La pornographie, totem de la société hédoniste. Avec Romain Roszak pour l'Institut Humanisme Total.


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2024

Nous sommes aujourd'hui confrontés à la pornographie de multiples manières, que cela soit par la publicité, les contenus sexualisés ou encore la pornographie à proprement parler. Totalement banalisée, la pornographie est même devenue un symbole de la coolitude. Pourtant, sa consommation dégrade les individus, jusqu'à les prédisposer au réflexe sadique.
Romain Roszak, professeur agrégé de philosophie et auteur de La Séduction pornographique, expose les contradictions de ce problème moderne.

Le phénomène trans. Avec Dany-Robert Dufour au Cercle Aristote.


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20.11.2023

Notre société libérale prétend que l'individu a désormais le pouvoir de prendre, pour lui-même, toutes les décisions. Les "choix de vie", tant loués par la publicité ou la presse psychologique, font figure de libertés fondamentales arrachées héroïquement au conservatisme. C'est ainsi, par exemple, que nous pouvons changer de sexe comme on change d'apparence ou de fond d'écran. N'y aurait-il pas là une confusion, voire un mensonge ?
Si le sexe relève de l'anatomie et du réel biologique, le genre obéit quant à lui à la culture et à la sexualité - deux réalités très différentes. Or le concept postmoderne de genre, si cher à l'individualisme ambiant, introduit une grande nouveauté : une "simple" opération chirurgicale permettrait d'effacer la différence sexuelle. Dans le même ordre d'idée, on tient à présenter le transsexualisme comme une nouveauté. C'est oublier que depuis toujours, sous toutes les latitudes et pour mille raisons, des hommes se sont fait passer pour des femmes, des femmes pour des hommes. Le droit de fabuler sur son sexe et d'adopter des pratiques sexuelles sur-mesure s'avère aussi ancien que le droit de se tenir debout.
Dany-Robert Dufour décrypte avec précision les véritables enjeux du phénomène "trans". Où l'on se rappelle que le fonctionnement de l'économie de marché dépend de désirs toujours renouvelés. Et où l'on comprend assez vite que le changement de sexe n'est qu'une option de plus dans le catalogue libéral, peu importe son coût sociétal, médical et anthropologique...

Incels et homosexuels, la nouvelle sexualité de la droite ? Avec Marc Rameaux pour Géopolitique profonde.


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30.11.2023

Directeur de projet dans une grande entreprise industrielle française, Marc Rameaux est également auteur de plusieurs ouvrages sur l'économie, le souverainisme et la société.
Par-delà ses critiques de la mondialisation et de l'Union européenne, il veut réhabiliter une vision plus équilibrée et plus humaine de l'économie de marché, fondée sur la responsabilité individuelle, l'autonomie de l'individu et la souveraineté nationale. L'une des dimensions de cet art de vivre est la sexualité, notamment la façon dont celle-ci est comprise à droite.
Comme comprendre le parcours entamé aujourd'hui par la jeunesse face à la misère sexuelle indutie par la logique du marché du désir ? Comment la crise des rapports entre les sexes, la montée des inégalités, la perte des repères identitaires et la radicalisation des idéologies révèlent-elles les profondes mutations de la société contemporaine ? Et quelles sont les solutions envisageables pour sortir de l'impasse et construire un monde plus juste et plus harmonieux ?

 - 0'00'00 : Introduction
 - 0'01'41 : La sexualité, un sujet politique
 - 0'04'36 : Le souverainisme, une alternative humaniste
 - 0'05'38 : La misère sexuelle à droite
 - 0'08'43 : La demande féminine de masculinité
 - 0'13'26 : L'accomplissement masculin, un critère universel
 - 0'16'56 : Les apparences et la réalité, le jeu de la séduction
 - 0'19'51 : La sexualité et le couple, deux sphères distinctes
 - 0'21'53 : La sexualité et la politique, deux domaines liés
 - 0'24'41 : La critique de Thaïs, une influenceuse qui donne des conseils aux hommes
 - 0'28'00 : La recherche de l'authenticité et de l’essence des choses
 - 0'32'02 : La sexualité comme une question de psychisme et de relation cérébrale
 - 0'41'05 : La thèse principale sur les relations de soumission et de domination
 - 0'49'23 : Les relations domination et soumission sexuelle (DESS) entre les hommes et les femmes
 - 0'52'01 : La place du plaisir de la femme et de l'homme dans la culture de la domination
 - 1'10'08 : Analyse des aspects psychologiques, littéraires et sociologiques de ces relations
 - 1'12'52 : Le désir sexuel des hommes jeunes et la qualité des relations
 - 1'15'45 : L'hypergamie des femmes et la pression sociale
 - 1'18'00 : L'attitude de gentleman dominateur et l’art martial
 - 1'20'36 : L'homosexualité et la politique, le mariage pour tous
 - 1'27'40 : Le souverainisme comme un humanisme et un retour à l'authenticité
 - 1'36'41 : L'égalité professionnelle entre hommes et femmes
 - 1'39'07 : La notion de virtus ou de vertu romaine
 - 1'42'58 : Le souverainisme comme un humanisme

Genre et littérature. Avec Eric Marty pour ABC Penser.


