Les années de plomb en Italie. Avec Philippe Foro pour l'Université du Temps Libre de Tarbes-Pyrénées.


(0)
257 Vues
0 commentaire
2021

Le 16 mars 1978, via Fani, à Rome, le président de la Démocratie chrétienne Aldo Moro est brutalement enlevé par un commando armé, et les cinq hommes de son escorte tués. Au coeur de ces années de plomb qui voient se succéder en Italie attentats d'extrême droite et d'extrême gauche, dans un climat de désordre et de guerre civile, la revendication de cet acte de terrorisme est rapide : il est le fait des brigades rouges - trois hommes et une femme, qui pendant 55 jours retiendront l'homme d'État séquestré dans un appartement du centre ville.
Que retenir de cette affaire et, plus largement, de cette période qui témoigne dun affrontement larvé entre les services secrets de l'Est et de l'Ouest, les organisations mafieuses, les loges maçonniques et diverses radicalités politiques emblématiques de l'époque ?

La cession des richesses de la France. Avec Laurent Izard sur Radio Courtoisie.


(0)
446 Vues
0 commentaire
07.01.2022

Alcatel, Rhodia, les Chantiers de l'Atlantique, Arcelor et maintenant Alstom : chaque année, la liste des entreprises françaises cédées à des groupes étrangers se rallonge. Le constat de cette dépossession accélérée est d'autant plus douloureux qu'il vaut pour les secteurs d'activité les plus divers : de l'immobilier de prestige parisien racheté par les princes du Golfe aux terres agricoles du centre de la France ciblées par les investisseurs chinois, partout, on fait face au même phénomène.
La France vit désormais au quotidien la cession de ses richesses privées et publiques, tandis que nos dirigeants continuent de déplorer, comme s'il n'y avait pas de lien de cause à effet, les délocalisations toujours plus nombreuses...
L'enquête de Laurent Izard montre l'urgence d'une situation qui conduit, lentement mais sûrement, à la perte de notre indépendance et à l'instabilité sociale. Rien n'est irréversible et une réorientation de nos politiques patrimoniales est possible. Encore faut-il être conscient de la gravité du problème et de ses conséquences pour notre pays.

Émission du "Libre Journal des sciences et des techniques", animée par Paul Deheuvels.

Les coulisses de la grande distribution et du commerce équitable. Avec Christian Jacquiau sur Radio Libertaire.


(0)
575 Vues
0 commentaire
31.01.2012

Économiste et expert-comptable, Christian Jacquiau est l'auteur de deux ouvrages Les Coulisses de la grande distribution (Albin Michel, 2000) et Les Coulisses du commerce équitable (Mille et une nuits, 2006) ayant fait du bruit dans le Landerneau.
En juin 2008, le magazine L'Écho des savanes lui prêtait des propos qu'il n'a pas tenu contre Max Havelaar. L'association l'attaque alors en justice : après avoir été condamné à 1€ symbolique en première instance en juin 2010, la Cour d'appel de Paris annule la condamnation en appel le 23 novembre 2011.
Retour sur un épisode judiciaire qui en dit long sur le nouveau climat médiatique de censure qui s'est installé sous nos latitudes.

Émission "Les Amis d'Orwell".

L'emprise, la France sous influence ? Avec Marc Endeweld sur ThinkerView.


(0)
667 Vues
0 commentaire
17.02.2022

Dans un monde néolibéral où tous les coups sont permis, la France n'a plus d'alliés, seulement des concurrents ; sur tous les terrains, ses positions sont contestées. Et Emmanuel Macron semble perdu, lui qui avait pourtant promis de restaurer l' "autonomie stratégique" du pays et de "relocaliser" ses industries. Nos élites se sont progressivement vendues aux plus offrants, au point qu'elles sont sous l'emprise d'intérêts étrangers, parfois contradictoires.
Airbus, Alstom, Areva, EDF : les industries stratégiques françaises sont au coeur d'une guerre économique brutale face aux États-Unis, à la Chine et à la Russie, où les batailles se gagnent à coups d'interventions de barbouzes, d'avocats et de banquiers d'affaires. Parasité par des réseaux français qui se court-circuitent ou qui jouent le jeu d'autres puissances par intérêt personnel, la France se montre incapable de se défendre contre ses "alliés", qui ont pourtant ouvertement déterré la hache de guerre.
Un travail riche en révélations sur les scandales diplomatiques récents (Pegasus, crise des sous-marins en Australie, etc.) et sur les principaux acteurs qui en tirent les ficelles.

Et si Zemmour était l'idiot utile d'un deal entre Bolloré et l'Elysée ? Avec Marc Endeweld pour Marianne TV.


(0)
661 Vues
0 commentaire
02.2022

Diplomatie en perte de vitesse, Alstom, Bolloré, financiers de Macron, affaire Benalla, Alexis Kohler… Dans L'Emprise, paru récemment au Seuil, le journaliste Marc Endeweld dresse une cartographie des réseaux et des conflits d'intérêts au cœur du pouvoir français.
Un travail indispensable qui lève le voile sur rapports de forces qui décident de l'avenir du pays.

Un entretien mené par Natacha Polony.

L'histoire judiciaire du rock. Avec Fabrice Epstein sur RT France.


