Au fil des siècles, de nombreux courants de pensée ont façonné notre conception du monde et notre manière d'appréhender l'existence : Qu'est-ce que la vérité ? Comment peut-on vivre heureux ? Dieu existe-t-il ? Quel est le sens de notre vie ?
Bien loin du jargon des spécialistes, le professeur de philosophie Charles Robin nous rend accessible les œuvres des plus grands philosophes afin d'en faciliter la compréhension et, pourquoi pas, de nous faire changer le regard que nous portons sur nous-mêmes et sur le monde.
Une initiation sérieuse à une discipline souvent difficile d'accès, dans un langage clair et une atmosphère détendue.
Au fil des siècles, de nombreux courants de pensée ont façonné notre conception du monde et notre manière d'appréhender l'existence : Qu'est-ce que la vérité ? Comment peut-on vivre heureux ? Dieu existe-t-il ? Quel est le sens de notre vie ?
Bien loin du jargon des spécialistes, le professeur de philosophie Charles Robin nous rend accessible les œuvres des plus grands philosophes afin d'en faciliter la compréhension et, pourquoi pas, de nous faire changer le regard que nous portons sur nous-mêmes et sur le monde.
Une initiation sérieuse à une discipline souvent difficile d'accès, dans un langage clair et une atmosphère détendue.
Auteur de nombreux ouvrages dont L'avènement de la démocratie et Le désenchantement du monde, Marcel Gauchet vient également de faire paraitre Le nœud démocratique : aux origines de la crise néolibérale. Il revient ici sur les points essentiels de son œuvre : une analyse de l'histoire humaine centrée sur l'affrontement dialectique entre la religion et la politique.
Ainsi, notre époque moderne est marquée par une sortie de la religion, et la consécration d'une autonomie individuelle à la source de nombreux maux. L'individualisme exacerbé de nos sociétés (encouragé par le néolibéralisme) abime profondément nos démocraties, qui ne parviennent plus à maintenir le lien collectif, nécessaire au bonheur de tous.
Un entretien mené par Carla Costantini.
Alors directeur du "Centre de sociologie européenne" et directeur de la revue Actes de la recherche en sciences sociales, Pierre Bourdieu aborde ici des questions générales liées à la discipline sociologique et, plus précisément, les enseignements que l'on peut en tirer pour les problèmes liés à l'éducation.
Il revient notamment sur la définition, les fonctions et la place de la sociologie dans la société, analyse la responsabilité de l'école dans l'accès à l'éducation ainsi que l'accélération de la prise de conscience de l'inégalité des chances en matière d'éducation et la reconsidération de l'intelligence en tant que facteur de réussite sociale. Enfin, il revient sur la conception de l'individu et de l'action individuelle dans la sociologie moderne.
Émission "Ne quittez pas l’écoute", animée par Françoise Malletra.
On entend souvent parler de "libéralisme" : mais comment vraiment le définir ? S'agit ni d'une doctrine ? Ou d'un concept ?
Agrégé et docteur en philosophie, rédacteur en chef de la Revue Actu-Philosophia, spécialiste du XVIIe siècle, le professeur de philosophie Thibaut Gress nous apporte quelques éléments de réponse.
L'indifférenciation est la grande tentation contemporaine, qui puise ses racines dans la philosophie antique. Jacques Dewitte met à jour l'enjeu majeur de notre temps et propose, comme remède, l'accueil de l'unicité enclose dans la diversité.
Tout au long de cet entretien, il s'interroge aussi sur la méthode propice à l'exercice de la pensée (la différenciation de l'être exigeant une différenciation de méthode) et plaide pour la distinction à même d'éviter tant la confusion que le réductionnisme mono-méthodologique.
Enfin, il aborde la difficile question de la contingence, cette caractéristique de ce qui pourrait ne pas être. Réfutée par les déterministes, pourtant constatée par les anthropologues (Marcel Mauss en tête), la contingence résiste résolument à une conception utilitaire et fonctionnelle de la création.
A rebours de la pente contemporaine vers l'utilitarisme et l'uniformisation, cette discussion remet à jour cette question fondamentale : comment se fait-il que ceci ou cela soit, alors que cela aurait pu ne pas être ?
Un entretien mené par Fabrice Hadjadj.
Les premières organisations politiques humaines sont, certes sous des formes diverses et limitées, démocratiques. Et même si les définitions de la démocratie sont très nombreuses, que les spécialistes de science politique ne s'accordent pas sur ce qu'elle est et que les critiques ne manquent point, la démocratie relèvent d'une exigence morale et d'une certaine conception de la dignité de l'homme.
L'idée républicaine, quant à elle, reste une idée neuve : nous sommes loin d'en avoir épuisé ou même deviné tout le potentiel. Des citoyens libres dans une république émancipée : voilà ce qui permet de redéfinir un idéal libérateur pour notre époque.
C'est dans l'articulation de ces deux idéaux - démocratie et républicannisme -, que s'entrevoit une perspective émancipatrice.
Depuis près de deux mille ans, nous nous demandons si l'homme est libre. Et il est frappant de voir que le problème n'a guère avancé. Dans sa formulation classique, il s'énonce ainsi : comment pouvons-nous dire que notre volonté est libre, si nous considérons que la volonté est la cause de notre action, sachant que toute cause dépend nécessairement d'une cause antérieure ? Faut-il dire que notre volonté est déterminée (incluse dans le système des causes) ou indéterminée (hors du système des causes) ? Ou bien y a-t-il une harmonie entre notre spontanéité et la causalité, ce qu'on appelle le compatibilisme ?
Retour sur un débat opposant les partisans du libre arbitre à ceux du déterminisme et dont les catégories, loin de s'imposer par elles-mêmes, sont dérivées d'une structure conceptuelle héritée d'une longue histoire.