Lénine et le socialisme dans un seul pays. Avec Jean-Jacques Marie à l'Ecole Normale Supérieure.


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15.01.2023

En 1924, au moment de sa mort, Vladimir Ilitch Oulionov (1871-1924), dit Lénine, a perdu le contrôle du parti qu'il avait fondé en 1903. En 1943, l'Internationale qu'il avait créée en 1919 a été dissoute par son successeur. En 1991, l'État qu'il avait bâti en 1917 au milieu des ruines s'est effondré.
Pour comprendre cet homme, Jean-Jacques Marie va au-delà des légendes et des jugements moraux et, à la lumière des informations révélées par les archives soviétiques, nous restitue ce que fut la dernière période de sa vie, de 1917 à 1923.
Ni hagiographique ni inquisitorial, le travail de Jean-Jacques Marie permet également de mesurer l'héritage de cet "inventeur politique" hors-norme.

Une intervention qui se fait dans le cadre du séminaire "Lectures de Marx".

Histoire de l'Armée rouge. Avec Jean Lopez sur StoriaVoce.


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02.2024

Elle est née en 1918 dans la douleur et l'urgence de la pire des guerres civiles ; elle a été choyée et complice du régime de Staline, mais aussi sa victime, voyant ses meilleurs chefs torturés et fusillés ; elle a su renouveler la pensée militaire et s'est donnée les plus gros moyens jamais réunis. Et pourtant, l'Armée rouge a failli mourir sous les coups de plus agile et plus expérimenté qu'elle, la Wehrmacht. Elle a réussi à surmonter des défaites inouïes, se reprendre, contre-attaquer et détruire son ennemi, mais à un coût abominable. On lui doit en bonne part la victoire de 1945 et... l'asservissement des peuples d'Europe de l'Est.
Jean Lopez raconte le parcours de l'institution militaire la plus originale du XXe siècle. L'armée de Poutine se portant héritière de l'Armée rouge, il y a urgence à comprendre son fonctionnement, ses tares, ses faiblesses et... sa capacité à rebondir !

Une émission animée par Christophe Dickès.

Que faire de Lénine ? Avec Guillaume Fondu à l'Ecole Normale Supérieure.


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26.02.2024

Dès les premiers jours d'octobre 1917, Lénine va incarner la révolution russe, aux yeux de ses admirateurs comme de ses adversaires. Au plus fort de la guerre froide jusqu'à nos jours cette figure révolutionnaire va susciter des regards sans nuance : génie politique et chef d'orchestre de la révolution pour les uns, agitateur machiavélique et dirigeant sanguinaire pour les autres.
Écartant aussi bien la légende noire que la légende dorée, Guillaume Fondu confronte les réflexions et les choix politiques du leader bolchevique aux positions de ses camarades et adversaires sur les mêmes questions. Lénine est ainsi replacé au cœur du contexte historique dans lequel il s'est formé, a élaboré ses conceptions de la lutte politique et a œuvré à la révolution.
Grâce à cette approche originale, Guillaume Fondu bouscule non seulement des idées reçues renouvelant notre compréhension de ce personnage historique mais il nous permet aussi de questionner les pratiques militantes et les stratégies politiques contemporaines.

Une intervention qui se fait dans le cadre du séminaire "Lectures de Marx".

La révolution de 1917. Avec Armel Campagne sur Fréquence Paris Plurielle.


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03.2024

Plus de 100 ans après il est temps de poser un autre regard sur la Révolution russe de 1917 en prenant le contre-pied des récits simplificateurs léninistes et anarchistes et de l'historiographie bourgeoise et contre-révolutionnaire, en s'appuyant notamment sur l'histoire sociale qu'en a proposé Marc Ferro dans La révolution de 1917 (Albin Michel, 1997).
C'est d'abord par un panorama de la situation politique, sociale et économique de la Russie avant la révolution de Février qu'il faut commencer pour ensuite analyser la formation du triple pouvoir et les aspirations des différents groupes sociaux. La crise du régime issu de Février et les tensions grandissantes jusqu'aux journées de juillet sont également explorées. 
Finalement, il faut comprendre le putsch avorté de Kornilov comme un tournant contre-révolutionnaire et retracer enfin la dynamique insurrectionnelle menant à la révolution d'Octobre. 
C'est l'occasion d'une réflexion sur le caractère démocratique ou putschiste du processus révolutionnaire dans son ensemble afin de réfléchir sur les enseignements de 1917.

