "La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte."
À une époque où s'observe un retour en force du fait religieux, la mise en pratique de ces textes s'avère de plus en plus difficile.
La République peut-elle garantir la liberté de conscience de tous et supporter un signe d'oppression des femmes tel que le voile ? Peut-elle garantir le libre exercice d'un culte et l'égalité des citoyens sans subventionner le culte islamique en manque de lieux de prière ? Surtout, peut-elle garantir la fraternité et le vivre ensemble entre tous ses citoyens, à l'heure d'un fanatisme religieux meurtrier frappant partout dans le monde et d'une montée en force de revendications communautaires, allant d'une généralisation du Hallal à l'installation de crèches de la nativité dans certaines mairies ?
Pour tenter de démêler cet écheveau, les deux professeurs François Saint-Bonnet et Jacques de Saint Victor débattent ensemble.
Alors que les forces politiques du capital se recomposent après les dernières élections européennes, Francis Cousin nous aide à déceler les lignes de force et de fracture du point de vue de la lutte des classes.
Car au-delà des idéologies à la mode, des mensonges spectaculaires du faux omniprésent, c'est bien le prolétariat en lutte contre la dictature démocratique de la marchandise qui constitue l'acteur historique en devenir vers la communauté de l'être.