De la subversion. Avec Olivier Dard sur Radio Courtoisie.


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01.01.2025

Sur fond de lutte anti-communiste, la guerre froide et les guerres coloniales ont mis sur le devant de la scène les vocables de "subversion", "anti-subversion" et "contre-subversion".
Depuis lors, ces termes ont été employés de manière confuse, voire indifférenciée, quand ils n'ont pas été associés à une fantasmagorie conspirative.
La première ambition du travail d'Olivier Dard, située à l'interface du militaire et du politique, est de s'attacher à l'archéologie de ces mots, qui se sont progressivement érigés en théories et en concepts. En même temps que le contenu des discours, il évoque les lieux, groupes et figures où ils ont émergé et se sont développés, pour diffuser, sur la base d'une telle grille de lecture, une intelligence des conflits et plus largement du politique.
Loin d'être cantonnées aux discours, ces analyses ont débouché sur des pratiques qu'il s'agit de revisiter en s'interrogeant sur la diversité de leurs modalités de mise en œuvre, comme sur celles de leurs postérités et de leurs usages contemporains.

Émission du "Libre journal de Catherine Rouvier".

Paul Sérant, un homme de Tradition face au monde moderne. Avec Olivier Dard, Xavier Eman et Olivier François sur Radio Courtoisie.


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28.11.2022

Auteur des célèbres Romantisme fasciste et Dissidents de l'Action Française récemment republiés chez Pierre-Guillaume de Roux, Paul Sérant était doué d'une pensée éclectique dont il nous reste à mesurer l'importance.
Critiquant la modernité avec un regard vif et profond, il louait la tradition spirituelle et ethnoculturelle des peuples. Son œuvre, à la fois cohérente et disparate, est plus que jamais d'actualité.

Émission du "Libre Journal du soir", animée par Arnaud Guyot-Jeannin.

Louis Salleron avec nous ! Avec Olivier Dard et Jean-Pierre Maugendre sur Radio Courtoisie.


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13.09.2023

Penseur majeur du corporatisme et du syndicalisme, de l'économie politique et du catholicisme au XXe siècle, Louis Salleron (1905-1992) a voué sa vie au service du bien commun.
Que Louis Salleron ait traité d'agriculture et de corporation dès sa thèse de doctorat, qu'il se soit penché sur l'équilibre des rapports sociaux entre patrons et salariés ou ouvriers au sein de l'entreprise, qu'il ait dispensé des cours d'économie politique à l'Institut catholique de Paris inspirés par la Doctrine sociale de l'Église ou qu'il se soit intéressé au sort de la France et de l'Europe, jamais il ne se départit d'un sens aigu du réel, étranger aux idéologies totalitaires ou pseudo progressistes fossoyeuses de tout ordre naturel et surnaturel.
Témoin des bouleversements liturgiques et pastoraux de l'après-Concile, il entreprend une résistance tout à la fois patiente et résolue, tant contre les hérésies que contre l'esprit de chapelle au sein du catholicisme.
Père de douze enfants, aimant la vie, il s'entoure de relations ou d'amis d'envergure avec lesquels il correspond. Parmi eux : Georges Bernanos, Mgr Jean Rupp, Dom Gaston Aubourg, Gustave Thibon, Marcel De Corte, le général Weygand, le colonel Rémy, le révérend père Bruckberger, Mgr Marcel Lefebvre, Henri Rambaud ou l'amiral Paul Auphan. L'on découvre à travers sa vie un cœur de poète pétri d'humour et d'humanité, en particulier lorsqu'il fustige l'acharnement des clercs ou des profanes à détruire notre civilisation.
Tout aura nourri la curiosité de cet homme d'honneur, humble et brûlant de charité, et l'on ne peut que constater l'éventail et l'actualité de ses réflexions et propositions sur l'école, la justice sociale, la politique, la philosophie et la doctrine chrétienne.

Émission du "Libre Journal des Débats", animée par Charles de Meyer.

Février 34, l'affrontement. Avec Olivier Dard à la Nouvelle Action Royaliste.


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06.03.2024

Que s'est-il passé à Paris le 6 février 1934 ? Les évènements sanglants de cette soirée d'émeute ont nourri des interventions divergentes : celle, à gauche, d'un complot fasciste contre la République et la démocratie, celle à droite d'une journée fédératrice, quasi-mythique, pour la droite extra-parlementaire révoltée par l'affaire Stavisky.
Auteur d'un livre de référence sur le sujet, Olivier Dard montre que le 6 Février ne fut pas le résultat d'un complot, fasciste, jacobin ou royaliste et que les Ligues opérèrent dans le désordre sans chercher à prendre le pouvoir par la force. L'émeute fut provoquée par le limogeage du préfet Chiappe et c'est la gestion déplorable des forces de l'ordre qui fit couler le sang.

