Technofascisme. Avec Nastasia Hadjadji et Olivier Tesquet sur Trench Tech.


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04.09.2025

Janvier 2025 : Donald Trump fait son retour à la Maison Blanche, plus brutal que jamais, Elon Musk dans ses valises. Et si l'homme le plus riche de la planète préfigurait l'exercice du pouvoir tel que le fantasme un secteur technologique de plus en plus réactionnaire ? 
Nourris par d'obscurs penseurs étourdis de rêves fascistes ou monarchiques, des milliardaires influents prophétisent la mort des démocraties. Leur horizon politique : la sécession. Car la fin d'un monde, c'est surtout le commencement du leur. 
L'objectif de ces nerds de l'Apocalypse ? La mort de l'Etat-nation, et l'avènement de “network states”, des enclaves libertariennes autonomes dirigées comme des entreprises par des techno-oligarques libérés de tout contrôle. 
Bienvenue dans le Moyen-Age du futur.

Un entretien mené par Cyrille Chaudoit et Mick Levy.

Face au monde-machine. Avec Pièces et Main d'Oeuvre pour le podcast Floraisons.


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07.2022

Depuis vingt ans, Pièces et main d'œuvre (PMO) ont publié une quinzaine de livres. Pour tout écologiste attaché à la nature et à la liberté, leur travail est aussi important que passionnant.
Pour PMO "la technocratie est la classe du savoir, de l'avoir et du pouvoir produite par le capitalisme industriel pour révolutionner constamment les produits, services et moyens de la puissance". Et "le transhumanisme est l'idéologie de la technocratie à l'ère des technologies convergentes, et à l'avènement du règne machinal".
Mais pour bien comprendre tout cela, il faut du temps. Au cours de 19 épisodes, nous faisons connaissance avec PMO, avec leur méthode de travail. Nous faisons également plusieurs voyages dans le temps, dans l'histoire de l'industrialisation de Grenoble, celle de la volonté de puissance, de l'eugénisme, du transhumanisme, de "l'emballement des technologies convergentes nous mènant au règne machinal et à l'incarcération de l'homme-machine dans le monde-machine".
Prenons notre temps, il y a beaucoup à explorer ensemble.

Giorgio Locchi, une pensée européenne. Avec Antoine Dresse et Pierluigi Locchi sur Méridien Zéro.


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03.2023

Philosophe, journaliste et essayiste, Giorgio Locchi (1923-1992) fut l'une des figures tutélaires de la Nouvelle Droite, tutélaires mais lointaines, effet du temps. Raison pour laquelle il fallait le remettre à l'honneur !
C'est l'objet de cette émission où son fils Pierluigi Locchi, accompagné d'Antoine Dresse, nous présentent les grandes lignes de force de sa pensée, en revenant notamment sur le mythe surhumaniste et sa philosophie de l'histoire.
L'occasion de renouer avec un auteur fascinant qui fut un réel maître à penser.

Émission "La Méridienne", animée par Wilsdorf et Jean-Louis Roumégace.

Pourquoi personne ne contrôle plus rien ? Avec Olivier Rey sur Crépuscule.


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01.2025

Mathématicien et philosophe, Olivier Rey analyse dans ses essais le rôle crucial de la taille dans la dynamique des sociétés humaines, jusqu'aux éventuels effondrements qui peuvent s'en suivre. Il explore également les limites du progrès technique et les dérives d’une humanité dépassée par ses propres créations technologiques.
Dans cet entretien, il nous offre des pistes de réflexion pour comprendre pourquoi l'humanité est arrivée à un point critique de son évolution, notamment en raison de sa capacité d'innovation technique, et nous invite à changer de trajectoire pour nous en remettre à d'autres formes de sagesse.
Un point de vue indispensable pour saisir les enjeux de notre époque et les limites d'une modernité démesurée.

 - 0'00'00 : Introduction
 - 0'00'56 : Les ressorts de la crise politique actuelle
 - 0'08'55 : L'absence de sens dans la société de consommation
 - 0'10'39 : L'humanité face au franchissement des seuils
 - 0'29'21 : Le règne des mathématiques
 - 0'37'05 : Du silex à la centrale nucléaire, l'homme écrasé par la technique
 - 0'44'00 : Quand la technologie devient contreproductive
 - 0'49'45 : La faillite de la politique face au devenir technique du monde
 - 0'56'53 : Tik Tok et la revanche de la Chine
 - 1'05'00 : La facture écologique et énergétique de la technologie
 - 1'07'44 : L'impasse de la géoingénierie
 - 1'12'15 : Tainter et la fragilité des sociétés complexes
 - 1'14'19 : Misère du transhumanisme
 - 1'23'08 : Renoncer à la démesure

Un entretien mené par Thomas Arrighi.

