L'histoire culturelle est à la mode. Ce n'est pas sans raison. Ce n'est pas sans danger non plus, d'autant qu'on pourrait la confondre avec une autre formule à succès, en terre anglo-saxonne cette fois, celle des Cultural studies. La culture étant entendue ici comme ensemble des représentations collectives propres à une société, l'histoire culturelle peut se définir comme histoire sociale des représentations. Elle se distingue ainsi des histoires qualitatives (histoire des arts, des sciences, des "idées"...), articulées sur le jugement de valeur et attachées à la recherche prioritaire de la singularité.
S'en déduit un attachement à la dimension collective des phénomènes et à la démarche environnementaliste, qui fait de l'histoire culturelle une discipline préoccupée du mesurable (sinon du quantifiable) et du médiatique (au sens d'une histoire de la mise en relation). Une telle définition permet de répondre aux objections tenant à la nature de l'enquête jugée par certains trop limitative, aussi bien, a contrario, qu'au soupçon d'un impérialisme du culturel.
Le Tibet fascine. De très nombreux rites, idées, traditions ont émergé de cette civilisation des cimes. Les Tibétains ont également subi au cours du XXe siècle de nombreuses persécutions qui ont forgé leur rapport au monde, parfois à travers l'exil et la rencontre de fait avec l’Occident.
Maître de conférences à l'INALCO, Stéphane Arguillère est l'un des meilleurs connaisseurs du Tibet en France ; il y a vécu de très nombreux mois, en maîtrise parfaitement la langue et nous présente cette pensée tibétaine qui ne cesse de nous intriguer.
Philosophe et essayiste, Françoise Bonardel analyse depuis de nombreuses années la crise générale de culture en Occident.
Quel est le sens de la vie et de la civilisation européenne aujourd'hui ? Quelles sont les relations de l'individu avec le collectif ?
Des questions fondamentales auxquelles elle apporte ses propres éléments de réponse.
Le pouvoir occidental a changé en une quinzaine d'années, soit depuis le début de la dernière grande crise financière, en mobilisant désormais les populations par la peur. Crise sociale, ordre sanitaire, aujourd'hui état de guerre... Tout est bon pour en maintenir le règne.
Comment les populations réagissent-elles ? Quelles nouvelles convergences se font jour ? Quelles synthèses pourraient naître d'une coopération sous stress vital des populations face à la machine mondialiste ?
Émission "Grand Angle", animée par Pierre-Yves Rougeyron.
Dans ce grand entretien mené par Davy Rodriguez, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique du mois de mars de l'année 2023.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
- 0'00'00 : Introduction
- 0'03'10 : Actualité du Cercle
- 0'08'50 : Hommage à Pierre Legendre
Politique intérieure :
- 0'13'10 : Arnaud de Montebourg et la trahison de la France
- 0'45'35 : La réforme des retraites
- 1'01'20 : Pierre palmade
Politique internationale :
- 1'13'30 : Poutine, un an après le début du conflit ukrainien
- 1'43'35 : La fracture ukrainienne chez les natios
- 1'47'05 : Macron en Afrique
- 1'57'40 : La réécriture des grandes oeuvres
- 2'09'00 : Houria Bouteldja, l'extrême droite et l'expropriation culturelle
- 2'12'50 : L'avenir du Japon
- 2'14'20 : Le Pérou ratonné
Séance Q&A :
- 2'18'50 : Aujourd'hui, sommes-nous sous occupation ?
- 2'22'35 : Quel scénario pour le Frexit ?
- 2'25'20 : Une guerre civile aux USA ?
- 2'31'35 : La situation en Géorgie
- 2'33'30 : Macron et le mythe de la grève générale
- 2'37'35 : Un avis sur Eric Hobsbawm
Hannah Arendt, penseur de la modernité, irrigue par son oeuvre tant la philosophie que la politique. La culture, aujourd'hui diffusée, distribuée et démocratisée, n'a pourtant jamais été en plus grand péril.
Par une analyse des concepts de tradition, d'autorité, d'éducation et de liberté, Hannah Arendt dresse un portrait sans concessions de notre monde contemporain où la crise de la culture pose la question de la construction de notre devenir. Quelle place pour l'Art dans cette société de masse ? Comment donner un sens à l'aventure humaine sans culture pour nous orienter ?
Jean-François Mattéi exprime cette pensée complexe en un langage simple et éclairant. Il met en lumière les paradoxes de la modernité et avec lui nous nous trouvons sur la brèche, ce présent entre le passé et l'avenir, où il est possible de bâtir sciemment la suite de notre Histoire.
Olivier Roy est depuis des décennies un infatigable arpenteur des routes les plus lointaines du monde musulman, à commencer par celles de l'Afghanistan qu'il a parcourues en pleine guerre entre les soviétiques et les moujahiddins !
Mieux que personne donc, il sait que "l'islam" est une abstraction : il y a des millions de routes et de chemins en terre d'islam, et au long de ces routes autant de musulmans à chaque fois singuliers, pris dans une situation et une époque singulière.
Et c'est en sa compagnie que nous essayons d'aller à notre tour au-delà de l'essentialisme abstrait et de ses préjugés théoriques.
Émission "Cultures d'islam", animée par Abdennour Bidar.
Plus de soixante ans après sa disparition, le régime de Vichy demeure pour l'historien un sujet difficile. Thème régulier de controverses où la passion remplace la pondération et où la condamnation précède trop souvent le jugement, il se présente à nous entouré de tabous aboutissant presque à interdire l'examen sérieux, impartial et réfléchi de tout un pan capital de notre histoire contemporaine.
C'est à cet examen objectif que procèdent Dominique Venner et Philippe d'Hugues, alors qu'un numéro spécial de la Nouvelle Revue d'Histoire a été consacré à cette période tragique et cruciale de l'histoire de France.
Émission du "Libre Journal des historiens", animée par Philippe Conrad.Émission du "Libre Journal des historiens", animée par Philippe Conrad.