Les relations entre le comte de Paris et le général de Gaulle. Avec Paul-Marie Couteaux sur Radio Courtoisie.


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17.07.2020

Républicain, De Gaulle ? Il le fut plus que tout autre, du moins si l'on prend pour mesure de la République l'exigence du bien commun, celle de l'autorité de l'Etat et de l'indépendance nationale.
Pour comprendre la relations que de Gaulle entretenait avec la tradition capétienne, il faut alors refuser d'opposer l'esprit monarchique à l'esprit républicain mais plutôt les opposer ensemble au machiavélisme.
Retour sur une histoire complexe et faite de rendez-vous manqués autant que d'incompréhensions, soit l'histoire de l'importance politico-historique des relations entre le Général et le comte de Paris.

Émission du "Libre Journal de la relève", animée par Dominique Paoli.

Trump, le nationalisme et la haine. Avec Pierre-Yves Rougeyron sur Radio Courtoisie.


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10.11.2020

Ni l'élection ni la possible réélection de Donald Trump ne sont compréhensibles pour les Français. Nul ne leur explique que l'Amérique a une culture politique différente de la nôtre, et particulièrement la droite américaine. La haine anti-Trump, médiatiquement unanime, a caché qu'une partie non négligeable des Américains soutiennent sans faille le Président sortant.
Comment comprendre l'émergence de cet homme ? Est-il un accident de l'histoire américaine ou bien l'expression d'une tendance lourde, longtemps enfouie et aujourd'hui réveillée, voire structurante, de la vie politique américaine ? Et si Donald Trump était le fruit de l'histoire américaine ?
Plus largement : comment comprendre le retour du nationalisme sur le devant de la scène politique ?
Pierre-Yves Rougeyron nous présente deux ouvrages récemment parus dans la collection Cercle Aristote aux éditions Jean-Cyrille Godefroy, L'Amérique de Trump, entre nation et empire de Paul Gottfried et Les vertus du nationalisme de Yoram Hazony.

Émission du "Libre Journal de la réaction", animée par Philippe Mesnard.

Métaphysique de l'Europe. Avec Luc-Olivier d'Algange sur Radio Courtoisie.


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24.08.2020

Nous savons depuis Paul Valéry que les civilisations sont mortelles. Lorsqu'à l'horizon se lèvent des menaces, lorsque les temps sont incertains, il importe de trouver des alliés et d'affirmer les droits de l'âme.
L'âme de l'Europe est ici le secret du voyageur qui traverse les pays et les mers, les oeuvres et les songes. Ce voyage le conduit, entre autres, à Venise, où il s'interroge sur la morale et le style, l'autorité et la liberté de l'esprit, c'est aussi Nietzsche, Platon, Hölderlin, Dionysos ou Dante.
Le dernier ouvrage de Luc-Olivier d'Algange est un viatique pour ceux qui refusent de se soumettre à l'uniformatisation des êtres et des choses, ceux qui entendent sauvegarder les ressources profondes de la grande culture européenne.

Émission "Le monde de la philosophie", animée par Rémi Soulié.

Le concile Vatican II dans l'histoire du catholicisme. Avec François Huguenin sur Radio Courtoisie.


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18.12.2012

Le 11 octobre 1962 s'ouvrait à Rome Vatican II, le Concile le plus universel de l'histoire de l'Eglise catholique et aussi évènement majeure de l'histoire du XXe siècle.
50 ans se sont écoulés, et il est temps de se demander ce que cela a véritablement changé ainsi que d'analyser le rôle et la place de l'Eglise aujourd'hui.

Émission "Les mardis de la mémoire", animée par Anne Collin et Dominique Paoli.

La Prusse, les Hohenzollern et l'Allemagne. Avec Jean-Paul Bled et Henry Bogdan sur Radio Courtoisie.


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23.05.2010

Nombreux sont les ouvrages qui font commencer l'histoire de l'Allemagne en 1871, date de l'unité. Elargissant cette vision, les historiens Henry Bogdan et Jean-Paul Bled proposent une synthèse qui embrasse le passé allemand depuis l'entrée des Germains dans le monde occidental jusqu'à la réunification de 1990.
Ils analysent le Moyen Age riche en événements et contradictions (notamment la fondation au Xe siècle du Saint Empire romain germanique), le règne des Habsbourg, l'apparition de la Prusse sous les Hohenzollern, l'essor économique au XIXe siècle, l'émergence de Bismarck et l'unification d'un pays longtemps éclaté.
Cette vision de longue durée du monde germanique est indispensable pour comprendre celle des peuples européens et bien des aspects de l'Allemagne contemporaine.

Émission du "Libre Journal de François-Georges Dreyfus".

