Clausewitz, père de la théorie de la guerre moderne. Avec Pierre Le Vigan pour le Cercle Aristote.


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04.2024

La guerre est là. Tout près. En Ukraine, au Proche-Orient, en Arménie. Et demain ? La guerre fait partie des constantes de l'histoire. Des intérêts économiques, territoriaux et symboliques sont en jeu. Au sein desquels les montées aux extrêmes sont possibles. Pour la cohésion de la nation, la guerre est l'épreuve de vérité.
Tout cela, Clausewitz l'a pensé. Officier, théoricien et historien de la guerre, Carl von Clausewitz a vécu les guerres de la Révolution et de l'Empire. Il a vu la collaboration des élites allemandes avec Napoléon.
Si depuis, les moyens de destruction ont été multipliés, les constantes politiques liées à la guerre subsistent. C'est ce que montre Pierre Le Vigan en soulignant l'actualité de Clausewitz, penseur de la guerre.

Le pacifisme est fondamentalement une question de liberté. Avec Laurent Ozon sur Le Monde Moderne.


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03.2024

Ecologie, crise agricole, guerre en Ukraine : l'intellectuel de sensibilité écologiste et ancien homme politique Laurent Ozon nous donne un tour d'horizon de l'actualité la plus brûlante.
De son point de vue, il y a une volonté clairement affirmée d'emmener progressivement la population française vers l'acceptation d'une confrontation directe avec la Russie. Cet état de crise instauré par la caste politico-médiatique devrait tous nous interpeller, tant les conséquences concrètes des montées aux extrêmes sont toujours liberticides pour les populations concernées.

50 ans de guerre de l'information. Avec Christian Harbulot pour l'Ecole de guerre économique.


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2023

La guerre de l'information par le contenu est peu étudiée dans le monde académique ainsi que -malheureusement- dans l'appareil d'Etat.
C'est la raison pour laquelle Christian Harbulot, expert international en intelligence économique et directeur de l'Ecole de Guerre Economique, nous propose cette série d'émissions, démarche pédagogique visant à faire naître une réelle culture civile du combat par l'information.

Une série d'émission animée par Nicolas Moinet.

Le passé imposé. Avec Henry Laurens au Collège de France.


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2022

Titulaire de la chaire "Histoire contemporaine du monde arabe", Henry Laurens nous propose de nous arrêter dans l'atelier de l'historien afin de comprendre ses enjeux et ses concepts. En 2013 déjà, dans la revue Débat, il rappelait l'opposition entre le rôle des historiens et la société, "le besoin de savoir ne doit pas se transformer en posture d'accusateur, voire en juge et en jury. Si, à la rigueur, on peut assimiler l'historien à un juge d'instruction qui instruit à charge et à décharge, il n'est pas là pour effectuer le reste de la procédure judiciaire". Il souligne également ici que "les historiens doivent reconnaître qu'ils ne sont pas les maîtres de la représentation du passé. Ils ne sont que les artisans du segment scientifique de la mémoire".
Après avoir rappelé les bases de la connaissance historique, Henry Laurens pose la question des comparatismes et revient sur le développement de l'orientalisme et l'occidentalisme de l'époque moderne à la décolonisation. Avant d'ouvrir l'enquête sur ce qu'il appelle le "passé imposé", il revient sur les différentes formes de violences au XXe et au XXIe siècles et fait état d'un passage de la figure du combattant à celle de la victime, d'une culture de la guerre à une culture de la paix, tandis qu'il note que le djihadisme au XXIe siècle relève des deux cultures.
Alors que la demande sociale de "thérapies mémorielles" va croissant, il est salutaire que l'historien prenne du recul face à sa pratique pour comprendre les spécificités de sa mission, de ses productions et de ses outils de travail.

Quelle défense pour une Europe sans défense ? Avec Bernard Wicht au Cercle Rousseau.


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27.03.2024

De nos jours, et malgré la guerre entre l'Urkaine et la Russie, nous assistons plutôt en Europe à la (ré-)émergence d'une guerre particulière, qui n'est pas le fait d'unités conventionnelles, qui ne se déroule pas entre armées régulières, mais qui est celle des partisans, des insurgés, des pirates, des terroristes, des seigneurs de guerre et des autres formes d'organisations armées non étatiques.
Nous ne sommes plus en 1789. Nous ne sommes plus non plus à l'âge des révolutions et des idéologies. C'est plutôt le chaos qui caractérise notre époque avec le déclin de l'Etat moderne, l'atomisation du corps social et la fin de l'idéal national.
Par conséquent, s'interroger sur la capacité de défense des pays européens et les moyens à mettre en oeuvre, c'est se demander quelle "cause" défendre alors que l'on entend parler continuellement de sociétés militaires privées, de forces spéciales, de polices militarisées et de bandes armées.

