Wagner-Poutine, un révélateur ? Avec Jean-Robert Raviot pour le Cercle Aristote.


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27.07.2023

Coup d'éclat dans le conflit ukrainien, alors que le groupe de mercenariat Wagner a -apparemment- tenté un coup d'état en Russie ! Mais comment la situation est-elle perçue de l'intérieur?
C'est en tant que professeur en études russes contemporaines, spécialiste de politique intérieure et extérieure russe, que Jean-Robert Raviot nous invite à comprendre cet événement.

 - 0'00'00 : Qui sont le groupe Wagner et son chef Evgueni Prigojine ?
 - 0'18'48 : Chronologie des événements
 - 0'39'21 : Spéculations
 - 1'27'57 : Questions du public

La République romaine. Avec Catherine Virlouvet sur StoriaVoce.


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01.2022

C'est en 509 avant notre ère que les historiens romains situent la fin de la période monarchique et l'établissement d'un régime républicain libre (libera res publica), garant des libertés publiques et du respect des droits de tous ses citoyens. Mises en place dans un contexte de fortes tensions internes et externes, les institutions républicaines ne se stabilisèrent que vers le milieu du IVe siècle et ne subirent aucune modification avant la crise finale du Ier siècle avant notre ère et l'avènement d'Octave Auguste.
Impossible ici de retracer l'intégralité de cette histoire longue et complexe. Aussi est évoqué dans un premier temps, en compagnie de la spécialiste de l'Histoire sociale et économique romaine Catherine Virlouvet, le duel de près d'un siècle entre Rome et Carthage, lequel marque les débuts de l'impérialisme romain ; est retracé ensuite l'épisode crucial des frères Gracques, prémices d'un long temps de crise pour la République qui atteindra son apogée avec la première guerre civile et la confrontation entre Marius et Sylla.

La guerre d'Ukraine : à la croisée des grands conflits religieux de l'histoire européenne. Avec Jean-François Colosimo à l'Institut Catholique de Paris.


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12.10.2022

Alors que la guerre en Ukraine fait rage, Jean-François Colosimo nous propose de revenir sur mille ans d'histoire chaotique de notre continent et invite à une réflexion sur la permanence des guerres de religions. Car jusqu'à ce qu'elle survienne, ce conflit nous paraissait impensable.
Nous devons pourtant prendre la mesure des oublis ou des dénis qui nous ont tant aveuglés. Et ils sont nombreux, relevant de l'histoire méconnue de la grande Europe dont les lignes de fracture enfouies mais toujours actives convergent autour de Kiev.
Une histoire de plus de mille ans, déterminée avant tout par les cultures religieuses : les trois monothéismes et les trois confessions du christianisme n'ont cessé de se rencontrer et de se confronter en Ukraine, cette terre frontalière tour à tour écartelée entre le choc des empires, la déflagration des totalitarismes et le réveil des nations.
Jean-François Colosimo décrypte cette longue série de controverses, de conflits et de croisades mêlant les ambitions politiques des princes, les disputes théologiques des papes et des patriarches et les soulèvements spirituels des prophètes. Il interroge pourquoi et comment, pour le plus grand malheur des peuples, le temps des guerres de religions ne semble pas révolu.

Conduire la guerre : entretiens sur l'art opératif. Avec Benoist Bihan pour Les Clionautes.


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04.2023

Le lancement de l'invasion russe en Ukraine le 24 février 2022 a remis sur le devant de la scène une réalité que certains pensaient réservée à un passé lointain : la guerre à haute intensité, au cœur du vieux continent, est toujours un levier pour imposer sa volonté.
Ce retour à la haute intensité a été martelé dans les médias et au sein même du discours politique. Quelques mois en arrière, la guerre renvoyait à la lutte contre un virus. Pourquoi faut-il faire attention aux mots que l'on emploie, au risque sinon d'en perdre le sens profond ? Pourquoi la guerre, à travers l'histoire, n'a pas été forcément en mesure de trouver un accomplissement réel dans une victoire politique ?
Explorant une des principales révolutions de la pensée militaire, Benoist Bihan, éminent stratégiste français nous propose ici, à partir de l’analyse de la pensée d'Alexandre Sviétchine, penseur russe passé du Tsar au service des bolcheviks, de nous donner les clés de compréhension d'une discipline mettant réellement les combats au service de la stratégie : l'art opératif.

 - 0'00'00 : introduction
 - 0'02'34 : présentation
 - 0'05'48 : stratégie et tactique, mise en perspective historique
 - 0'09'38 : Alexandre Sviétchine et le blocage de la guerre au début du XXe siècle
 - 0'26'40 : Alexandre Sviétchine, Mikhaïl Toukhatchevski et l'Armée Rouge
 - 0'48'06 : l'art opératif au révélateur du second conflit mondial, Koursk et Bagration
 - 1'04'31 : la transmission difficile de la réflexion stratégique soviétique en Occident
 - 1'22'02 : la pensée de Sviétchine aujourd'hui, de l'Irak à l'Ukraine
 - 1'34'25 : conclusion

Guerre et démocratie : le cas d'Athènes. Avec Vincent Azoulay sur France Culture.