(0)
623 Vues
0 commentaire
02.12.2021

Rock et justice : un couple improbable. Et pourtant, les musiciens ont souvent eu affaire aux tribunaux. On y arbitre les relations tumultueuses entre musiciens, imprésarios et labels qui tournent souvent à l'avantage des producteurs et autres agents exploitant allègrement les artistes. On y organise les ruptures au sein des groupes, face aux haines qui naissent et aux séparations houleuses. Il y est aussi question de faits divers, de drogue, de sexe, de ces affaires qui font la joie des médias. Sans oublier ces petits arrangements avec la loi que s'accordent des artistes entendant suivre leurs propres règles.
Car, par sa vision transgressive, subversive, son jeu perpétuel avec les codes et les limites, le rock met à l'épreuve la société et ses institutions. Spécialiste des ces affaires, avocat et chroniqueur, Fabrice Epstein nous raconte une histoire judiciaire du Rock and Roll des années 50 à nos jours, entre petites affaires et grands scandales.

Émission "Interdit d'interdire", animée par Frédéric Taddeï.

Le Vol de Piatakov. Avec Aymeric Monville au café marxiste à Jussieu.


(0)
736 Vues
0 commentaire
17.11.2021

Lors du procès de Moscou de janvier 1937, Guéorgui Piatakov, vice-ministre de l'Industrie lourde soviétique de 1932 à août 1936, a reconnu avoir pris en secret un avion à Berlin en décembre 1935, avec l'aide des hitlériens au pouvoir, pour atterrir quelques heures plus tard en Norvège et rencontrer tout aussi secrètement Trotsky dont il prétendait être, depuis la seconde moitié de 1931, un partisan caché et une "taupe" habile, solidement établie au plus haut niveau de l'appareil économique de l'Union soviétique stalinienne.
Piatakov a-t-il dit la vérité sur les événements de décembre 1935, ou était-ce là le fruit d'une horrible machination du pouvoir soviétique à propos d'un prétendu voyage et d'un entretien avec Trotsky n'ayant jamais eu lieu ? Sommes-nous en présence d'un sinistre complot contre non seulement l'innocent Piatakov mais aussi Karl Radek, un autre accusé au procès de janvier 1937, et surtout Trotsky, faussement accusé, par contumace, d'être devenu un "laquais de Hitler" ?
En réalité, c'est à partir de sources et de documents anti-staliniens incontestables, à commencer par les archives de Trotsky à Harvard, qu'est apparue récemment une série de révélations retentissantes qui prouvent de manière concluante la collaboration directe entre les nazis au pouvoir et Trotsky. En particulier, et à l'encontre des théories encore en vigueur sur l'impossibilité pratique du vol, il est maintenant certain qu'en décembre 1935, Piatakov s'est bien envolé avec l'aide des fascistes allemands pour une rencontre clandestine avec Trotsky, avec qui il eut une confrontation dramatique, précisément sur la question d'une alliance tactique avec les nazis.
Les livres d'histoire sur les années 1930 et 1940 devraient donc être largement réécrits, ce qui ne peut avoir que des répercussions évidentes sur la gauche contemporaine...

L'affaire Dreyfus. Avec Bruno Gollnisch et Monique Delcroix sur ERFM.


(0)
968 Vues
0 commentaire
19.11.2019

Certes, l'affaire Dreyfus a fait couler énormément d'encre depuis un siècle. Mais la quasi-totalité des ouvrages sont soumis à la "vulgate", c'est-à-dire une manière obligée de raconter l'histoire. Non seulement l'innocence d'Alfred Dreyfus est érigée en dogme, mais de plus un historien "correct" se doit de tenir pour établi que c'est Esterhazy qui a écrit le fameux bordereau ; que le colonel Picquart a découvert fortuitement la culpabilité d'Esterhazy ; que l'état-major a guidé et protégé Esterhazy jusqu'à son procès ; que les dreyfusards n'ont eu aucune relation avec Picquart, ni indirecte avant juillet 1897 ni directe avant janvier 1898, et strictement aucun contact avec Esterhazy. Or, rien de tout cela n'est acquis. Cette trame correspond à une simple hypothèse, à une explication de l'affaire Dreyfus qui s'avère être très contestable.
Une étude extrêmement serrée prouve que l'historiographie officielle a accumulé les silences, multiplié les dissimulations et gommé les incohérences. Des affirmations répétées durant un siècle ne deviennent pas pour autant des vérités et dès que l'on s'affranchit du prêt-à-penser, dès que l'on sort du cadre rassurant de l'histoire toute faite, les questions affluent et obligent à reconsidérer le rôle de Picquart et des chefs dreyfusards.
L'échange entre l'historienne Monique Delcroix et l'universitaire et homme politique Bruno Gollnisch ne saurait pourtant être qualifié d' "antidreyfusard", car les deux invités portent également un jugement sévère sur certaines légendes véhiculées par les tenants de la culpabilité de Dreyfus.
L'occasion de revenir sur cette trouble et complexe affaire qui a secoué la troisième République et dont les répercussions se font encore sentir aujourd'hui alors que l'affaire Dreyfus est remise sur le devant de la scène suite à la sortie dans les salles du film J'accuse réalisé par Roman Polanski et produit par Alain Goldman.

Émission "Pourquoi tant de haine ?", animée par Monsieur K.