L'Etat, le peuple, la guerre et l'espérance. Avec Laurent Ozon au Cercle Aristote.


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04.03.2024

Aujourd'hui, chaque moyen supplémentaire que nous donnons à l'Etat au prétexte de nous protéger des effets de sa politique (migratoire, économique, etc.) se retourne contre nous : l'Etat n'est plus la solution, mais fait désormais partie du problème.
Il s'agit alors de comprendre la généalogie et les fonctions objectives de l'Etat, afin de saisir le contexte politique général et les enjeux vitaux à venir.

Le logiciel impérial russe. Avec Jean-Robert Raviot sur Vu du droit.


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02.2024

Alors que Vladimir Poutine vient d'accorder un entretien de deux heures à Tucker Carlson, l'occasion nous est donnée de revenir avec Jean-Robert Raviot sur l'histoire de la constitution de l'Empire Russe et sa logique intrinsèque.
L'examen des événements tumultueux de l'histoire récente est ainsi éclairé par un certain nombre de concepts novateurs qui s'avèrent utiles pour résister au déferlement de propagande que nous avons à subir en Occident.

Un entretien mené par Régis de Castelnau.

Sauvages ! Guerre et inégalités à la Préhistoire. Avec Christophe Darmangeat pour La Tronche en Biais.


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10.02.2021

Nous connaissons tous les grandes questions existentielles sur le sens de la vie. Pourquoi sommes-nous là ? Pourquoi vivons-nous ? Pourquoi certaines évidences nous frappent-elles ? Pourquoi certaines illusions persistent-elles ? Pourquoi nous posons-nous tant de questions ? Pourquoi les réponses sont-elles si souvent à ce point frustrantes ?
Alors nous regardons vers nos anciens, nos sages prédécesseurs, en espérant que le temps qu'ils ont passé dans le monde avant nous a été mis à profit pour en tirer des indices sur ce qu'il faudrait penser. Mais plus nous cherchons dans le passé, moins nous trouvons, et plus les traces de nos ancêtres se perdent dans un buisson que nous partageons avec les primates, ce qui écorche un peu la vision que l'on voudrait avoir de nous-mêmes en tant que créatures séparées de l'animalité, en tant qu'êtres de raison, de civilisation, catégoriquement distincts des singes et des sauvages. Il faut pardonner à ceux qui ont du mal à se défaire de cette illusion-là.
D'autant que les illusions sont nombreuses sur la manière dont nous nous représentons les humains d'avant, les gens de la préhistoire. Et la science, toujours inscrite dans son temps, toujours tributaire de la culture qui la développe a elle aussi contribué à certaines caricatures : '’homme des cavernes brutal, bourru, qui règle tous ses problèmes à coup de massue traine encore un peu dans les vieux rayonnages des bibliothèques. L'ancien sauvage, détaché des biens matériels, nomade vivant de cueillette en harmonie avec la nature, paisible et sage, est une autre carte postale qui nous cache le paysage.
Le problème avec la Préhistoire est notre tentation à chercher dans le passé la justification de notre vision actuelle du monde. À ceux qui ne sont plus là on voudrait faire dire ce qui nous arrange. Nous instrumentalisons trop facilement les indices des modes de vie anciens pour "naturaliser" l'ordre des choses… Il est rassurant de se dire que la manière dont nous voulons régir la société répond à un impératif qui s'est manifesté des millénaires avant nous et a été validé par tous ceux qui nous ont précédés.
Mais à l'inverse certains n'hésitent pas à s'imaginer d'autant plus évolués qu'ils s'estiment éloignés de la figure de l'ancêtre et veulent croire que leurs standards modernes surpassent nécessairement ceux du passé.
Sans essayer de trancher ces questions prescriptives, est essayé ici de rendre justice à la préhistoire en s'efforçant d'être avant tout descriptifs. Que savons-nous de nos ancêtres ? Comment le savons-nous ? Quel degré d'incertitude demeure dans ces connaissances ? Comment savoir aujourd’hui ce qui se passait il y a si longtemps ? Est-ce seulement possible ?
Ce sont plus précisément les questions de la violence, de la guerre et des inégalités, qui sont explorées en compagnie de Christophe Darmangeat, chercheur en anthropologie sociale.