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19.12.2020

On s’était bien trompé ! On avait nourri bien des illusions, dans les années 1990, chez ceux qui avaient annoncé qu'après l’effondrement de l'URSS, couplé avec la fin des conflits coloniaux, la démocratie était vouée, grâce à la paix, à triompher bientôt sur toute la planète. On se souvient que le professeur américain Francis Fukuyama avait ainsi prédit la "fin de l'Histoire", autrement dit le triomphe du modèle politique des États-Unis tout autour de la Terre, selon une logique incoercible. Hélas ! le XXIe siècle s'est déjà chargé de faire voler en éclats cette belle illusion en nous rappelant que les relations entre la guerre, la paix et la démocratie, étaient bien plus compliquées que cela.
Certes, une défaite existentielle a raison de presque tous les régimes. Les cas récents de la France comme de l'Allemagne nous l'ont assez appris - pour ne pas parler du Japon en 1945 ou, plus près de nous, de l'Argentine, dans l'affaire des Malouines.
Mais on ne peut pas s'en tenir à cette simple observation. Et afin d'approfondir la réflexion dans ce domaine, nous braquons l'attention sur un cas particulier, celui de la guerre dite du Péloponnèse, qui opposa Athènes à Sparte, au cours des trois dernières décennies du IVe siècle avant notre ère.
On a accoutumé de parler d'Athènes comme de la "mère des démocraties". Il est donc pertinent de considérer, en comparaison avec notre temps, quels effets ces hostilités ont eus sur la marche d'un régime qui demeure si prestigieux mais aussi quelle influence la nature même de ce régime a pu avoir sur la conduite de la guerre.

Émission "Concordance des temps", animée par Jean-Noël Jeanneney.

La 3eme guerre mondiale a-t-elle commencé ? Avec Bernard Wicht pour le Cercle Aristote.


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23.03.2023

La guerre d'Ukraine ressuscite-t-elle les guerres traditionnelles interétatiques que nous avions crues derrière nous ? N'invalide-t-elle pas notre certitude de voir les guerres irrégulières devenir la norme des conflits ?
Face à la surenchère médiatique englobant ce conflit, il convient de mettre en pratique le principe d'analyse élaboré par Fernand Braudel : "les événements ne sont que poussière, ils ne prennent sens que lorsqu'on les replace dans les rythmes et les cycles de la conjoncture et de la longue durée". Braudel entend par là qu'il importe d'abord d'appréhender le cadre macro-social-économique et politique ainsi que les tendances lourdes du temps long historique dans lesquels les événements prennent corps pour pouvoir, ensuite seulement, en saisir la portée ou, au contraire, la marginalité.
Dans la configuration actuelle des relations internationales, il faut ainsi avoir à l'esprit des paramètres de longue durée si l'on veut porter un regard un tant soit peu pertinent sur les événements en cours.
En conséquence, plutôt que de se demander, comme dans un bon vieux western, "qui sont les gentils et qui sont les méchants", il convient de mettre à profit ce "moment ukrainien" pour tenter de décrypter ce qui nous arrive et, si possible, prévoir une riposte adaptée. Car, il y a tout lieu de penser que c’est dans la matrice de cette guerre que le monde de demain est en train d'éclore.

Il faut défendre la société. Avec Michel Foucault au Collège de France.


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1976

Durant ce séminaire prononcé entre la sortie de Surveiller et Punir et celle de La Volonté de savoir, Michel Foucault s'interroge sur la pertinence du modèle de la guerre pour analyser les relations de pouvoir, qu'il définit en deux formes : le pouvoir disciplinaire, qui s'applique sur le corps par le moyen des techniques de surveillance et des institutions punitives, et ce qu'il appellera désormais le "bio-pouvoir", qui s'exerce sur la population, la vie et les vivants.
Analysant les discours sur la guerre des races et les récits de conquête (notamment chez Boulainvilliers), Michel Foucault dresse la généalogie du bio-pouvoir et des racismes d'État. La logique des rapports entre pouvoir et résistance n'est pas celle du droit mais celle de la lutte : elle n'est pas de l'ordre de la loi mais de celui de la stratégie.
La question est dès lors de savoir s'il convient de renverser l'aphorisme de Clausewitz et de poser que la politique est la continuation de la guerre par d'autres moyens.

La Seconde Guerre mondiale. Avec Jean Lopez sur RT France.


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05.2020

L'histoire de la Seconde Guerre mondiale nous semble bien connue ; elle est en réalité encore largement construite sur un certain nombre de mythes qui ont la vie dure auprès du grand public.
À l'occasion du 75e anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie, l'historien Jean Lopez nous donne les clés de compréhension de ce conflit, cassant régulièrement les clichés convenus et les images toutes faites.

Émission "Interdit d'interdire", animée par Frédéric Taddeï.