Panaït Istrati et l'URSS. Avec Anselm Jappe et Charles Jacquier à la Librairie Quilombo à Paris.


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15.05.2014

Après seize mois passés en URSS, Istrati rentre finalement à Paris, écœuré par ce qu’il a vu. Parmi les tout premiers, il devine alors la réalité de la dictature stalinienne.
Son destin et sa réputation basculent lorsqu’il fait paraître Vers l’autre flamme, confession pour vaincus, dans lequel, sept ans avant le Retour d’URSS d’André Gide, il dénonce avec une grande virulence l’arbitraire du régime soviétique. L’ouvrage contient trois volumes, et en réalité, seul le premier est de la plume d’Istrati. Les deux autres sont de Boris Souvarine et Victor Serge, auxquels le roumain a prêté son nom.
Victime d’un violente campagne de dénigrement de la part des communistes, il se retire en Roumanie, où il meurt de tuberculose en 1935, abandonné de tous – ou presque.

Une rencontre-débat avec Anselm Jappe, coordonnateur du livre La véritable tragédie de Panaït Istrati et Charles Jacquier, spécialiste du mouvement révolutionnaire de l’entre-deux-guerres.

De Gaulle et les communistes. Avec Henri-Christian Giraud au Cercle Algérianiste du Gers.


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28.11.2014

Voici une conférence consacrée aux relations pendant la guerre entre le chef de la France libre et les communistes – tant français que soviétiques – qui révèle l’alliance secrète contractée à partir de juillet 1941 entre De Gaulle et Staline, et l’alliance privilégiée qui, à partir de novembre 1942, a uni De Gaulle et le Parti communiste français.
Nous mesurons ensuite ce que fut concrètement l’application de cette double alliance : sur le plan international, avec la caution apportée par le général De Gaulle aux projets des Soviétiques concernant le lieu d’ouverture du second front, le règlement de la question polonaise et celui du statut futur de l’Allemagne, sur le plan national, avec l’adhésion du général De Gaulle à l’épuration et la participation de deux puis de cinq ministres communistes au gouvernement.
Le règlement de la "question algérienne" est à inscrire dans cette problématique pour en comprendre pleinement le sens.

Du pacte germano-soviétique à Barbarossa. Avec Dominique Venner et Philippe Conrad chez Bernard Lugan sur Radio Courtoisie.


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05.09.2001

Dans le cadre du "Libre journal de Serge de Beketch", les trois compères Bernard Lugan, Philippe Conrad et Dominique Venner évoquent l'un des points majeurs de la seconde guerre mondiale, à savoir les relations conflictuelles entre l'Allemagne et l'URSS, du pacte germano-soviétique à l'opération Barbarossa.

La campagne internationale sur la famine en Ukraine, de 1933 à nos jours. Avec Annie Lacroix-Riz Cercle Universitaire d'Etudes Marxistes à Paris.


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14.01.2016

Dans un pays immense comme la Russie (mais on pourrait dire la même chose de la Chine), nourrir une population nombreuse sur un territoire aussi étendu a toujours constitué un casse-tête pour des pays longtemps confrontés, avant leur développement industriel, aux famines dites "d’ancien type". Rappelons - c’est après tout l’essentiel -, que pour ces deux pays, c’est sous le régime du socialisme réel que le spectre de la famine a été définitivement repoussé et leur indépendance nationale affirmée. La dernière famine en URSS remonte en effet à l’hiver 45-46, et est due bien sûr aux ravages de la guerre.
Quoi qu’il en soit, quelque décisif que fût l’apport des communistes à la disparition définitive des famines, il nous faut toujours tenir compte du fait que dans la propagande anti-communiste – et c’est une loi presque aussi importante que celle de la chute des corps – : toutes les famines dans les pays communistes sont de la faute du régime, quand toutes les autres sont dues aux aléas climatiques.
La thèse dite de la famine génocidaire en Ukraine, d’abord forgée par les nazis, n’a été reprise que récemment, à l’époque de Reagan, par un "historien" ancien membre du MI-6, Robert Conquest, décédé d’ailleurs l’année dernière, dans son livre Harvest of Sorrow. Et ce, au mépris de toute rigueur historique, les travaux de Mark Tauger, spécialiste – non communiste, faut-il le préciser – des famines en URSS et en Chine ayant montré 1) que les problèmes de ravitaillement à l’époque touchaient toutes les grandes villes d’URSS 2) que la collectivisation avait été précisément une réponse aux aléas climatiques et non un facteur aggravant. La thèse de Conquest est, à la lumière des travaux les plus récents, de plus en plus discréditée, malgré le soutien officiel qu’elle trouve auprès des agences de propagandes étasuniennes et, surtout, de leurs supplétifs néo-nazis en Ukraine et ailleurs.
Dans cette conférence, Annie Lacroix-Riz reviendra sur l’émergence de la propagande en Occident à propos de la famine de 1933 et ses suites.

