Dans ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique du mois de février de l'année 2024.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
Nécro-actualités
- 0'01'22 : Norman Palma
- 0'15'50 : Robert Badinter
Actualités du Cercle Aristote
- 0'46'27 : Actualités du Cercle
Actualités nationales
- 1'00'14 : Gabriel Attal, couper l'herbe sous le pied du RN ?
- 1'10'59 : La Bruno le Maire du mois
- 1'48'16 : Mayotte
Actualités internationales
- 1'54'40 : L'arme nucléaire française pour l'Allemagne ?
- 1'59'00 : Pas de liste souverainiste unitaire aux européennes
- 2'12'23 : Elections aux Etats-Unis et potentielle guerre civile
- 2'34'11 : Interview de Vladimir Poutine par Tucker Carlson
- 2'41'17 : Conflits au Proche-Orient
- 2'54'08 : Chine, Inde, Japon
De l'empire Ottoman à partir du XVIe siècle jusqu'à l'hégémonie américaine contemporaine en passant par les colonialismes britanniques et français, le monde arabe n'arrive toujours pas à retrouver son autonomie stratégique en s'érigeant en pôle géopolitique majeure. Et ce, malgré des richesses autant naturelles qu'humaines incommensurables.
Les facteurs de blocage sont-ils d'ordre historiques ? culturels ? religieux ? idéologiques ?
Dans ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique du mois d'avril de l'année 2023.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
- 0'00'00 : Introduction
- 0'02'03 : Actualité du Cercle Aristote
- 0'09'44 : La situation financière internationale
- 0'23'17 : Royaume-Uni et Brexit
- 0'36'43 : Le cas ukrainien
- 0'42'28 : La Russie et la Chine
- 0'53'53 : Diplomatie chinoise et Moyen Orient
- 1'03'02 : Actualité nationale
- 1'24'19 : Le point sur l'écologie
- 1'38'19 : Questions/réponses
En 2003, dans la foulée de la deuxième intifada sortait une bizarrerie politico-littéraire : "le sionisme expliqué à nos potes". L'ouvrage collectif était signé par des sionistes notoires qui se fixaient comme but de "réhabiliter le sionisme pour faire comprendre à "[leurs] potes qu'il n'est pas contradictoire d'être sioniste et citoyen français, sioniste et pro palestinien". Parmi eux les truculents Alexandre Adler, Elie Barnavi, Patrick Klugman, Bernard-Henri Levy et Jacques Tarnero.
Face à cette entreprise de sauvetage d'une idéologie foncièrement coloniale et raciste et à l'inquiétante instrumentalisation corrélative de l'antisionisme, il apparaît urgent d'opposer à ce discours falsificateur une approche politique et historique du sionisme, d'en expliquer la genèse comme produit de l'impérialisme occidental et de le comprendre comme un rouage de celui-ci et non comme une agression tentaculaire dont les pauvres démocraties libérales seraient les victimes.
Cette dérive actuelle risque de porter un coup sévère à l'anticolonialisme en général et à la Palestine en particulier.
L'orientalisme et l'occidentalisme, c'est-à-dire les savoirs sur la société de l'autre se sont développés en parallèle, permettant de créer des comparaisons qui, dans certains cas, deviennent des actions.
Pris dans la temporalité longue de la grande divergence du XVIIIe siècle où l'Europe se sépare des autres sociétés à la grande convergence actuelle, différentes attitudes contradictoires se succèdent pour aboutir à un conflit des identités à un moment où en réalité le narcissisme de la petite différence dissimule une très probable dissolution de l'exogène.
Professeur d'économie, Frédéric Farah suit attentivement la crise libanaise, succintement évoquée dans les médias. Il s'agit en fait d'une triple crise : crise de change, crise de la dette publique, crise bancaire. Elle trouve son origine directe dans le système de développement mis en place par les élites au sortir de la guerre civile et, plus profondément, la conséquence du libre-échange et de l'ensemble du système néo-libéral.
A tous égards, nous sommes concernés par le désastre libanais.
Historien et ancien ministre des finances de la République Libanaise, Georges Corm nous livre son analyse de la situation de crise politique et sociale que traverse le pays du Cèdre, en tâchant de retracer les grandes lignes de son histoire politique depuis le mandat français.
Il tâche d'analyser, non seulement en tant qu'historien mais aussi en tant que citoyen libanais, les différentes influences étrangères (française, iranienne, américaine, saoudienne) qui s'exercent sur le Liban, pays à la situation si particulière dans une région traversée par d'importantes tensions, et nous fait part des perspectives d'évolution du pays et de la région.