Le paysage politique est bouleversé depuis une vingtaine d'années mais les politiciens n'ont en général pas compris ce qui se passe : l'ancienne lutte des classes, patrons contre ouvriers, a pratiquement disparu mais une nouvelle lutte des classes est apparue selon de nouveaux clivages où la dimension culturelle l'emporte sur l'économique. Car les trois maux qui affectent la grande majorité de la population sont, aujourd'hui, l'immigration de masse, l'insécurité et la relégation.
Entre la France des parasites et celle qui travaille, il y a une incompréhension croissante. Ceux qui souffrent s'abstiennent ou votent pour les partis populistes. Au contraire, ceux qui profitent des avantages de la mondialisation ont un mépris croissant à l'égard de la France périphérique (Christophe Guilluy) qu'elle juge xénophobe, raciste, inculte et repliée sur un passé mythifié.
La clé pour comprendre la nouvelle sociologie politique est donc celle de la souffrance : ceux qui ne souffrent pas ne comprennent pas et jugent ceux qui souffrent en les condamnant moralement. Cette situation nous prépare de grands bouleversements politiques devant lesquelles les élites restent aveugles...
La parole du peuple sera-t-elle entendue ? Les politiques courageuses qui doivent être mises en oeuvre seront-elles entreprises ?
Nous sommes entrés dans une nouvelle période qu'on peut qualifier de post-démocratique, dans laquelle les véritables donneurs d'ordres politiques sont les marchés et les banques, soit une petite oligarchie qu'il nous faut connaître pour mieux la combattre.
Enarque et contributeur de la Fondation Polémia, Michel Geoffroy dresse un réquisitoire contre cette super classe mondiale qui tente de s'imposer par le chaos, notamment migratoire.
Émission "La Méridienne", animée par Pascal Lassalle.
Le professeur de Digital Humanities à l'EPFL Frédéric Kaplan met en évidence le processus de machinisation dans lequel s'inscrit le livre, ce processus ayant pour finalité d'inscrire un objet dans une certaine fonction qui lui est propre et qui suffit à le définir complètement. Mais le livre n'a pas encore atteint ce stade en ce qu'il permet d'organiser un discours dans l'espace : le livre a une fonction "architecturante".
C'est ici qu'il faut distinguer le livre de l'encyclopédie : alors que le livre organise un discours, l'encyclopédie englobe le monde. Cette dernière décompose le livre en noeuds sémantiques afin d'en extraire des contenus en vue d'une standardisation, tout en s'interrogeant sur les pratiques de lectures afin d'en tirer des "reading analytics".
Le livre demeure ainsi une entité fermée contenant des données qui peut donc, contrairement à l'encyclopédie, innover, mais dont la forme actuelle reste menacée : l'avenir seul pourra nous dire quel sera le livre de demain.
En Occident on ne vit plus en démocratie mais en post-démocratie : les gouvernements ne gouvernent plus mais obéissent aux marchés et aux banques, les puissances d'argent dirigent les médias et les peuples perdent leur souveraineté et leurs libertés.
Pourquoi ? Parce que depuis la chute de l'URSS le pouvoir économique et financier s'affranchit du cadre national et veut gouverner à la place des Etats. Parce que la fin du communisme nous a libérés de la Guerre froide, et lui a succédé la prétention obstinée du messianisme anglo-saxon à imposer partout sa conception du monde, y compris par la force.
Ce double mouvement s'incarne dans une nouvelle classe qui règne partout en Occident à la place des gouvernements : la superclasse mondiale. Une classe dont l'épicentre se trouve aux Etats-Unis mais qui se ramifie dans tous les pays occidentaux et notamment en Europe. Une classe qui défend les intérêts des super riches et des grandes firmes mondialisées, sous couvert de son idéologie : le libéralisme libertaire et cosmopolite.
Une classe qui veut aussi imposer son projet : la mise en place d'un utopique gouvernement mondial, c'est-à-dire la mise en servitude de toute l'humanité et la marchandisation du monde. Une classe qui manipule les autres pour parvenir à ses fins, sans s'exposer elle-même directement.
Quelle alternative lui opposer ?
Émission du "Libre journal de la nouvelle droite", animée par François Bousquet.
En Occident on ne vit plus en démocratie mais en post-démocratie : les gouvernements ne gouvernent plus mais obéissent aux marchés et aux banques, les puissances d'argent dirigent les médias et les peuples perdent leur souveraineté et leurs libertés.
Pourquoi ? Parce que depuis la chute de l'URSS le pouvoir économique et financier s'affranchit du cadre national et veut gouverner à la place des Etats. Parce que la fin du communisme nous a libérés de la Guerre froide, et lui a succédé la prétention obstinée du messianisme anglo-saxon à imposer partout sa conception du monde, y compris par la force.
Ce double mouvement s'incarne dans une nouvelle classe qui règne partout en Occident à la place des gouvernements : la superclasse mondiale. Une classe dont l'épicentre se trouve aux Etats-Unis mais qui se ramifie dans tous les pays occidentaux et notamment en Europe. Une classe qui défend les intérêts des super riches et des grandes firmes mondialisées, sous couvert de son idéologie : le libéralisme libertaire et cosmopolite.
Une classe qui veut aussi imposer son projet : la mise en place d'un utopique gouvernement mondial, c'est-à-dire la mise en servitude de toute l'humanité et la marchandisation du monde. Une classe qui manipule les autres pour parvenir à ses fins, sans s'exposer elle-même directement.
Quelle alternative lui opposer ?
Émission du "Libre Journal de la jeunesse", animée par Pascal Lassalle.
C'est François Furet qui tira d'un oubli qui n’était pas innocent un historien et sociologue qui travailla hors du cadre universitaire et produisit une œuvre indispensable à la compréhension du phénomène révolutionnaire : Augustin Cochin étudie en effet le rôle des sociétés de pensée dans le déclenchement de la Révolution française et dans le développement de la démocratie – loin des analyses complotistes et de la mystique du peuple révolutionnaire.
Chartiste de formation et historien de métier, Patrice Gueniffey a préfacé les œuvres complètes d'Augustin Cochin et nous présente La Machine révolutionnaire.
Michel Drac, analyste politique et prospectiviste bien connu, s'emploie ici à mettre à jour les divers réseaux de pouvoir français.
Personnalités médiatiques, partis politiques, structures semi-clandestines : l'étude de plusieurs ouvrages consacrés à ces objets d'étude et rendus sous forme de notes de lecture nous aide à comprendre la manière dont le pouvoir français est structuré.
La liberté de la presse dominante n'étant pas menacée, pourquoi veut-on légiférer sur les Fake News ? Pour condamner sites et bloggeurs critiques ? Menacer journalistes frondeurs et lanceurs d'alerte ? Briser les organisations de travailleurs ?
Quant à eux, lorsqu'il s'agit de fustiger grévistes et progressistes, les médias mainstream savent très bien relayer les Fake News : les "leurs" !