Charles Maurras. Un nom qui sent le soufre et dont l'évocation suscite des murmures désaprobateurs. Il faut dire que Maurras incarne parfaitement à travers ses écrits et la création de l'Action française (la ligue et le journal) la droite nationaliste, xénophobe et anti-républicaine. Monarchiste, il est aussi le fer de lance de l'antidreyfusisme et de la défense du maréchal Pétain.
Dans cette émission, les intervenants nous révèlent, au-delà de la figure de l'homme et de l'oeuvre, tous les réseaux et les influences qui, en France ou à l'étranger, se rattachent au "maître de Martigues". Ils montrent, de manière définitive, que Maurras est bien ce "contemporain capital" dont le parcours est essentiel pour comprendre le premier XXe siècle.
Émission du "Libre Journal de François-Georges Dreyfus".
Est-ce que l’homme du futur sera un homme augmenté, capable de voir la nuit, de transférer son cerveau dans une machine ? Est-ce que les progrès de la technologie parviendront à la suppression des maladies, des handicapes, du vieillissement ou de la mort ?
Pour répondre à ces questions posées par les récentes évolutions techniques et par l'idéologie transhumaniste, Alain de Benoist, dans ce nouveau numéro des "Idées à l’endroit", reçoit Olivier Rey, Olivier Dard et Marie David.
Écrivain obsédé par la pureté de la langue, chrétien hanté par le mal, père de famille nombreuse, monarchiste et intellectuel engagé : voici quelques-unes des facettes, complémentaires ou contradictoires, qu’évoque ce portrait de Georges Bernanos en cinq émissions.
La première d'entre elles débute en abordant sa vocation d’écrivain. Quand les enfants de son temps découvraient le plaisir de lire avec Jules Vernes, le jeune Bernanos dévorait La Comédie humaine, dont il piochait les volumes dans la bibliothèque paternelle. Mais si Balzac a sans aucun doute nourri son désir d’écrire, il n’a guère influencé son œuvre. Aux longues descriptions balzaciennes, s’oppose en effet la brièveté des phrases de Bernanos, davantage porté sur les dialogues – c’est là sa modernité.
La gloire viendra en 1926 avec son premier roman, Sous le soleil de Satan. Sept ans de travail furent nécessaires pour achever ce livre, écrit comme le seront les suivants : installé à la table d’un café, avec un cahier d’écolier, un encrier et une plume. Un rituel qui, comme son crucifix, l’accompagna toute sa vie.
Soixante-dix ans après sa mort, Bernanos reste trop souvent cantonné à l’image d’un "écrivain catholique", qui a fait des curés et prêtres les héros de ses romans, et de l’écriture une mission quasi divine. "Le bon Dieu m’a mis une plume dans la main, ça n’est pas pour rigoler avec", disait-il.
François Angelier élargit la focale, en insistant sur des aspects moins connus. Ainsi de la défiance de Bernanos envers le règne des machines, qui est abordée dans la dernière émission
Cela nous semble étonnant, mais Salazar a bien été "célébré" en France par une partie de ses élites, des années 1930 aux années 1960.
Olivier Dard met en lumière ces relations entre une partie de privilégiés - principalement dans les milieux de droite conservatrice et radicale français - et le régime portugais et son dirigeant.
Est alors redonnée au philosalazarisme une place notable dans l'histoire politique et intellectuelle française contemporaine.
Émission "Voix au chapitre", animée par Anne Le Pape.
Alain de Benoist, dans ce nouveau numéro des "Idées à l’endroit", reçoit Olivier Dard, Frédéric Rouvillois, Gérard Leclerc et Aristide Leucate pour évoquer la vie de celui qui fut à la fois journaliste, écrivain, polémiste, poète, chef d’une école de pensée, théoricien politique et dirigeant d’un mouvement politique : Charles Maurras.
Son parcours, son influence et son actualité sont abordées alors qu’il a été récemment retiré du livre des commémorations par le ministère de la Culture après les protestations d’associations antiracistes.
Le Front populaire constitue un moment exceptionnel dans l'histoire contemporaine française, en termes de mobilisation politique ou de confrontation sociale et symbolique. Temps de radicalisation et de bipolarisation accélérée, il est aussi longtemps resté un objet d'histoire controversé.
Cette conférence a pour ambition de se dégager de la mémoire partisane dont le Front populaire a longtemps été l'otage. Car de nombreux éléments existent pour essayer de renouveler ou en tout cas d'interroger cette histoire d'un événement majeur dans l'histoire politique du XXe siècle.
À cet effet, le spécialiste des pratiques politiques Olivier Dard étudie le comportement des formations politiques de droite durant cette période.
Une intervention qui prend place dans le cycle de conférences organisé par le Comité d'histoire, en lien avec l'exposition organisée à l'Hôtel de Ville de Paris "1936, le Front populaire en photographie".
Dans l'optique de l'étude des partis et mouvements des droites radicales aux lendemains du second conflit mondial, Olivier Dard s'arrête dans cette conférence sur la trajectoire qui va de la création du "Mouvement nationaliste du progrès" jusqu'au "Rassemblement européen pour la liberté".
Quels sont les acteurs, les références et les thèmes agrégés autour de cette dynamique politique classée à l'extrême-droite du spectre politique français ? Pourquoi avoir choisi la bataille électorale et la forme du parti, deux expériences assez étrangères à cette famille politique ?
Une mise en perspective historique qui aide à comprendre bon nombre de trajectoires intellectuelles qui se révéleront après-coup.
Une intervention dans le cadre de l'atelier "Partis et mouvements des droites radicales" du programme Internationalisation des Droites Radicales Europe/Amériques.
Il y a une vieille rivalité entre la France et les États-Unis. Nous vilipendons leur mentalité de cow-boys, leur matérialisme outrancier, leur inculture crasse et leur puritanisme, tandis qu’eux ironisent sur notre arrogance nationale, nos airs d’aristocrates et notre jacobinisme centralisateur.
Les beaux esprits voudraient étouffer nos désaccords au nom d’une grande concorde occidentalo-mondialiste. Mais ce serait faire bien peu de cas de la géopolitique. Nul ne peut nier le rôle joué par l’Amérique dans les tensions mondiales actuelles. La notion d’anti-américanisme est surtout utilisée par les défenseurs du système en place, qui sont nombreux dans les médias.
Le capitalisme étant dominé depuis un siècle par les États-Unis, il n’est pas étonnant que les représentants les plus éminents du monde libéral se sentent solidaires de l’Amérique, d’une façon presque corporatiste, ou pour mieux dire classiste. Ils sont solidaires de la Nouvelle Classe des élites globalisées, qui n’est pas exclusivement américaine, tant s’en faut, et qui l’est même de moins en moins, mais dont les États-Unis constituent depuis longtemps la figure tutélaire.