La pensée antique : une histoire personnelle de la philosophie, par Jean-François Mattéi.


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2013

Des présocratiques à Plotin en passant par Socrate, Platon, Aristote, Épicure et les stoïciens, Jean-François Mattéi nous convie à un voyage initiatique dans la philosophie antique. C'est à cette source que la raison occidentale se nourrit depuis des siècles.
On y assiste à la naissance de la philosophie, de la physique, des mathématiques, de la politique : éblouissant feu d'artifice de la pensée comme l'histoire en a peu connu depuis lors, et qui continue de résonner dans les débats d'aujourd'hui.

Les trois utopies européennes. Avec Francis Wolff à l'Institut Diderot.


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08.03.2022

Comment la France, sans l'Europe, pourrait-elle assurer son indépendance, peser sur la scène du monde, affronter les défis planétaires qui sont ceux de ce siècle ? Puis la Russie entreprit d’envahir l'Ukraine, on sait avec quelle violence destructrice.
Cette rencontre se déroule aux premiers jours de cette guerre et donne à ces échanges une gravité particulière, mais aussi une espèce d'actualité paradoxale : l'Europe en général, et l'Union européenne en particulier, nous paraissent d'autant plus précieuses qu'elles se trouvent soudain confrontées à une guerre, certes en dehors de celle-ci mais sur le territoire de celle-là !
Le propos de Francis Wolff n'en devient que plus pertinent. "Jamais nous ne nous sommes sentis autant européens, jamais, depuis la fin de la guerre froide, nous n'avons mieux su ce que "européen" veut dire."

Métaphysique, science, écologie et politique. Avec Bruno Latour sur France Culture.


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03.2022

Une série d'émissions en quatre temps pour comprendre la pensée de l'un des philosophes français les plus connus au monde :
1. Né en 1947, Bruno Latour nous expose le point de départ métaphysique de sa philosophie : le pluralisme des modes d’existence. De ses enquêtes de terrain en sciences sociales naît une question : de quoi la société est-elle faite ? Et de cette question naît l'élaboration de sa théorie des différents modes d'existence. Mais qu'est-ce qu'un mode d'existence ? Le réel est-il pluriel ? C'est dans le cadre d'une philosophie empirique que notre penseur inter-disciplinaire tente de décrypter le monde dans lequel nous vivons.
 2. Si la science a organisé toute l'histoire de l'Occident, il faut pourtant remettre en question son autorité autoproclamée, tout en reconnaissant sa vérité objective, dans son mode. Comment résister à l'hégémonie scientifique ?
 3. La modernité, pour Bruno Latour, est un mot d'ordre rempli de violence. Il faut en faire un objet d'étude anthropologique pour comprendre comment "l'Homme blanc" prétend faire et être ce qu'il n'est pas.
 4. Comment l'écologie pourrait-elle entrer dans le mode d'existence politique ? Pourquoi est-elle la seule alternative crédible à notre modèle d'injonction à la modernité ? Mais pourquoi échoue-t-elle alors politiquement ?

Émission "Les Chemins de la philosophie", animée par Adèle Van Reeth.

La crise de l'universel. Avec Chantal Delsol et Francis Wolff sur France Culture.


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07.03.2020

De nos jours, la promotion de la diversité au rang de valeur suprême nous montre que l'universel est en crise. C'est pourquoi cette idée mérite plus que jamais d'être défendue par un plaidoyer ardent et argumenté.
C'est ce à quoi les philosophes Chantal Delsol et Francis Wolff se sont employés dans leurs livres respectifs Le crépuscule de l'universel et Plaidoyer pour l'universel : fonder l'humanisme.

Émission "Répliques", animée par Alain Finkielkraut.

Plaidoyer pour l'universel. Avec Francis Wolff à la Librairie Ombres Blanches.