 - 0'00'00 : Intro
 - 0'00'59 : Situation politique après les élections de 1932
 - 0'06'57 : L'affaire Stavisky
 - 0'11'00 : Le lien entre la droite parlementaire et les ligues
 - 0'18'02 : Les communistes, acteurs oubliés du 6 février
 - 0'21'48 : Jean Chiappe, préfet de police de Paris
 - 0'27'07 : Récit du 6 février 1934
 - 0'34'48 : Se passe-t-il quelque chose en Province ?
 - 0'36'00 : Les dirigeants des ligues ont-ils un but ?
 - 0'41'00 : Quel est le role des chefs militaires ?
 - 0'43'02 : Des réactions au sein de l'armée ?
 - 0'45'43 : Des supposés complots
 - 0'47'32 : Complot du Manoir d'Anjou, duc de Guise et comte de Paris
 - 0'50'26 : La gauche, barrage contre le coup d'Etat "fasciste" ?
 - 0'56'47 : Non pas UN mais DES 6 février 1934
 - 0'58'11 : Effectif des manifestants
 - 1'04'20 : Le 6 février vu par la presse internationale
 - 1'05'54 : Quel est l'impact auprès la presse et de la population ?
 - 1'09'26 : L'appareil d'Etat a-t-il bougé ?
 - 1'11'48 : Quel est le point des fascistes sur le modèle italien ou allemand ?
 - 1'16'43 : Désaccord de fond avec Sternhel
 - 1'19'34 : Berstein détruit la pensée de Sternhel
 - 1'27'31 : Action catholique belge et le nazification
 - 1'29'11 : Outro

Facettes de Maurice Barrès. Avec Olivier Dard pour l'Académie Royale de Belgique.


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16.03.2023

On connaît le célèbre titre d'Henry de Montherlant, Barrès s'éloigne publié chez Grasset en 1927 quatre ans après le décès du célèbre écrivain. Pourtant, un siècle après sa mort, l'auteur du Culte du moi et des Déracinés n'est pourtant pas oublié ayant vu certaines de ses œuvres rééditées et différents travaux universitaires lui être consacrés. L'ambition d'Olivier Dard est ici, en s'appuyant sur les écrits de Barrès (1862-1923) comme sur les études publiées récemment à son sujet, de dresser un portait de ce dernier qui met l'accent sur trois de ses principales facettes.
Il s'agirt d'abord d'évoquer l'écrivain lorrain et l'acteur politique que fut Barrès en soulignant notamment la précocité de son succès littéraire, son implication dans les crises nationalistes de la IIIe République (boulangisme, affaire Dreyfus) ou encore son engagement en faveur de la Revanche marqué par son cycle romanesque des Bastions de l'Est et son rôle au cœur du premier conflit mondial où il publie Les diverses familles spirituelles de la France. Un deuxième volet vise à montrer à quel point Barrès, loin d'être un auteur limité à la France, connut de son vivant un fort rayonnement à l'étranger, et d'abord en Europe.
Dans ce tour du continent qui nous conduit de la péninsule ibérique à l'Europe centrale mais aussi, au-delà des mers à ce qu'on appelait alors le Canada français, une place particulière est faite à la Belgique tant Barrès a pu y influencer des écrivains et des nationalistes francophones, à commencer par Pierre Nothomb.
En troisième lieu, il s'agit de s'attacher à la postérité de Barrès sur un siècle pour brosser un rapide panorama de l'influence qu'il a pu laisser après sa mort, en France bien sûr, mais aussi à l'étranger. Ou pour le dire autrement se demander que signifient la personne et l'œuvre de Barrès en 2023.

La Paix et les Années folles. Avec Olivier Dard et François Cochet sur Radio Courtoisie.


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01.12.2021

Les sorties de guerre font aujourd'hui l’objet de réflexions fécondes, notamment en France. Dans la cas de la Première Guerre mondiale, afin d'appréhender le phénomène historique dans toute sa complexité et dans une perspective résolument européenne, une approche globale s'imposait.
Les limites chronologiques - janvier 1918 à la fin de l'année 1925 – permettent, elles, de montrer les scansions fondamentales qui rythment ce laps de temps où les peuples croient en finir avec la guerre, quand celle-ci se prolonge et se transforme.
L'année 1918 doit être étudiée pour elle-même : en un an, les visages de la guerre évoluent par le retour de la guerre de mouvement. L'année 1919 est déterminante, alors que les démobilisations militaires se font et que les sociétés commencent à revivre. Les années 1920 à 1925 voient enfin les prémices du fascisme italien, du nazisme allemand et l'extension de la révolution bolchevique, tandis que le démantèlement des empires centraux se poursuit par de nombreuses guerres civiles.
La sortie de guerre se fait donc singulièrement attendre dans de nombreux secteurs de l'Europe traumatisée par la Grande Guerre.

Thierry Maulnier : de l'Action française au Figaro. Avec Olivier Dard sur TV Libertés.


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01.2023

Essayiste, dramaturge, journaliste, Thierry Maulnier (1909-1988) fut au cœur de l'aventure intellectuelle du XXe siècle. Le jeune normalien s'enthousiasme pour Charles Maurras, l'Action française et le nationalisme révolutionnaire.
Activiste politique, il n'en demeure pas moins un grand lecteur, passionné de théâtre, de poésie française, notamment, du XVIe siècle, et de Racine, auquel il consacrera un bel essai. Anticommuniste, il rejoint les rangs du Figaro dès avant la fin de la Seconde guerre mondiale et poursuit une œuvre subtile, marquée par une profonde inquiétude spirituelle et métaphysique.

Émission "Les idées à l'endroit", animée par Rémi Soulié.

Les origines du fascisme. Avec Olivier Dard sur Radio Courtoisie.


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08.12.2021

Quelle a été la matrice idéologique des fascismes ? Les régimes de l'Italie fasciste et de l'Allemagne nazie partagent-ils une similarité de structure ? L'exercice de la dictature a-t-il contribué à reconfigurer l'idéologie qui avait pourtant été à l'origine de la naissance même du régime ?
Autant de questions auxquelles l'historien Olivier Dard, spécialiste de la période de l'entre-deux-guerres, donne réponse en se basant sur les recherches historiques les plus récentes.

Émission du "Libre Journal des historiens", animée par Philippe Conrad.