Les risques du transhumanisme sont-ils ceux dont on parle ? Avec Jacques Testart pour l'Université de Caen.


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06.03.2018

Dans les débats sur les promesses du transhumanisme, on questionne l'immortalité, le contrôle de l'humanité par la machine intelligente, ou la modification de notre génome.
Il faudrait plutôt s'interroger respectivement sur le rapiéçage des corps et ses limites, la manipulation par quelques humains de mécanismes puissants et obéissants, ou la sélection itérative de nos enfants. Ces perspectives sont déjà d'actualité sans faire réellement débat.
Concevoir le transhumanisme comme l'exacerbation illimitée du progrès médical permettrait de remettre en cause certaines pratiques actuelles.

De l'intelligence artificielle à la singularité technologique. Avec Jean-Gabriel Ganascia à l'Espace des sciences.


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19.03.2019

L'intelligence artificielle va-t-elle bientôt dépasser celle des humains ? Ce moment critique, baptisé "Singularité technologique", fait partie des nouveaux buzzwords de la futurologie contemporaine et son imminence est proclamée à grand renfort d'annonces mirobolantes par des technogourous comme Ray Kurzweil (chef de projet chez Google) ou Nick Bostrom (de la vénérable université d'Oxford). Certains scientifiques et entrepreneurs, non des moindres, tels Stephen Hawking ou Bill Gates, partagent ces perspectives et s'en inquiètent.
Menace sur l'humanité et/ou promesse d'une transhumanité, ce nouveau millénarisme est appelé à se développer. Nos machines vont-elles devenir plus intelligentes et plus puissantes que nous ? Notre avenir sera-t-il celui d'une cybersociété où l'humanité serait marginalisée ? Ou accéderons-nous à une forme d'immortalité en téléchargeant nos esprits sur les ordinateurs de demain ?

Sommes-nous déjà des transhumains ? Avec Pascal Nouvel à l'Université de Tours.


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17.11.2017

Le transhumanisme se présente comme une entreprise de dépassement des normes humaines. Il spécule sur le fait que l'homme pourrait, dans un avenir proche, devenir très différent de ce qu'il est actuellement : durée de vie sensiblement augmentée (voire, selon certains, suppression de la mort), augmentation de toutes les "performances" caractéristiques des humains actuels (endurance, mémoire, capacité de calcul, capacité d'intégration de données, etc.).
Ce faisant, le transhumanisme suscite déjà un certain nombre de projets politiques qui ont souvent un caractère libéral prononcé : si, en effet, l'homme de demain n'est plus tributaire des limites biologiques que semblait lui assigner sa nature biologique, ne se délivrera-t-il pas, du même coup, des obligations de solidarité qui avaient caractérisé son ancienne (actuelle) condition ?
De plus, s'agit-il, avec ces récits qu'élaborent les philosophes dits transhumanistes (et dits philosophes), d'autre chose que d'une manifestation de la nature narrative de l'humain, avec cette seule différence que la recherche d'identité narrative est ici tournée vers le futur tandis qu'elle était auparavant tournée principalement vers le passé ?

Vers un nouvel eugénisme. Avec Jacques Testart pour l'Université de Caen.


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22.01.2019

Père scientifique d'Amandine, le premier bébé-éprouvette français né en 1982, le biologiste Jacques Testart n'a cessé depuis lors de dénoncer les risques d'eugénisme de la procréation médicalement assistée (PMA).
Les règles de bioéthique diront-elles ce que sont les choix licites en les opposant aux choix de confort ? Les demandes seront sans fin et presque toujours soutenues par une angoisse authentique que la possibilité technique stimulera.
Préserver notre espèce d'un eugénisme de masse exigerait alors que chacun comprenne l'énorme part d'illusions qu'apporte aussi l'innovation et que des interdits collectifs soient acceptés au niveau international.
Si la bioéthique sert à quelque chose, ce serait à empêcher que la puissance technique justifie le refus de toute limite.