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26.10.2019

Jamais nous n'avons été aussi conscients de former une seule humanité. Nous nous savons tous exposés aux mêmes risques : changement climatique, crise économique et écologique, épidémies, terrorismes, etc. Mais alors qu'elle s'impose dans les consciences, l'unité de l'humanité recule dans les représentations : revendications identitaires, nationalismes, xénophobies, radicalités religieuses. L'universel est accusé de toutes parts : il serait oublieux des particularismes et des différences, en somme il serait trop universel. Ou il ne le serait pas assez, il ne serait que le masque du plus fort : du patriarcat (tous les hommes, mais pas les femmes), de l'Occident (tous les hommes, mais seulement les Blancs), ou de l'anthropocentrisme (tous les hommes, mais pas les animaux).
Contre ces replis, il faut que les idées universalistes retrouvent leur puissance mobilisatrice et critique. Contre la dictature des émotions et des opinions, défendre la raison scientifique. Contre l'empire des identités, refonder une éthique de l'égalité et de la réciprocité.
Sur quoi peut aujourd'hui reposer cet héritage des Lumières ? Ni sur un Dieu, ni sur la Nature, car ils prouvent tout et son contraire. Il faut s'y résoudre : l'humanité est seule source de valeurs. Pour autant, nous ne sommes pas condamnés au relativisme. Car l'humanité, ce n'est pas seulement l'ensemble des êtres humains, c'est aussi la qualité présente en chacun de nous et qui nous lie aux autres : non pas la capacité de communiquer qui est aussi propre à d'autres espèces, ni l'aptitude à raisonner que possèdent certaines machines, mais la faculté de raisonner en communiquant, autrement dit de dialoguer.

L'héritage des Lumières. Avec Antoine Lilti pour la Revue Esprit.


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04.2020

Les Lumières sont souvent invoquées dans l'espace public comme un combat contre l'obscurantisme, combat qu'il s’agirait seulement de réactualiser. Des lectures, totalisantes et souvent caricaturales, les associent au culte du Progrès, au libéralisme politique et à un universalisme désincarné.
Or, comme le montre Antoine Lilti, les Lumières n'ont pas proposé une doctrine philosophique cohérente ou un projet politique commun. En confrontant des auteurs emblématiques et d'autres moins connus, il propose de rendre aux Lumières leur complexité historique et de repenser ce que nous leur devons : un ensemble de questions et de problèmes, bien plus qu'un prêt-à-penser rassurant.
Les Lumières apparaissent dès lors comme une réponse collective au surgissement de la modernité, dont les ambivalences forment aujourd'hui encore notre horizon.

Pourquoi le capital n'est-il pas immortel ? Avec Francis Cousin pour le Collectif Guerre de Classe.


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16.02.2020

"Une formation sociale ne disparaît jamais avant que soient développées toutes les forces productives qu'elle est assez large pour contenir, jamais des rapports de production nouveaux et supérieurs ne s'y substituent avant que les conditions d'existence matérielles de ces rapport soient écloses dans le sein même de la vieille société. C'est pourquoi l'humanité ne se pose jamais que les probèmes qu'elle peut résoudre, car, à y regarder de plus près, il se trouvera toujours, que le problème lui-même ne surgit que là où les conditions matérielles pour le résoudre existent déjà ou du moins sont en voie de devenir." Critique de l'économie politique, Préface, Karl Marx

Philosophie des sciences humaines. Avec Sylvain Auroux à l'Ecole Normale Supérieure de Lyon.


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06.2007

L'histoire et la géographie, la sociologie et l'anthropologie, l'économie et la linguistique, la psychologie et la psychanalyse font toutes partie des sciences humaines. Ces disciplines trouvent-elles leur unité dans l'usage de certains concepts, dans un objet commun aux contours définis ou en raison d'un certain leg historique lié aux entreprises de savoir ?
Le philosophe et linguiste Sylvain Auroux, auteur de plusieurs ouvrages de référence sur l'histoire des sciences du langage, la philosophie et l'épistémologie des sciences humaines, se propose d'étudier les sciences humaines dans ses problématiques philosophiques afin d'en mesurer la cohérence et la pertinence sur le plan scientifique.
Une étude aussi vaste que passionnante.