L'attentat de Sarajevo à l'origine de la guerre de 1914. Avec Jean-Paul Bled sur Radio Courtoisie.


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23.10.2012

Dimanche 28 juin 1914 : l'archiduc François-Ferdinand, en visite officielle à Saravejo, est abattu d'un coup de feu. L'assassinat de l'héritier du trône d'Autriche-Hongrie par un nationaliste serbe, prêt à tout pour déstabiliser la région, ne tarde pas à embraser le monde ; 34 jours plus tard, l'Europe entre en guerre.
François-Ferdinand est devenu l'héritier de François-Joseph, sans y avoir été préparé, en quelque sorte par accident ou plus exactement dans des circonstances dramatiques : la mort de son cousin Rodolphe à Mayerling en 1889, puis celle de son père en 1896. Mort sans avoir eu l'occasion de donner sa mesure et de régner, François-Ferdinand se révèle une personnalité plus complexe qu'il n'y paraît.
Connu pour ses coups de sang, l'homme est doté d'une incroyable énergie, affectionnant la vie familiale - il s'est en outre mis au ban de la dynastie en épousant une jeune femme bien au-dessous de sa condition. Catholique conservateur, méfiant à l'égard des Hongrois et des Italiens, il s'est souvent prononcé en faveur de la paix, a tâché de moderniser l'armée et a suivi avec sympathie le renouveau artistique de l'époque.
Enfin, il est convaincu de la nécessité de réformer la monarchie : François-Ferdinand, "l'homme qui aurait pu sauver l'Autriche" ?

Émissoin "Les mardis de la mémoire", animée par Anne Collin et Dominique Paoli.

Hindenburg, l'homme qui a conduit Hitler au pouvoir. Avec Jean-Paul Bled sur Radio Courtoisie.


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10.11.2020

Hindenburg (1847-1934), président de la République de Weimar pendant dix ans, porte la responsabilité d'avoir appelé Hitler au pouvoir. Mais loin d'être une erreur de vieillesse, cette décision est dans le droit-fil de toutes ses positions antérieures. Elevé dans le culte de la grandeur et de la toute-puissance de l'Allemagne, il n'a jamais répugné à tomber dans l'excès voire l'extrémisme.
Couvert de gloire (largement usurpée) au début de la Grande Guerre alors même qu'il était déjà à la retraite, Hindenburg a ensuite constamment abusé de son image pour exercer le commandement suprême et surtout s'immiscer dans les affaires politiques, quitte à desservir les institutions et les personnes qu'il révérait pourtant le plus, rompant avec ses amis les plus proches et plaçant l'empereur Guillaume II lui-même dans des impasses. Pur produit de la caste des Junkers, il intrigue pour pousser les chefs militaires et politiques à la démission. Il impose la guerre sous-marine à outrance et refuse toute paix de compromis. Hindenburg a pris une large part aux malheurs de l'Allemagne et a été, après la guerre, le grand champion de la fiction du "coup de poignard dans le dos", l'argument massue des nazis pour fanatiser les foules allemandes.
Le grand spécialiste des mondes germaniques qu'est Jean-Paul Bled revient en détails sur la trajectoire de cet homme largement néfaste.

Émission des "mardis de la mémoire", animée par Anne Collin et Dominique Paoli.

Les débats autour de la Guerre d'Algérie. Avec Jean Monneret sur Radio Courtoisie.


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16.09.2020

Durant les années 1990, la recherche historique concernant la guerre d'Algérie fut touchée par un mal insidieux et malheureusement profond. On vit monter au créneau une génération d'historiens jeunes et prétendument désinhibés, mais n'ayant rien connu du conflit et n'ayant surtout qu'une très faible idée des passions et des déchirements qu'il causa. Encensés par les media auxquels ils facilitèrent l'étrange travail de repentance qui a transformé notre pays, ils acquirent vite le monopole de la parole publique. Le conflit algérien, c'était eux.
Le résultat est aujourd'hui confondant et l'on peut s'attendre au pire alors qu'Emmanuel Macron vient de confier à Benjamin Stora une mission sur "la mémoire de la colonisation et de la guerre d'Algérie", en vue de favoriser "la réconciliation entre les peuples français et algérien".
En pleine guerre contre l'hydre islamiste, le conflit en Algérie comme la période coloniale tout entière sont devenus les sources inépuisables d'un procès de l'armée française et de la France tout court. Ils nourrissent un acte d'accusation partial. Dans cette historiographie jeune et désinhibée, il n'y a guère de préoccupation nationale, ni la crainte d'embellir, fût-ce indirectement, la violence révolutionnaire.

Émission du "Libre Journal des historiens", animée par Philippe Conrad.