La Russie et l'Islam. Avec Pascal Mas au Cercle Aristote.


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11.01.2016

Conseiller du ministre représentant la République du Tatarstan, Pascal Mas retrace l’histoire de l'Islam en Russie.
Index chronologique :
 00:00 : introduction
 02:30 : islam, facteur intrinsèque à la Russie, histoire de l’implantation de l’Islam sur ce territoire
 06:25 : invasion mongole, la Horde d’or
 10:10 : essor de la principauté de Moscou et effondrement de la Horde d’or, politique d’intégration d’Ivan le terrible
 14:45 : tension avec les Tatars , conquête de la crimée
 17:15 : poussée de l’impérialisme russe vers l’est et le sud, conquête du Caucase
 20:10 : le jadidisme
 22:15 : révolution d’octobre, persécution religieuse, politique de redistribution territoriale de Staline
 27:15 : période post seconde guerre mondiale, accalmie des persécutions religieuses, constitution d’universités de formation des muftis et des oulémas sous contrôle du parti communiste
 29:20 : reprise des persécutions religieuses sous Khrouchtchev, retour sur la grande guerre patriotique et fidélité des russes musulmans envers la Russie
 34:20 : période Brejnev et fin des persécutions religieuses, période Andropov et nomination au poste de vice premier ministre de Heydar Aliyev qui devient le premier musulman promu au politbureau, lutte avec Gorbatchev
 37:25 : description de la Russie musulmane d’aujourd’hui (nombre, pôles communautaires, dynamisme économique, corruption de la fonction publique, niveau d’instruction, autonomie politico-culturelle)
 47:55 : Poutine et utilisation des communautés musulmanes comme intermédiaire dans la politique étrangère Russe

Interview de Vladimir Volkoff sur France Culture.


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07.11.1999

Long entretien avec Vladimir Volkoff qui permet de situer son oeuvre dans le sillage de sa trajectoire personnelle.

L'espoir Poutine. Avec Yvan Blot au Cercle de l'Aréopage.


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23.03.2015

Ivan Blot dresse un portrait de la nouvelle Russie de Poutine.
En effet, après la chute de l'URSS, le redressement de la Russie s'est accompli sous la conduite de cet homme. Il a restauré le fonction de souveraineté et la fonction militaire qui ont pris le pas sur les "oligarques" de la finance. L'économie est plus forte et plus libre qu'on ne le croit en Occident et le niveau de vie a plus que doublé depuis 2000. La démographie s'est récemment redressée grâce à une politique familiale exemplaire.
Enfin, une attention particulière est consacré à l'étude de l'identité culturelle russe, qui est européenne mais qui se voit également comme un pont entre l'Europe et l'Asie. Une "laïcité positive" gère les relations entre l'Etat et les religions, notamment l'Eglise orthodoxe russe très majoritaire. Le renouveau de la spiritualité orthodoxe peut être aussi un pôle de référence pour l'Occident.
L'action exemplaire de Vladimir Poutine doit enfin nous faire réfléchir au rôle géopolitique de la nouvelle Russie dans le monde, alors que l'empire américain continue son déclin.

Réflexion sur la russophobie. Avec Guy Mettan aux Chroniques de la Vieille Europe sur Radio Courtoisie.


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23.06.2015

Pourquoi les États-Unis et l'Europe détestent-ils tant la Russie ? Alors que la Russie ne représente plus une menace, que ses missiles ne sont plus pointés sur Berlin, que, fait sans précédent dans l'histoire, elle a dissous son empire sans effusion de sang, rendu leur liberté aux pays occupés d'Europe centrale et permis l'indépendance pacifique de quinze nouveaux États, la haine et le dénigrement de la Russie atteignent des proportions inouïes dans les médias, les cercles académiques et les milieux dirigeants occidentaux.
Pour comprendre cet acharnement, devenu hystérique avec la crise ukrainienne, Guy Mettan remonte loin dans l'histoire, jusqu'à l'empereur Charlemagne. Il examine sans tabou ni a priori les lignes de forces religieuses, géopolitiques et idéologiques dont se nourrit la russophobie occidentale. Et démonte les ressorts du discours antirusse et anti-Poutine qui ont pour effet de repousser toujours plus loin les chances d'une vraie réconciliation.