Bilan de la société multiethnique. Par Guillaume Faye en Allemagne.


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2005

Une réflexion sur les deux utopies s’affrontant sur les décombres de l’idéologie républicaniste égalitaire, pour résoudre les insurmontables problèmes de l’immigration : celle du communautarisme et celle de l’intégration-assimilation, qui déchirent totalement, selon de nouveaux clivages, la gauche et la droite et la classe politico-médiatique.

Laïcité et diversité religieuse. Avec Patrick Haenni et Rachad Antonius à l'Université Lyon 2.


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25.03.2010

La diversité croissante des options philosophiques et religieuses au sein de nos sociétés semble mettre en question les compromis laïcs que nous avons construits pour gérer le pluralisme des opinions et des croyances.
Le référendum suisse à propos des minarets a illustré la difficulté que les sociétés européennes éprouvent à légiférer sur cette matière.
Un débat très vif s'est également ouvert au Canada sur la compétence des tribunaux en matière religieuse.
Patrick Haenni, politiste suisse, et Rachad Antonius professeur de sociologie à l'UQAM (Montréal), nous aide à réfléchir à la régulation publique du pluralisme dans un cadre laïc à partir des situations singulières de la Suisse et du Canada.

Les difficultés de l'intégration. Avec Michèle Tribalat et Hakim El Karoui à Répliques sur France Culture.


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11.11.2006

Entre volonté d'assimilation aux codes sociaux traditionnels français et "droit à la différence", comment les immigrés peuvent-ils gérer leur intégration en France ?
Comment comprendre l'évolution du discours de la société et du politique sur ce point ? Et qu'en est-il des réalités effectives sur le terrain ?

La France orange mécanique. Avec Laurent Obertone aux Mardis Litteraires du restaurant Don Corleone à Marseille.


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12.03.2013

Une réflexion sur l'impunité des criminels en france, l'augmentation constante des délits, l'incurie du système judiciaire et l'idéologie gauchiste tenant lieu de pensée unique au sein des média.

L'anthropologue et le politique. Avec Jean-Loup Amselle sur Fréquence Protestante.


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15.09.2012

On pourrait s’étonner de voir un anthropologue placer sa discipline sous l’égide du politique –et non de la politique, encore que les deux domaines soient liés–, puisqu’il est censé s’occuper d’un objet lointain, par essence non- ou a- politique : le sauvage, le primitif, le traditionnel, quel que soit le nom que l’on donne à l’altérité ou à l’alternative exotique.
En effet, le sauvage en tant qu’autre absolu, peut apparaître comme une alternative à notre monde occidental fatigué, à notre démocratie frappée par la crise de la représentation. Et l’on évoquera ici tous les auteurs, et non des moindres, Lévi-Strauss notamment, qui, dans une filiation primitiviste inspirée de Rousseau, croient trouver dans les sociétés primitives des remèdes à notre mal-être ou à notre désenchantement démocratique. Ces auteurs voient ainsi dans la palabre africaine un substitut avantageux au vote qui, pour eux, à l’inconvénient de cliver le corps social. Dans la même veine, ils cherchent dans les chartes des empires ouest-africains médiévaux des éléments juridiques anticipant sur les droits de l’homme.
Mais ce primitivisme, s’il appartient en propre aux anthropologues les plus conservateurs, n’épargne pas pour autant leurs collègues plus progressistes. Ainsi, la focalisation de Balandier sur la "situation coloniale" de l’Afrique dans les années 1950 ne l’a pas pour autant empêché de développer des vues extrêmement contestables et datées sur l’islam.
C’est en effet un déni d’historicité qui frappe la démarche anthropologique dans son ensemble puisque celle-ci s’est attachée à décrire et à analyser des "cultures" censées être restée semblables depuis l’aube des temps. Ce refus de l’histoire, et la dépolitisation qui l’accompagne, se manifeste également dans le domaine des langues et de l’art dans la mesure où ces entités sont considérées hors du temps et sont abstraites des relations qu’elles nouent les unes avec les autres. Le primitivisme interdit ainsi de saisir les réseaux qui expliquent la naissance et la disparition des langues ou encore d’appréhender les liens qui existent entre la représentation du corps sauvage et celle du corps ouvrier, par exemple.
Enfin, Jean-Loup Amselle abordela société française contemporaine puisqu’il s’efforce de montrer le phénomène de "culturalisation" de la vie politique, intervenu au cours du quinquennat de Sarkozy et qui s’est prolongé au cours de la dernière campagne présidentielle.

L’Empire d’Eurasie : une histoire de l’Empire russe de 1552 à nos jours. Avec Hélène Carrère d'Encausse sur Canal Académie.


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21.04.2006

Dans toute l'histoire des empires, celui de Russie fut l'un des plus vastes. Des plus durables aussi, battu seulement par les empires romain, byzantin et ottoman.
Il est le seul qui ait péri (1917) puis se soit reconstitué pour reprendre ses conquêtes.
Disparu encore une fois en 1992, il a laissé place à la Russie qui ressemble à maints égards à l'Empire tel qu'il naquit en 1552.
Comme celui-ci, la Russie est étendue sur deux continents, l'Europe et l'Asie ; comme lui, elle conserve dans ses frontières une multitude de civilisations et de peuples différents. Comme lui, elle est un Etat chrétien, mais aussi formé de musulmans et même de bouddhistes ; et comme lui encore, la Russie doit assurer la paix de ce monde si divers.
Elle doit aussi décider si elle est un État européen ou si elle est d'Eurasie...
Telles sout les thèmes qu'aborde le secrétaire perpétuel de l'Académie française, Françoise Bonardel.

Les fractures françaises. Avec Christophe Guilluy sur France Culture.


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17.07.2011

Christophe Guilluy, géographe et chercheur auprès de collectivités locales et d’organismes publics, affirme que la conception dominante d’une "société sans conflit, moyennisée, multiculturelle et consensuelle" masque l’existence de "graves fractures sociales et culturelles", dont les "couches populaires sont les premières victimes".
Il dénonce aussi l’image caricaturale d’une France où s’opposeraient d’un côté une minorité "d’exclus issus des minorités ethniques" et de l’autre une majorité d’inclus : les banlieues d’une part et les autres territoires d’autre part.
La "classe moyenne majoritaire et bénéficiaire de la mondialisation", n’existe pas. C’est un mythe entretenu par la "disparition des couches populaires de la sphère médiatique, culturelle et politique".