Réflexions sur la peine de mort. Avec Jean-Louis Harouel au Cercle Aristote.


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02.03.2020

On présente aujourd'hui l'abolition de la peine de mort comme un progrès majeur de civilisation. En est-il vraiment ainsi ? S'inscrivant en faux contre la vulgate ambiante, Jean-Louis Harouel propose une autre lecture. iconoclaste et originale.
Il montre que, contrairement aux apparences - et à ce que bien des gens croient sincèrement -, la phobie de la peine de mort qui caractérise aujourd'hui l'Europe occidentale ne procède pas du "Tu ne tueras pas de la Bible", mais est un des effets d'une religion séculière ayant pris le relais du communisme comme projet universel de salut terrestre, "la religion des droits de l'homme". Or celle-ci est la continuatrice de vieilles hérésies oubliées qui manifestaient une grande désinvolture à l'égard de la vie des innocents, tout en professant un amour préférentiel envers les criminels, considérés comme d'innocentes victimes.
Là se trouve la source de l'humanitarisme anti-pénal qui a fait triompher l'abolition de la peine de mort, laquelle, même très peu appliquée, constituait la clé de voûte d'un système pénal fondé sur l'idée de responsabilité. Au lieu de quoi, la suppression de la peine capitale a frayé la voie à une perversion de la justice - l'imposture de la perpétuité de vingt ans ! - au profit des criminels et au détriment de la sécurité des innocents.

Culture et contre-culture. Avec Jean-Louis Harouel au Cercle de l'Aréopage.


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15.10.2018

Jean-Louis Harouel nous présente une réflexion puissante sur les causes de la modernité artistique, mettant en évidence le caractère culturellement négatif à la fois de certains effets de la technique moderne et d'une partie non négligeable des processus idéologiques et sociaux à l'œuvre dans les sociétés égalitaires à haut niveau de vie de la seconde moitié du XXè siècle.
Soit, à partir de la culture, de l'art, de leurs vicissitudes présentes et de leur problématique avenir, une "lecture" lucide de nos démocraties techniciennes, égalitaristes et médiatiques, dans lesquelles les "mauvais coups" contre la culture se perpètrent bien souvent au nom du culturel, par une exploitation délibérée de l'actuelle polysémie du terme de culture.
Jean-Louis Harouel, pourtant, ne  se résigne pas à renoncer à l'espoir d'une réconciliation de nos sociétés avec l'art et la vraie culture, leur permettant d'y retrouver leur âme.

Droite, gauche : d'où vient cette distinction ? Avec Arnaud Imatz, Jean-Louis Harouel et Guillaume Bernard sur Radio Courtoisie.


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18.10.2017

Depuis quelques années, toutes les enquêtes d'opinion concordent pour montrer qu'aux yeux d'une majorité de français, le clivage droite-gauche est de plus en plus dépourvu de sens.
Mais qu'en est-il du point de vue de l'histoire des idées ? L'adoption d'un point de vue essentialiste permet-il de rendre compte de la richesse des expériences politiques dans l'histoire ? A contrario, l'approche historique et relativiste nous permet-elle de réellement comprendre les enjeux autour de ces notions qui ont, tant bien que mal, structuré notre imaginaire politique récent ?

Émission du "Libre Journal des débats", animé par Charles de Meyer.

Les droits de l'homme contre le peuple. Avec Jean-Louis Harouel au Cercle Aristote.


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20.06.2016

Lorsque les pays occidentaux font des droits de l'homme le centre de la politique, ils s'enferment dans une impuissance collective.
Le problème n'est d'ailleurs pas les droits de l'homme en eux-mêmes, surtout quand ils sont compris comme des libertés publiques, mais cette idéologie, cette nouvelle religion séculière centrée sur l'obsession de la non-discrimination, qui paralyse la politique de certains pays occidentaux et particulièrement de la France dans une période où l'équilibre sociétal du pays est menacé et où la conquête silencieuse de l'islam s'opère sous la protection des droits de l'homme.
C'est avec une logique implacable que Jean-Louis Harouel démonte les ressorts de ce mécanisme pervers. Car nous ne sommes plus dans le cas de figure des droits d'un peuple face à son État, mais du droit d'un peuple d'être défendu par son État

Histoire des droits de l'homme. Avec Jean de Viguerie et Jean-Louis Harouel sur Radio Courtoisie.


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25.06.2016

Lorsque les pays occidentaux font des droits de l'homme le centre de la politique, ils s'enferment dans une impuissance collective.
Le problème n'est d'ailleurs pas les droits de l'homme en eux-mêmes, surtout quand ils sont compris comme des libertés publiques, mais cette idéologie, cette nouvelle religion séculière centrée sur l'obsession de la non-discrimination, qui paralyse la politique de certains pays occidentaux et particulièrement de la France dans une période où l'équilibre sociétal du pays est menacé et où la conquête silencieuse de l'islam s'opère sous la protection des droits de l'homme.
C'est avec une logique implacable que les deux invités démontent les ressorts de ce mécanisme pervers. Car nous ne sommes plus dans le cas de figure des droits d'un peuple face à son État, mais du droit d'un peuple d'être défendu par son État.