Émission "Sortir du capitalisme".

Jan Waclav Makhaïski et le socialisme des intellectuels. Avec Alexandre Skirda sur Radio Libertaire.


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10.11.2014

Dès la fin du XIXe siècle, un révolutionnaire polonais, Jan Maclav Makhaïski, analysant les œuvres de Marx et les projets des partis qui s'en réclament, aboutit à une conclusion extrême : pour lui, l'idéologie socialiste dissimule en fait les intérêts d'une nouvelle classe ascendante formée par la "couche cultivée", les travailleurs intellectuels.
En effet, ses partisans considèrent que cette couche, qui bénéficie pourtant de la redistribution de la plus-value extraite du travail productif, n'est pas une couche exploiteuse. Makhaïski affirme donc que les "capitalistes du savoir" cherchent à séduire les prolétaires et à les entraîner à l'assaut de cette petite minorité que constituent les "capitalistes de l'avoir", financiers, industriels et grands propriétaires, non pour détruire le capitalisme mais pour l'aménager au mieux de leurs intérêts.
Exilé, comme nombre de révolutionnaires russes, il rentre en Russie en 1917. Mais, dès 1918, il déclare que si les bolcheviks se sont révélés plus radicaux qu'il ne l’envisageait en rompant avec le parlementarisme, l'hostilité de la "couche cultivée" envers la révolution ouvrière a vite calmé leur ardeur : "Ils ne luttent pas pour l'émancipation de la classe ouvrière mais ne font avant tout que défendre les intérêts des couches inférieures de la société bourgeoise et de l'intelligentsia."

Kronstadt 1921 : prolétariat contre dictature communiste. Avec Alexandre Skirda sur Radio Libertaire.


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18.02.2013

Hiver 1919-1921. Après 3 ans et demi le fiasco du pouvoir bolchevik est évident : énorme appareil politico-bureaucratique, soviets enchaînés, police politique (Tchéka) omniprésente, travailleurs asservis et affamés. Après l'éclatement de grèves, notamment à Pétrograd, les marins, ouvriers, soldats de Kronstadt (port de guerre de la Baltique) soutiennent les grévistes, réclament des soviets libres, condamnent le régime policier, les privilèges et les pouvoirs du Part bolchevik.
Début mars, Lénine parle d'un "mouvement petit-bourgeois anarchiste" et Trotsky envoie des détachements d'élite communistes, régiments d'élèves-officiers et sections de la Tchéka à l'assaut de Kronstadt...

Émission "Trous noirs".

Les Russes blancs. Avec Sylvain Roussillon pour la Revue Conflits.


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12.2021

Face à la prise de pouvoir des Bolchéviks en Russie, les exilés en Europe ont tenté de s'organiser pour renverser le pouvoir rouge. Gagnant le surnom de "Russes blancs" ils ont manœuvré tout au long des années 1930. Certains se sont engagés durant la Seconde Guerre mondiale pour essayer de renverser Staline, en vain.
Retour sur l’épopée de ces Russes blancs avec Sylvain Roussillon.

Une émission présentée par Jean-Baptiste Noé.

Staline. Avec Henri Guillemin au Centre d'Action Culturelle de Mâcon.


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06.10.1978

C'est avec précision qu'Henri Guillemin relate l'ascension politique et le règne de Staline. D'abord la répression en Géorgie dans les années 20 alors qu'il est encore sous l'autorité de Lénine, l'industrialisation forcée accompagnée de la déportation de plusieurs millions de paysans et enfin, dans les années 30, les assassinats de proches et les grandes purges. Après avoir expliqué le pacte qu’il passa le 23 août 1939 avec Hitler, il nous montre Staline face à l'armée nazie assiègeant Moscou fin 1941, alors qu'il prend le parti d'exalter le patriotisme russe avant de lancer la contre-offensive qui mènera l'Armée Rouge à Berlin en 1945.
En forme de conclusion, Henri Guillemin esquisse un portrait psychologique de Staline : il n'était pas "sadique" et il commit si l'on peut dire des crimes abstraits. Son comportement tyrannique, dans la lignée d'Yvan le Terrible et de Pierre le Grand, ne doit pas occulter le fait qu'il fut réellement pleuré par le peuple russe à sa mort.