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11.2021

 1 - Qui êtes-vous ?
Né à Paris en 1955 dans un milieu sans histoire, Éric Marty fut un élève peu assidu. Trois ans de militantisme intense, de 1970 à 1973, lui ont évité de s'enfoncer dans la paresse. Il en sort ragaillardi et brillant étudiant. Musicien à ses heures, sa rencontre avec Roland Barthes en 1976 sera déterminante. Professeur à l'Institut français de Londres de 1981 à 1988, il consacre sa thèse au Journal d'André Gide. Littéraire aux goûts contrastés, il aime également à se frotter à la théorie.
 2 - Genre
Et si le genre était "le dernier grand message idéologique de l'Occident adressé au reste du monde" ? C'est par cette question inaugurale que l'auteur du Sexe des modernes (2021) explore les arcanes de la pensée du genre, dans un va-et-vient incessant entre l'Europe et les États-Unis. Il décrypte les arrière-plans et les vicissitudes de cet échange entre les penseurs français des années 1970 et Judith Butler, l'auteure de Trouble dans le genre (1990).

Les confessions d'un dragueur sociologue : Alain Soral répond aux questions de Kentra.


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12.11.2023

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, pour le dragueur compulsif – à ne pas confondre avec le séducteur du samedi soir – draguer n'est pas un loisir. C'est l'expression d'un manque, une quête vitale, la réponse existentielle à une mère défaillante, qui n'a pas su par son amour faire passer en douceur son nouveau-né de la chaleur de son corps au vide froid du monde extérieur.
"Sans l'affection de sa mère, sans le sentiment d'équité qu'aurait dû lui donner la juste sévérité du père, le dragueur vit dans la sensation permanente de l'abandon et de l'arbitraire", sensation de vide qu'il lui faut combler à tout prix et par tous les moyens. Car le dragueur de rue, souvent pauvre et socialement instable, joue aussi là sa survie matérielle, la femme pouvant être pourvoyeuse de ressources et d'un lieu où dormir, endossant ainsi le rôle du père, lui aussi défaillant, de l'adolescent abandonné à lui-même.
Mais quand on aime "la femme et les livres", la drague se mue en étude de l'amour et de la femme. De la mondaine à la mystique, toutes les nuances du rapport des femmes à l'amour, mais aussi à l'argent et la réussite sociale, sont analysées comme phénomènes sociaux ancrés dans une culture et une époque.
Alain Soral pose ainsi les premiers jalons d'une critique du féminisme et de la féminisation d'une société qui, "par la mystification de la science économique et l'inconscient freudien", a substitué au droit naturel le "droit au désir".

Les enjeux du genre. Avec Sylviane Agacinski et Eric Fassin sur France Culture.


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16.03.2013

La différence sexuelle est une donnée naturelle que les sociétés interprètent diversement. Pourtant, l'arrivée sur le devant de la scène de la notion de genre durant les années 70 peut être interprétée comme la victoire d'un constructivisme forcené allant jusqu'à nier la réalité biologique de la sexuation de l'espèce.
Comment peut-on encore alors penser les rapports (de domination, de séduction, de courtoisie) entre le masculin et le féminin si n'existe plus que le genre humain et des orientation sexuelles que nous pourrions librement choisir ? Le féminisme fait-il bon ménage avec la (les) théorie(s) du Genre ?

Émission "Répliques", animée par Alain Finkielkraut.

La pornographie ou l'épuisement du désir. Avec Michela Marzano sur Fréquence Paris Plurielle.


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17.02.2004

Alors que l'érotisme met en scène le mystère du sujet et de la sexualité, la pornographie flatte le voyeurisme et livre au regard un corps morcelé, privé de visage. Confiant le spectateur dans le registre de la sensation et de la consommation, elle efface le désir lui-même. Elle conduit à l'asservissement et à la disparition de l'humanité de l'homme.
Loin d'être un rappel à l'odre, le travail de Michela Marzano permet de distinguer les enjeux éthiques qui sous-tendent les représentations du corps humain et offre un plaidoyer pour la liberté et la responsabilité, afin que l'autre demeure celui dont la rencontre nous conduit au meilleur de nous-même et au-delà.

Émission "Planète Féministe", animée par Marie-Anne Juricic.

Les questions éthiques posées par le marché du changement de sexe. Avec Dany-Robert Dufour à Toulouse.


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02.10.2021

Notre société libérale prétend que l'individu a désormais le pouvoir de prendre, pour lui-même, toutes les décisions. Les "choix de vie", tant loués par la publicité ou la presse psychologique, font figure de libertés fondamentales arrachées héroïquement au conservatisme. C'est ainsi, par exemple, que nous pouvons changer de sexe comme on change d'apparence ou de fond d'écran. N'y aurait-il pas là une confusion, voire un mensonge ?
Si le sexe relève de l'anatomie et du réel biologique, le genre obéit quant à lui à la culture et à la sexualité – deux réalités très différentes. Or le concept postmoderne de genre, si cher à l'individualisme ambiant, introduit une grande nouveauté : une "simple" opération chirurgicale permettrait d'effacer la différence sexuelle. Dans le même ordre d'idée, on tient à présenter le transsexualisme comme une nouveauté. C'est oublier que depuis toujours, sous toutes les latitudes et pour mille raisons, des hommes se sont fait passer pour des femmes, des femmes pour des hommes. Le droit de fabuler sur son sexe et d'adopter des pratiques sexuelles sur-mesure s'avère aussi ancien que le droit de se tenir debout.
Dany-Robert Dufour décrypte avec précision les véritables enjeux du phénomène "trans". Où l'on se rappelle que le fonctionnement de l'économie de marché dépend de désirs toujours renouvelés. Et où l'on comprend assez vite que le changement de sexe n'est qu'une option de plus dans le catalogue libéral. Peu importe son coût : sociétal, médical et anthropologique.

colloque "Ethique et questions contemporaines", organisée par des associations de Formation Psychanalytique et de Recherches Freudienne.