Les nations dans l'Etat de droit. Avec Jean-Louis Harouel et Michel Kelly-Gagnon sur Radio Courtoisie.


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06.08.2016

Les Européens sont victimes d'un déni de nation. Alors que le modèle de l'État-nation est dominant dans le monde, les peuples européens sont sommés d'y renoncer pour se dissoudre dans l'universel.
Mais chaque groupe humain a besoin d'un cadre correspondant à son identité, et dont la forme la plus adéquate est aujourd'hui l'État-nation. Jugée normale pour les États-Unis, la Chine ou l'Inde, la fierté nationale est interdite à la France. Celle-ci, reniant son histoire et sa culture, devient un insipide Hexagoland à la dérive, noyé dans une calamiteuse Union européenne qui n'aime pas les Européens et ne veut pour identité collective qu'une ouverture inconditionnelle à l'autre.
L'exemple de petites nations hères de leur particularisme et résolues à le préserver, comme Israël ou la Suisse, montre que, pour un pays, mieux vaut être seul et déterminé plutôt que mêlé à un groupe confus et tyrannique qui le fait mourir à petit feu.
Le salut de l'Europe passe par la réintroduction d'un nécessaire et légitime particularisme national. Il faut faire revivre les peuples d'Europe, en recentrant l'État sur la nation.

Emission du "Libre journal des Droits et des Libertés", animée par Jean-Philippe Delsol, assisté de Nicolas Lecaussin.

Vie de Jean Fourastié. Avec Jean-Louis Harouel sur Canal Académie.


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03.2006

L'expression "les Trente Glorieuses" fait partie du langage courant. Elle évoque ces années fabuleuses (1946-1975) pendant lesquelles le niveau de vie moyen des Français a été multiplié par trois en trente ans.
Ce que l'on ignore généralement, c'est que cette expression est le titre d'un livre publié par Jean Fourastié en 1979. Pourtant, Jean Fourastié a sans doute été l'économiste français le plus célèbre de la période allant de l'après-guerre aux années 1980. Non seulement il a été un des artisans des transformations que la France connut alors, et leur témoin lucide, mais il a édifié une théorie économique très originale, fondée sur l'observation des prix à long terme et dont l'élément central est la productivité.
Alors qu'en ce début du XXIe siècle nombre de Français continuent de penser que la richesse d'une nation est une donnée qui préexiste à la production, il est urgent de relire Jean Fourastié. L'enrichissement des sociétés, la réduction des inégalités et du temps de travail ne peuvent résulter que de l'accroissement de la productivité permis par le progrès technique.

Guérir de notre crise des représentations en revenant à la nation. Avec Jean-Louis Harouel et Pierre-Yves Rougeyron au Cercle Aristote.


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30.06.2014

Confucius disait que bien gouverner commence par la maîtrise exacte du sens des mots. Cette sagesse nous rappelle que le tissu que l’on dit social est avant tout un tissu sémantique et archaïque, qui se tisse, se retisse et s’abîme comme la tunique de Pénélope. Un maillage de mot, d’idées, de réflexes sédimentés, de réactions automatiques qui forme un surmoi de mots agencés en visions du monde cohérentes dont le seul but est l’autoconservation et la permanence sous un couvert d’écumes.
Aujourd’hui la révolution de l’individu prend son tournant "kronosique" au sens de Kronos le dieu qui mange ses enfants. Coupé du ciel, l’individu est coupé des siens. Aujourd’hui l’individu est seul, triste mais surtout ne peut verbaliser son état, première étape d’une hypothétique guérison. Ce manque de mot est cause et conséquence de l’effondrement des représentations.
Plus grave encore, les représentations les plus simples et les plus structurantes, comme la famille et d’autres représentations infra-politiques sont happées par cette horizontalisation technicienne et libérale, résumable par "tout et tout de suite".
La prochaine tentative de réforme intellectuelle et morale devra se dresser pour rétablir au moins l’obligation de survie au sein de nos représentations, afin que nos idées, aujourd’hui sous l’emprise d’un constructivisme de tous les instants, ne nous soient pas fatales.
Elle devra prendre pied sur nos grands récits, seuls legs d’immortalité réelle car ils expliquent les grandes traces du passé alors que la pierre n’explique rien par elle-même.
Et s’il était trop tard ? Alors il faudra raconter et mourir, une dernière fois, poser les actes les plus simples et les plus essentiels d’une civilisation.