L’oligarchie ça suffit, vive la démocratie ! Avec Hervé Kempf à ENS Paris.


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13.01.2011

Si nous voulons répondre aux défis du XXIe siècle, il faut revenir en démocratie : cela suppose de reconnaître l’oligarchie pour ce qu’elle est, un régime qui vise à maintenir les privilèges des riches au mépris des urgences sociales et écologiques. Car la crise écologique et la mondialisation rebattent les cartes de notre culture politique : l’Occident doit apprendre à partager le monde avec les autres habitants de la planète. Il n’y parviendra qu’en sortant du régime oligarchique pour réinventer une démocratie vivante. Si nous échouons à aller vers la Cité mondiale, guidés par le souci de l’équilibre écologique, les oligarques nous entraîneront dans la violence et l’autoritarisme.

Alain de Benoist chez Frédéric Taddei à Europe 1.


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11.12.2007

Variations sur les thèmes de prédilection d'Alain de Benoist.

Pas d'écologie sans démocratie ! Avec Etienne Chouard.


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14.02.2012

Entrevue avec Etienne Chouard, réalisée par Roger NYMO dans le cadre de la troisième "Nuit Radio Active" du Réseau Zéro Nucléaire (RZN).

Le mythe du progrès et du temps linéaire. Avec Alain Gras et Jacques Grinevald aux "3èmes Rencontres de Socio-Anthropologie" de Grenoble.


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21.01.2011

Nous sommes désormais dans l'ère de l'anthropocène avec une humanité devenue la principale cause des modifications de l'équilibre de la planète. Selon Alain Gras, la révolution industrielle n'a pas débuté au 18è siècle comme l'expliquent les manuels d'histoire, mais à la moitié du 19è siècle avec l'utilisation du feu comme source d'énergie. Le développement exponentiel de la civilisation technicienne ne concerne qu'un intervalle de temps très réduit.
Notre société se définit par la religion du progrès et le mythe d'un temps linéaire, en remplacement de la conception cyclique du temps des traditions qui nous ont précédé. Or, défend Alain Gras, tout est cyclique.
A l'inverse, notre modèle de développement se fonde sur la linéarité, laquelle se traduit par une exploitation des ressources énergétiques et minières non renouvelables jusqu'à leur épuisement, à l'inverse des sociétés traditionnelles ou de l'écosystème qui fonctionnent sur une architecture en boucle, répétable à l'infini.
Ainsi, le système économique actuel s'approche inéluctablement de son terme. La décroissance, cette tendance politique très minoritaire pour le moment, s'imposera par simple nécessité.

Hommage a Nicholas Georgescu-Roegen, père de la décroissance. Avec Jacques Grinevald.


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28.08.2010

Jacques Grinevald nous parle de celui qui est aujourd'hui considéré comme le père de la Décroissance, à savoir Nicholas Georgescu-Roegen. Ce roumain d'origine a plusieurs cordes à son arc : mathématicien (statisticien), économiste (il a travaillé avec Schumpeter), mais aussi biologiste darwiniste convaincu, physicien, il a eu une carrière académique classique remarquable.
A partir des années soixante, il commence à remettre en question les fondements mécanistes de l'économie néo-classique en y introduisant le deuxième principe de la thermodynamique : la loi de l'entropie.
A travers ses travaux, il démontra mathématiquement, physiquement, biologiquement, économiquement et philosophiquement que la science économique s'est trompée et continue à se tromper... et s'enlise dans son paradigme mécaniste et dans ses idéologies productivistes, travaillistes et croissancistes !
Son travail reste cependant assez ignoré au sein des facultés d'économie, malgré l'actualité brûlante de ses réflexions (l'atteinte des limites énergétiques et régénératrices de notre planète).

Crise: le moment decisif approche. Par Michel Drac sur le LibreTeamSpeak.


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18.09.2011

Analyse du risque de collapsus dans l’économie matérielle globale, en particulier dans sa dimension technologique, énergétique et écologique.

Agro-écologie et décroissance. Avec Pierre Rabhi sur Radio Ici et Maintenant.


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21.08.2004

Pierre Rabhi revient longuement sur son parcours, ses influences, et son rapport à la modernité aliénante.
Il expose son projet d'agro-écologie et l'horizon qu'il entrevoit : la décroissance comme projet de société.