Plusieurs événements politiques importants ont marqué les espaces post-soviétiques durant l'année 2024 : instabilité de la Géorgie, élections invalidées en Roumanie ou encore un possible revirement diplomatique sur le front Ukrainien suite à l'élection de Donald Trump à la tête des Etats-Unis.
Secrétaire général du Cercle Aristote et spécialiste de la Russie et des régions satellites d'ex-URSS, Romain Bessonnet fait le point et nous aide à discerner ce qui relève des actes souverains des tentatives d'ingérences extérieures.
C'est en géopolitologue que le chercheur Rachid Achachi tente de comprendre le sens historique de la présence russe en Syrie, et les conséquences de la chute du régime de Bachar al-Assad.
- 00'00 : Introduction
- 01'15 : L'accès aux mers chaudes, une constante géopolitique de la Russie
- 04'00 : Pierre le Grand et l'accès à la mer Baltique et à la mer Noire
- 06'41 : Le "Grand Jeu" au XIXe siècle et la tentative russe d'accéder à l'océan Indien
- 12'02 : Heartland Vs Rimland et l'encerclement permanent de la Russie
- 18'43 : En quoi le port de Tartous est vital pour la Russie ?
- 23'26 : Sans Tartous, la Crimée perd son caractère stratégique
- 26'01 : Quelles alternatives à Tartous? Lybie, Soudan, Algérie ?
- 30'33 : Pourquoi la Russie n'est-elle pas intervenue ?
- 35'40 : Erdogan, maitre du jeu dans la région
- 38'35 : L'armée syrienne a-t-elle été trahie ?
- 49'48 : Les autres parties prenantes, USA, Israel et le double jeu de la Turquie
- 53'34 : Fin du corridor Syrien pour la résistance palestinienne ?
- 57'35 : Questions/Réponses
La guerre de l'information par le contenu est peu étudiée dans le monde académique ainsi que -malheureusement- dans l'appareil d'Etat.
C'est la raison pour laquelle Christian Harbulot, expert international en intelligence économique et directeur de l'Ecole de Guerre Economique, nous propose cette série d'émissions, démarche pédagogique visant à faire naître une réelle culture civile du combat par l'information.
Une série d'émission animée par Nicolas Moinet.
Alors que ne nombreux pays européens sont politiquement destabilisés, il est tant de faire le point sur les différentes luttes d'influence et d'ingérence que subit le Vieux Continent.
Pour en parler, Laurent Ozon, chef d'entreprise, intellectuel à la sensibilité écologiste ayant plusieurs postes à responsabilités militantes.
Un entretien mené par Alexis Poulin.
L'ordre financier international, issu de l'après-guerre est à l'aube de changements sans précédents. L'arrivée de nouveaux acteurs, de nouveaux intérêts et de nouvelles logiques fait trembler l'édifice des institutions financières internationales.
Ces changements doivent être pensés, compris et préparés sauf à entrer dans une logique d'affrontement et de sécession entre "l'Occident" et le "grand sud", préjudiciable pour tous.
Commençant l'exposé en brossant un tableau de l'évolution du contexte géopolitique et des dynamiques stratégiques américaines, avec en toile de fond le basculement des pôles de puissance vers la Chine et son allié la Russie, Alain Soral et Youssef Hindi soulignent les tensions existant entre différentes factions au sein de l'État profond américain et leurs conséquences sur la politique étrangère des États-Unis.
C'est seulement dans un deuxième temps qu'il s'agit de comprendre, au sein de cet affrontement de grandes puissances, le rôle joué par l'État d'Israel qui, depuis les événements du 7 octobre, s'enlise dans une guerre punitive envers les populations proches qui lui sont hostiles, que d'aucuns qualifient de génocidaire.
Au sein de la société israélienne, la modération n'est plus de rigueur et malgré la douleur et la colère de certaines franges minoritaires, le process de radicalisation semble inéluctable.
Quel futur pouvons-nous alors envisager pour ce pays et, plus généralement, pour la région et le peuple Palestinien en lutte pour sa survie ?
Ancien ambassadeur, ex-numéro trois de la diplomatie helvétique, Georges Martin évoque dans ses mémoires (Une vie au service de mon pays, Sltakine, 2024) les meilleurs moments de sa carrière. Il y défend aussi une certaine vision de la neutralité de la Suisse récemment remise en cause. En effet, la guerre en Ukraine, qu'il tente de comprendre dans sa complexité historique et politique, est pour lui une amère déception et un énorme défi.
On comprend que reconstruire un avenir de paix durable pour les générations futures est ce qui lui tient le plus à coeur. Infatigable pacifiste, il ne se résoudra jamais à accepter la guerre et continuera à promouvoir la paix et à défendre une neutralité suisse active au service du monde.