À voix nue. Avec Jacques Bouveresse sur France Culture.


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02.2000

Des effets possibles de la satire et de la banalisation de la corruption, des relations entre philosophie et sciences, des notions de vérité, d'objectivité et de clarté : le philosophe Jacques Bouveresse passe en revue certaines des questions qu'il aura longuement travaillées ainsi que ses influences majeures, de Ludwig Wittgenstein à Robert Musil ou Karl Kraus.
L'occasion de revenir sur sa vie et son parcours intellectuel que l'a conduit, de sa naissance en 1940, dans le Jura, dans une famille de paysans, jusqu'au Collège de France !

Une série d'émissions animée par Christine Lecerf.

Robert Hainard, le penseur paléolithique. Avec Philippe Roch sur la RTS.


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02.05.2014

Robert Hainard, célèbre peintre et sculpteur animalier, fut aussi un penseur dont la philosophie continue d'inspirer Philippe Roch qui voit en lui un précurseur de l'écologie, au point de lui consacrer un ouvrage.Il tire des idées et de la vie de l'artiste genevois les fondements d'une transition écologique qui pourrait renverser la tendance destructrice qui est celle de notre civilisation.
Le peintre animalier, sans pour autant refuser toute idée de technique de pointe et de modernité, considérait que l'Homme devait retrouver ses origines paléolithiques et réapprendre à communier avec une nature sauvage retrouvée en inventant un nouveau système économique, loin de l'idéologie de la croissance.

Émission "Le grand entretien", animée par Anik Schuin.


Des hérésies chrétiennes aux transidentités, 2000 ans de wokisme. Avec Raphaël Pomey pour Le Peuple.


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11.2022

Peut-on parler du wokisme comme d'une religion ? L'idée même de wokisme a-t-elle réellement de la consistance ? Comment y faire face ?
Loin d'être une radicale nouveauté, le mouvement woke s'inscrit dans un combat contre le sens commun qui traverse les millénaires.
C'est ce que le philosophe et journaliste Raphaël Pomey entend démontrer dans cette conférence.

Du Totalitarisme en Amérique. Avec Patrick Tort pour la Librairie Tropiques.


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24.10.2022

Au début des années 1990, en marge de ses propres recherches, Patrick Tort découvre que les États-Unis, par le truchement de leurs fondations philanthropiques, ont financé le nazisme avant de le combattre. Il explique ici comment leur puissance s'est construite sur l'intégration des productions de l'Angleterre victorienne (le "darwinisme social", l'individualisme libéral, l'impérialisme et ses justifications raciales, l'eugénisme auto-protecteur des dominants) au sein desquelles Hitler, dès la rédaction de Mein Kampf, put largement effectuer ses choix.
S'appuyant sur les ressources de l'histoire politique, de l'analyse textuelle, de la psychologie sociale et de la psychanalyse, Patrick Tort conduit une réévaluation critique rigoureuse des usages contemporains de la notion de totalitarisme. Il met en évidence la manière dont les États-Unis ont fabriqué, grâce à la propagande politique, la publicité commerciale, la psychologie des foules et les technologies de l'influence, un nouveau totalitarisme euphorisant et consensuel dont l'effort permanent consiste à occulter sa propre violence sous le vêtement de la "liberté".

La montée de l'insignifiance. Avec Cornelius Castoriadis sur France Culture.


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22.05.1996

La montée de l'insignifiance, c'est l'entrée dans une société qui n'a plus d'image d'elle-même, à laquelle les individus ne peuvent plus s'identifier, où les mécanismes de direction se décomposent. Mais une société qui refuse l'autolimitation et la mortalité est vouée à l’échec.
Des deux grandes significations constitutives du monde moderne, celle qui avait fini par s'imposer sans partage – l'expansion illimitée – est aujourd'hui en crise. L'éclipse de l'autre – l'autonomie individuelle et collective – sera-t-elle durable ? Saurons-nous créer de nouvelles façons d'être ensemble ?
Les questions soulevées par Cornelius Castoriadis se posent à nous de façon toujours plus pressante.

Émission "Du jour au lendemain", animée par Alain Veinstein.

Droit et architecture. Avec Pierre Caye pour l'Académie des sciences morales et politiques.


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07.01.2008

Il existe une gémellité entre le droit et l'architecture, en particulier entre le droit romain et l'architecture à l’antique : ces deux disciplines ont même principe et même finalité. Tous deux, savoirs de la différence et des arts de la distance, sont au service non seulement de la civilisation, de l'organisation de la cité, mais plus fondamentalement encore de l'hominisation, de l'institution de l'homme en tant qu'homme.
Citant Vitruve et son récit des origines de la société, il rappelle que le but de l'architecture consiste, non pas à rassembler les hommes mais au contraire à ménager entre eux de l'espace pour en desserrer l'étouffante promiscuité, "à créer de la distance".
Il en va de même pour le droit. Pierre Caye défend l'idée que les différentes distinctions que Kant établit de la propriété (en la justifiant par le maintient des hommes à distance "respectueuse" les uns par rapport aux autres) reprennent les différences fondamentales du droit romain. Fonction architecturale et fonction juridique assurent une certaine distance dans le tissu social.
Pierre Caye voit dans la différence que fait Vitruve entre le projet et le chantier d'une construction, une caractéristique juridique qui rappelle la différence constitutive du droit, entre le fait et le droit.

La liberté intérieure, une esquisse. Avec Claude Romano pour le Projet Europe Éducation École.


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12.05.2021

La liberté est-elle un pouvoir neutre et indifférencié de choix et d'action qui est octroyé à tout individu, et qu'il exerce identiquement avec tout autre, ou n'est-elle pas plutôt une capacité qui n'échoit qu'à lui seul d'accomplir son être propre dans ce qu'il a d'unique ?
En souscrivant à la seconde branche de cette alternative, Claude Romano s'efforce de préciser les conditions de possibilité de qu'il appelle "liberté intérieure", c'est-à-dire la capacité de vouloir et de décider en l'absence de conflit intérieur, de telle manière que cette volonté et cette décision expriment l'être que nous sommes et manifestent un accord de cet être avec lui-même.
En soulignant les limites de la conception largement dominante de cette liberté comme une subordination de nos désirs et tendances affectives spontanées aux "désirs de second ordre" qui découlent de notre réflexion rationnelle, Claude Romano défend une conception originale de l'autonomie qui rejette une telle hiérarchie.

Les fondements matérialistes et gnostiques de l'eugénisme. Avec Guilhem Golfin pour le Centre Européen pour le Droit et la Justice.


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18.06.2022

Alors même que le renforcement de l'eugénisme depuis quelques décennies déjà est palpable, il demeure encore dans le non-dit, masqué par les périphrases, les euphémismes et autres effets de langage, comme, par exemple, la notion de "santé reproductive".
Avec ceci, et depuis ses origines, l'eugénisme est rapporté non pas seulement à un objectif de pureté raciale, mais aussi, de manière concurrente, à l'idéal progressiste d'une société hybride, tant sur le plan du métissage biologique ou transhumaniste, que sur celui, sociologique, du relativisme multiculturel. Sous ces variantes se tapit pourtant la permanence d'une obsession : maîtriser l'humanité en en maîtrisant la reproduction, sur fond d'utilitarisme malthusien et de matérialisme philosophique. Sous ses divers avatars, l'eugénisme apparaît ainsi comme l'un des visages de l'idéologie moderne.
Ce sont ces évolutions et ces permanences que questionne ici Guilhem Golfin.