René Girard : la violence et le sacré, ou du roman au sacrifice. Avec Benoit Girard au Centre Universitaire Méditerranéen à Nice.


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10.05.2023

Du désir mimétique qui enflamme les sociétés humaines au mécanisme victimaire qui les apaise, il n'y a qu’un pas que le René Girard littéraire de Mensonge romantique et Vérité romanesque franchit avec assurance, sans considération excessive pour les clôtures universitaires, intellectuelles et idéologiques.
Comment le spécialiste de Proust et Stendhal en est-il venu à renouer le fil de la grande anthropologie classique et comment cette démarche, qui se voulait un retour aux sources, a-t-elle fini par bouleverser le champ des sciences humaines ?

La fin de la violence. Avec René Girard sur TF1.


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1979

Comment expliquer le comportement humain et notamment la violence ? Pour René Girard, le mimétisme d'appropriation serait l'origine du conflit.
Il revient ici sur les interdits, les rites, le désir, les sociétés primitives, le christianisme, la désacralisation de la société moderne et propose, pour l'avenir de l’humanité, une nouvelle lecture des textes évangéliques. 

Émission "Questionnaire", animée par Jean-Louis Servan-Schreiber.

La guerre nucléaire qui vient. Avec Jean-Pierre Dupuy pour l'Association Recherches Mimétiques.


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17.03.2023

En quoi la possibilité de la guerre nucléaire confirme ou altère-t-elle les analyses développées par René Girard et Benoît Chantre dans leur livre Achever Clausewitz ? Celui-ci met en scène classiquement l'opposition entre l'attaque et la défense et démontre la primauté de cette dernière.
Avec l'arme atomique, on a affaire à trois termes, et non pas deux : la défense, l'attaque, nommée "préemption", et la dissuasion. Jean-Pierre Dupuy démontre que la défense est mise hors circuit, tant pour des raisons techniques que par le fait que la dissuasion implique que l'on ne se défende pas : on prouve ainsi à l'ennemi qu'on ne l'attaquera pas en premier. Il montre aussi que dans l'histoire de l'ère nucléaire, la préemption l'a emporté sur la dissuasion et que les chefs d'État soviétiques russes et américains n'ont jamais exclu de leurs répertoires d'action la décision de frapper en premier.
Jean-Pierre Dupuy illustre finalement ces thèses par cette question lancinante : si Poutine perd la guerre conventionnelle contre l'Ukraine, aura-t-il recours contre les puissances de l'OTAN à ses armes nucléaires tactiques, domaine dans lequel il est de loin le plus fort ?

Faire de la politique avec René Girard. Avec Benoit Girard au Cercle Aristote.


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18.09.2023

C'est s'appuyant sur la pensée du philosophe René Girard que Benoît Girard, son petit-neveu, nous livre une réflexion sur le retour du tragique dans notre histoire.
Il s'agit d'ailleurs d'affirmer une "tragique espérance" qui se définit comme "tragique" précisément parce qu'elle sait que toute culture et toute philosophie résultent de la distinction d'un "nous" et d'un "eux", d'un "dedans" et d'un "dehors", mais que, pour des raisons qu'il convient d'élucider, cette opération première de la civilisation s'est retournée contre elle-même et ne produit plus, sous les apparences de son affirmation "identitaire" comme de sa négation "déconstructrice", qu'un impressionnant retour à la barbarie.
Contre toutes les mythologies dont nous vivons la résurrection désordonnée et carnavalesque, Benoît Girard cherche à présenter les différents récits que notre société a sécrétées et dont peut seule nous émanciper la volonté héroïque de ne pas "choisir".

Le Pharmacon. Avec Nicolas Shandeau pour le Cercle Aristote.


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2022

En Grèce ancienne, le terme de pharmakon désigne à la fois le remède, le poison, et le bouc-émissaire.
Nicolas Shandeau nous emmène dans les profondeurs de la pensée antique pour nous aider à comprendre la puissance de ce concept et ses ramifications intellectuelles jusque dans la philosophie contemporaine.

Du ressentiment au mécanisme victimaire. Avec René Girard et Jean-Pierre Dupuy au Centre Pompidou.


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11.10.2004

Au sein de la théorie mimétique de René Girard, le mécanisme victimaire, sacrificiel, vient instaurer de l'ordre lorsque la crise indifférenciée est à son comble. Ce mécanisme, c'est le sacrifice : l'homme est donc fils du religieux.
Alors que l'actualité est marquée par une poussée des actes de racisme, les concepts girardiens peuvent nous aider à analyser ce phénomène en recrudescence, tout comme ils nous donnent une explication convaincante des mythes ou des textes sacrés – fût-ce avec l'angoisse qu'engendre le caractère apparemment inévitable du sacrifice du bouc émissaire.

L'Humanité est fille du religieux. Avec René Girard sur la RTS.


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11.10.2004

Théoricien littéraire fasciné par les sciences sociales, né en Avignon en 1923, René Girard est l'un des grands penseurs de la deuxième moitié du XXe siècle. Il a fondé sa pensée sur les écritures saintes, autant lues que les grands classiques de la littérature (Proust, Stendhal ou Dostoïevski).
Il est spécialement connu pour son concept de "désir mimétique" qu'il définit ainsi : "c'est toujours en imitant le désir de mes semblables que j'introduis la rivalité dans les relations humaines et donc la violence". Pour lui, la Bible est une immense entreprise pour sortir l'homme de la violence.
Cette émission nous invite à découvrir la pensée de cet archiviste-paléographe de formation qui était installé depuis 1947 aux Etats-Unis.

Le christianisme est-il une religion du livre ? Avec René Girard sur la RTS.


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1996

Les travaux de René Girard ont remis l'anthropologie religieuse au goût du jour. Son apport à l'intelligence de la foi chrétienne est considérable : en montrant comment la Passion du Christ dévoile les ressorts de la violence constitutive des sociétés, Girard a éclairé la singularité des Évangiles par rapport aux mythes fondateurs de la culture humaine.
L'un des bénéfices de cette lecture des Évangiles est de souligner la cohérence entre la prédication du Royaume et la signification des circonstances de la mort de Jésus. Plus largement, elle permet de lire les textes bibliques comme la découverte progressive de la non-violence de Dieu.
Alors, en quoi le christianisme est-il une religion du livre ?

Émission "Présence protestante".